Chapitre 10

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Lucas arriva à l'aérodrome de la famille Pellizarri. L'avantage d'être riche n'était pas aussi déplaisant. Il entra dans tarder dans le jet privé. Ce qu'il avait apprit sur son père aujourd'hui le faisait regretter d'avoir le même sang que lui. Il était décidé à y mettre en terme. Son père avait la chance d'être mort ou sinon il allait le cribler de balle.

Véronica et Kelly arrivèrent devant la maison des parents de Kelly en un temps record. Elle descendit et exhala un soupir de soulagement. Kelly avait une conduite suicidaire. Elles avaient eu comme toujours plusieurs amendes avant d'arriver ici mais cela ne semblait pas intimider Kelly. Elles furent accueillis par la gouvernante et nounou de Kelly.

- Ma petite chérie, lança celle-ci.

- Je suis heureuse de te voir ma chère Rima, tu m'as tellement manqué, fit Kelly en l'enlaçant.

- Je suis heureuse de te voir aussi, fit celle-ci.

Elles entrèrent ensemble dans le salon et trouvèrent les parents de Kelly en pleine discussion avec Marcello Villarreal, un homme que Kelly détestait au plus haut point. Véronica ne comprenait pas au début mais finit par se faire une idée vu les regards de concupiscence qu'il leur lançait à chaque fois qu'elles le croisait. Kelly courru se jeter dans les bras de ses parents après avoir fusillée Marcello du regard.

- Toi aussi tu nous a manqué, dit son père en riant.

- Bonjour monsieur et madame Scott, les salua Véronica.

Kelly se détacha enfin de ses parents et laissa Véronica les saluer convenablement.

- Véronica, j'ai déjà dit qu'il n'y avait pas de formalités entre nous voyons. Appel moi Laura, se plaignit la mère de Kelly.

- ET c'est pareil pour moi, ajouta son père.

- Je crois que ça sera difficile, souffla Véronica.

- Mais pas impossible, intervint Marcello avec toujours ce regard pleins de mauvaises intentions.

Kelly se tourna vers lui et lui lança un regard noir.

- On se passera de vos avis monsieur, lâcha Kelly.

- Kelly enfin, soit polie. La gronda sa mère.

- Je crois qu'elle a raison, intervint son père.

- Merci papa, fit Kelly en défiant Marcello du regard.

- Je crois qu'on n'en a fini Marcello, tu peux te retirer.

C'est avec une rage contenu que celui-ci se leva un faux sourire aux visage et sortit.

- Je me demande bien comment tu peux encore travailler avec ce type papa. Lâcha Kelly.

Son père sourit et la regarda tendrement. Véronica aurait tellement aimer connaître le sien.

- Tu sais ce qu'on dit chérie, soit proche de tes amis mais soit encore plus proche de tes enemis, la seule manière de les vaincre est de les avoir tout proche. Répondit le père de Kelly.

Sans le savoir, il venait de donner à Véronica une bonne idée qu'elle garda au fond de sa tête.

Le jet privé de Lucas atterri sur le sol français. Il sortit à la hâte et monta dans la voiture qui l'attendait déjà . Il n'avait pas assez de temps car il devait vite retourner à Moscou pour accueillir son frère qui arrivait ce soir même. Il gara devant l'endroit et sortit du véhicule. Cela faisait longtemps qu'il n'était pas venu ici. Il ouvrit son coffre et sortit sa malette d'arme. Il en avait deux chargée d'armes. Il les traîna jusqu'à un endroit et sortit trois pistolets qu'il rangea dans les poches de son pantalon. Il referma soigneusement les malettes et entra dans le bâtiment. Il trouva un vieil ami de son père entouré d'une horde de jeunes filles de tout âge. Cela lui donna la nausée en sachant bien ce que son père et lui faisaient avant que celui-ci ne meure et aussi ce qu'il continuait de faire après la mort de son partenaire.

- Qui vois-je ? Lança Jean Pierre Rosier. Mon petit Lucas José Pellizarri, cela fait si longtemps qu'on ne t'avait pas vu par ici.

Lucas s'approcha d'une démarche lente et volontaire. Jean Pierre se leva et lui indiqua son bureau. Lucas le suivit.

- Dis moi que puis-je faire pour toi ?

Lucas regarda le siège qu'il lui indiquait mais refusa de s'asseoir. Il n'avait d'ailleurs pas assez de temps.

- Dis moi ce que ça te ferai si ta fille Lucie se faisait enlever et qu'on l'obligeait à se prostituer ? Demanda subitement Lucas.

Jean Pierre blêmit mais essaya de se donner un semblant de courage. Lucas sortit son arme et se mit à le caresser doucement.

- Tu sais s'il y a une chose que je déteste dans ma vie ce sont les violeurs, je les déteste du plus profond de mon cœur. Toi et mon père êtes les pires personnes que la terre puisse porter. Non seulement vous faites des trafics d'organes mais aussi de la traite des femmes. Vous arrachez des jeunes filles à leur famille et vous les envoyez se prostituer contre leur gré. Roberto Pellizarri est mort trop tôt mais toi tu vas souffrir et crois moi même l'enfer ne pourra pas t'accueillir.

Jean Pierre sourit à Lucas . Il le narguait. Il appuya sur un bouton mais celui-ci semblait être bloqué. La panique le gagna très vite car il savait de quoi était capable Lucas Pellizarri.

- Ne te fatigue pas très cher, tu oublies que j'ai des hommes partout sur la planète et à l'heure qu'il est, ils sont en train de nettoyer toutes vos maisons closes implanté partout car j'ai toutes vos adresses. D'autres sont ici et sous mes ordres. J'ai déjà tué tous tes hommes qui te protégeait. Je dois remercier lui qui a eu l'idée de mettre des silencieux sur les armes. Son invention est une pure merveille, j'ai déjà tout nettoyer avant de te rencontrer et toutes les filles enfermées ici ont été libérées.

Lucas se rapprocha de lui et le saisi par les cols.

- Quant à toi, tu vas souffrir, crois moi que tu vas regretter d'être né.

Jean Pierre se mit à suffoquer mais Lucas n'en avait rien à faire. Il sortit lui mit une meule au cou et le traîna jusqu'au dehors. Il fit exploser les bombes qu'il avait mit dans tout le bâtiment quand il vérifia qu'aucune fille ne s'y trouvait. Quand à Jean Pierre, il décida de l'emmener à Moscou car il allait lui faire subir un traitement spécial , un traitement très très spécial à la manière des Pellizarri.

L'Intrigant Étudiant ( Saga Des Pelizarri 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant