Avance !

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(spoil du manga, mais bon... je pense qu'à ce niveau là on s'est tous fait spoiler TvT. Je n'ai pas encore lu cette scène dans le manga, comme il n'est pas encore sorti en France au moment où j'écris cette fanfiction. Il se peut donc qu'elle diffère du manga sur certains points. ) 

Externe POV 


La suite de cette histoire... on me l'a beaucoup demandé. Cependant, je suis sure que vous la connaissez... 

Muichiro Tokito a suivi les conseils d'Iria, ne laissant rien entraver son but : anéantir les démons, mais surtout anéantir Muzan. Le jeune homme, bien qu'ayant retrouvé ses souvenirs, ne fut plus jamais le joyeux bambins d'autres fois. Aussi, plus personne ne vit jamais le sourire qu'il arborait lorsque la blanchette passait près de lui. Quelque chose avait pourtant changé en lui. Oui, c'était certain. Sa rage envers les démons avaient évolué, si bien qu'il se battait d'une manière bien plus téméraire qu'avant. Il se forçait à aller de l'avant, mais chaque jour, chaque soir, il ne pensait qu'à elle. Il se devait de suivre ses conseils, il se devait de vivre pour elle. Il ne l'avait pas protéger, mais elle lui avait donné sa vie. Il ne pouvait pas la gâché... pas comme ça. 


Muichiro POV 

Je courrai aux cotés de Gyomei. Le plan de Muzan était en action, nous nous étions retrouvé dans une sorte de temple... Les murs bougeaient, les pièces changeaient, rien ne restait à sa place. Nous ne devions pas nous laisser déconcentrer. On devait absolument se battre et vaincre Muzan, peu importe le prix. Muzan... il nous a pris nos familles,... nos... amie,  il nous a pris le seul homme qui nous avait reconnu à notre juste valeur, Oyakata-sama... C'était notre père à tous et il est... Jamais je ne pourrais lui pardonner tout cela. 

Je fonçai dans l'immense couloir alors qu'un bout de la bâtisses vint s'abattre sur moi, m'écrasant contre un mur. J'hurlai alors à mon ami pilier : 

-"Cours, ne t'en fais pas pour moi ! Continue d'avancer !" 

Pourquoi ces paroles me semblaient telles horriblement familières ? 

"Continue d'avancer sans jamais regarder le passé"... chantait cette douce voix, torturant une nouvelle fois mon esprit. 

-"J'ai compris" criais-je, n'en pouvant plus. Je reparti donc en quête de démon à pourfendre. 

La voix se faisait de plus en plus hasardeuse dans ma tête. Je n'en pouvais plus, je devais à tout prix m'occuper l'esprit en combattant un démon, je devais sauver les gens autour de moi. 

Je le sentis alors près de moi.


Kokushibo. La première lune supérieure. 


Il dégageait une aura si malfaisante, si forte, tant de puissance. Je sentais des gouttes de sueurs perlaient sur mon front, et mes muscles se durcir. J'étais paralysé, je ne pouvais plus bouger. 

La voix qui chantonnait tout à l'heure s'arrêta brusquement. Comme si elle avait pris peur, elle aussi. 

"Bat toi Muichiro." me dit elle alors. Devenais-je fou ? Cette voix que j'entendais, c'était bien celle d'Iria. Mais elle était morte... Il y a des mois de cela. C'est impossible qu'elle soit la. 

"Fonce. Sans jamais te retourner" continua t-elle. 

-"Iria..." ma bouche articula faiblement. La lune sembla pâlir un instant, avant de se ressaisir. 

-"Comment t'appelles-tu ?" me demanda mon adversaire. 

-"Muichiro Tokito."  parvins-je alors à dire, tremblant encore un peu. Sa puissance transpercer mon corps.

-"Hmm... je vois, le nom de Tsugikuni n'a pas pu durer pendant tout ces siècles..." 

-"Comment.. ?" 

-"Mon descendant" m'avait-il alors appelé.

-"Même si je suis votre descendant, après toutes ces années passé, il n'y a plus une seule trace de votre infâme sang en moi." 

Je devais combattre. 

"Fais ce que je n'ai pas pu faire, Muichiro..." entendis-je résonner dans ma tête alors que je m'élançais.

Je me battrai à présent contre Kokushibo, qui pour le moment se contentait d'esquiver mes attaques. 

-"Avant notre combat, tu as dis un prénom, je ne me trompe pas ?" m'interrompit-il. 

Mes yeux s'écarquillèrent, pourquoi me parlait-il de cela ? Voulait-il me déconcentrer ? 

-"S'agissait-il... d'Homura Iria ?"

La prise que j'avait sur mon sabre se resserra à l'entente de son nom. Comment connaissez t-il son prénom ? 

-"La descendante du souffle de la voix." me dit-il. Voyant mon expression tressaillir, il sentit qu'il avait raison. 

-"Où est-elle?", il se rapprocha de moi, évitant une attaque. Pourtant, mes coups étaient de plus en plus précis, c'était dangereux pour lui. Je leva mon regard vers lui. 

-"Vous vous foutez de moi ? Aller crever en enfer !" hurlais-je, lui donnant un coup. Il se jouait de moi. 

-"Oh... elle aurait donc déjà perdue la vie ? Quel dommage...", son air trahissait une légère déception, mais je voyais bien que cela l'importait peu. Je redoublais de force dans mes attaques. 

-"Fermez là !", mon épée trancha l'un de ses bras, qui se régénéra bien trop vite. 

-"Bien... je devrais peut-être me battre moi aussi. Tu es un bon adversaire.", et des qu'il eut fini sa phrase, il dégaina sa lame et me trancha le bras. Le miens cependant, ne pouvait pas se régénérer. Je réagis rapidement en faisant une pression sur mon bras pour stopper l'hémorragie. 

J'avais du mal à riposter à ses coups. Mais je me battais... jusqu'à ce que ma propre lame ne m'empale au mur. J'hurlai de douleur. Elle avait donc ressenti cela... et chanté quand même. 

-"C'est bien dommage que ton amie soit morte. Ses parents étaient des lunes supérieures remarquable, mais je suis sure qu'elle aurait fait un démon particulièrement fort. Toi aussi, tu devrais devenir un démon."

-"Je refuse ! Jamais je ne deviendrai l'un de ces êtres sanguinaires !" criais-je en essayant de me décoincé, ce qui me faisait atrocement mal. Il s'approchait de moi. 

"N'approche pas." entendais-je alors. Ce n'était qu'un murmure, celui d'une jeune enfant. 

Je vis Gyomei et Sanemi arriver, mais je ne pouvais pas rester là, je ne pouvais pas être inutile. Je le lui avais promis. 


C'est cette même voix que j'entendis lorsque le combat prit fin. Seulement, la propriétaire de ce doux son avait grandi, et sa voix était celle d'une jeune femme. Elle était captivante, douce, charmante, et bienveillante. C'est comme ci un sentiment de chaleur m'envahissait tout le corps. Pourtant, il était en réalité froid et raide. Je sentais la vie me quitter peu à peu, j'ai toujours pensait que ce moment serait horrible, froid, seul et triste. Mais à cet instant, j'ai senti la douceur, la chaleur, et je n'étais pas seul. Je te voyais, mes dernières pensées n'étaient que toi. Et la dernière chose que j'entendis... ce fut ta voix. 



"Je t'aime Muimui"


Un sourire aux lèvres, ce fut à mon tour de partir...  

Retrouvé... ou perdu à jamais. (Muichiro Tokito X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant