Forget me nots

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- "Koe yo todoroke yoru no sono mukou e, Namida de nijindeta anna ni tooku no keshiki made hibikiwatare" (Rugis de tout ton cœur au-delà de la nuit, Jusqu'au paysage, si loin qu'il est brouillé par les larmes) 

Une jeune fille chantait. Elle était nouvelle, elle n'habitait pas loin de chez lui. Elle semblait jeune, plus jeune que lui et son frère. Pourtant, la jeune fille, aussi fluette et douce qu'elle paraissait, n'avait pas hésité une seconde à participer aux fêtes traditionnelles du village dans lequel elle venait d'arriver, il y a un mois de cela. 

Il y a un mois de cela, la famille Tokito entendit les rumeurs courir au village : une famille allait s'installer. La rumeur se précisa, et on apprit qu'il s'agissait de membres de la famille Homura. Les Homura étaient un vieux couple connut du village, surtout de leur voix. A chaque fête, à chaque célébration, on entendait leurs chants s'élever dans le ciel. Muichiro et son frère Yuichiro avaient été bercé dans ces chansons à chaque fête, comme tous au village. 

Lorsque le reste de la famille Homura rejoignit ce vieux couple, c'était aussi pour savourer les moments en famille, et à cause d'un léger souci financier... Le japon était doux, il était le pays d'enfance de la mère d'Iria. Elle l'aimait, elle le portait dans son coeur. Dans son coeur vivait aussi son époux : un français qu'elle avait connu au Japon, alors qu'il voyagé. Ils étaient tombé amoureux, follement, éperdument. Il avait dû repartir en France, et elle l'avait suivi. De leur union naquit une jeune fille aux cheveux aussi blancs que les plumes d'une colombe. Elle avait hérité cela de sa mère, qui l'avait hérité de sa mère... 

Iria avait grandit en France jusqu'à ses 6 ans, elle avait donc appris le français dès son plus jeune âge. La mère d'Iria avait tout de même mit un point d'honneur à lui apprendre un peu de japonais, mais la charmante enfant dénaturait la langue avec son accent français marqué. Cela faisait rire son père, tandis que sa mère trouvait cela adorable. 


En cette veillée du mois de juillet, Iria allait bientôt avoir 7 ans. Elle était née un 7 juillet. Des festivités avaient été organisé pour les nouveaux arrivants, et les Tokito qui habitaient non loin du village, quoiqu'un peu reculés dans la forêt, étaient présents. 

Les grands-parents d'Iria, heureux de revoir d'autres membres de leur famille, avaient convié tout le village, si bien que bientôt, presque tous s'étaient regroupé autour de la fille aux cheveux blancs. 

Parmi cette foule,  une petite silhouette au long cheveux noirs se dressé à côté de son double, un autre petit garçon qui lui ressemblait trait pour trait. C'était normal, pour des jumeaux. L'un râlait d'avoir été trainé jusqu'ici, argumentant qu'il y avait mieux à faire. Alors, son frère avait entreprit de plaider en faveur des festivités. Il avait essayer de le convaincre de s'amuser. 

Et puis... son attention toute entière se tourna vers les douces notes qui se jouaient non loin d'eux. Elles étaient porté par le vent, ces paroles gracieuses qui virevoltaient. Le plus doux des jumeaux semblait happé par cet air enivrant, si bien qu'il arrêta d'essayer de convaincre son frère. Ce dernier regardait son jumeau avec un air étrange, mais il avait bien compris la raison de son absence. La chanson que cette voix mystérieuse chantait, bien qu'elle ne fut déformé par le manque de maîtrise du japonais par son interprète, était l'un des chants favoris de Muichiro. 

Les deux enfants se rapprochèrent de la source de cette voix, accompagnés de leurs parents. Ils s'arrêtèrent, non loin de la belle à la crinière blanche. 


Les yeux du plus jeune des jumeaux se fixèrent sur elle. Elle qui paraissait chanter avec tant d'aisance. Qui semblait s'amuser, qui bougeait au rythme des mots, qui avait conquis la foule autour d'eux. 

Retrouvé... ou perdu à jamais. (Muichiro Tokito X OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant