Will it matter when I'm gone | Peter Parker

𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚘𝚗𝚣𝚎

Bonne lecture ! 

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 — Pourquoi il ne va pas mieux ?

— Stark...

— Vous l'avez opéré ! Son cœur bat normalement, les brûlures sur son visage, son torse et ses jambes rétrécissent, son corps fait son boulot, alors pourquoi il ne va pas mieux ?

— J'ai fait ce que je pouvais, maintenant ça ne dépend plus de moi. Ni de personne, d'ailleurs.

— Il ne peut pas rester ici. Je ne vais pas le laisser là, à simplement attendre.

— Il n'y a rien d'autre à faire.

— Il y a plein de choses à faire. Si vous restiez ici au lieu de partir à chaque fois, on aurait pas besoin de réveiller tout le bâtiment chaque fois que ses stats plongent et qu'il passe à deux doigts de la mort !

— Tony, calme-toi...

— Non ! Il peut voir des choses, il peut savoir ce qu'il faut faire pour que Peter s'en sorte ! Mais il ne dit rien, il se contente de faire le médecin alors que c'est un foutu sorcier !

— Ma présence ne changerait rien.

— Je vais l'emmener. Il n'a pas besoin de rester ici, ça ne change rien. Autant qu'il soit... entouré. Il peut être déplacé, n'est-ce pas ? Doc ?

— Emmenez-le où vous voulez.

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— C'est plutôt beau ici.

Une voix plus douce.

— Je ne pensais pas pouvoir y arriver. Je ne voulais pas laisser Tony Stark s'occuper de tout, mais qu'est-ce que je peux faire ? Tu as le droit à ce qu'il y a de mieux, et cet endroit est vraiment beau. C'est paisible. Je n'ai pas vu M. Strange depuis un moment, mais il y a des docteurs presque tout le temps.

C'est silencieux.

— J'ai dû laisser les affaires de Ben à New York, et Tony Stark nous héberge tous les deux, maintenant. Tant que tu es aussi loin, je ne peux pas simplement... continuer à travailler. Et je ne pouvais pas abandonner le garage dans lequel ils ont mis toutes nos affaires, toutes les affaires des familles entières qui ont disparu dans notre immeuble, donc j'ai accepté son aide. Oh, j'ai pris quelques petits trucs, pour ne pas être trop seule, mais tu me manques, tu sais ? Parfois j'y pense, et je suis tellement en colère... je suis si fière, et si en colère. Oh, Peter, tu es un garçon incroyable, mais jamais j'aurais souhaité ça pour toi. Je voudrais juste que tu guérisses, mais même là... comment oublier tout ça ?

C'est triste. Un peu humide.

— Tu n'es qu'un garçon. Tu es mon garçon. J'en veux à chacun d'entre eux de ne pas t'avoir protégé. Quand tout s'est arrêté, je n'ai pas pensé une seule minute au fait que je pourrais ne plus te voir. Ils sont presque tous rentrés. Mais toi, tu...

Il y a des bruits. Il entend les voix, mais il n'entend pas les intonations, tout ce qu'il y a autour.

— J'ai eu la chance de disparaître pendant cinq ans, je ne sais pas ce que j'aurais fait sinon. Il n'y a plus que toi, Peter. Si j'étais resté sans toi, je...

Un pique de douleur. Quelque chose de discret.

— Je sais que si tu ne l'avais pas fait, on se serait peut-être pas ici, mais...

Une douleur. Qui grandit.

— Mais peut-être que quelqu'un d'autre l'aurait fait. Ça n'avait pas besoin d'être toi.

Qui grandit. Grandit. Grandit.

— Peter ?

Ça brûle. Ça déchire. Quelque chose en lui est en feu.

— Peter ? Oh, mon dieu Peter. Quelqu'un ! Quelqu'un. !

Et quelque chose en lui se sent coupable. La douleur l'attrape, l'efface.

Puis disparaît.

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