I wanna be yours ( french version)

Fluorescent

« Pourquoi tu ne nous l'as pas dit ? »
Les yeux de Jamie voletèrent autour de la table.

"J'allais le faire, mais vous vouliez tous célébrer et je serais le plus gros buzz kill au monde."
Les yeux de Nick s'adoucirent. Sa voix aussi.

"Je suis tellement désolé. Je ne savais pas."
Collin a pris une autre gorgée de bière.

"C'est bon," inspira Jamie. « Les choses sont ce qu'elles sont. »
Nick s'appuya contre le tableau rougeâtre derrière lui.

« Je ne voulais pas hausser la voix . »

"Je sais." Jamie a fait un doux sourire. "Alex et moi avons parlé dans le bus. Il a pris de bonnes décisions. Je pense ... à partir de maintenant."

Alex et moi avons établi un contact visuel. Collin secoua la tête.

"Alors pour être honnête, je pensais que nous allions célébrer notre percée publicitaire. Je suppose que nous célébrons votre percée en tant que groupe. Comme c'est sentimental. Prenons plus de verres!"

Jamie rit en se frottant le nez. Ses yeux avaient l'air douloureux.

"À votre santé!"

Collin a apporté sa bière et a affronté des verres. Son emprise s'est relâchée et la majeure partie de la boisson a fini par être éclabousser sur moi. Les dents de Nick bouillonnaient. Je me levai, ma chemise accrochée à ma ceinture, riant pour apaiser la tension.

"C'est bon. Je reviens tout de suite."

La chemise a dégoutté alors que je marchais vers les toilettes et j'ai entendu la porte battante se fermer derrière moi. J'ai essayé de faire sortir toute la bière à l'ourlet et je l'ai rincée à l'eau. Je ne sais pas si cela allais aider , mais ça valait le coup. Je me sentais un peu en désordre, dans tous les sens du terme. Et Jamie avait raison : Alex et moi aurions besoin d'un peu plus d'honnêteté.

Je me suis lavé les mains, frotté la chemise avec une serviette en papier et j'ai essayé de fixer mes cheveux dans les miroirs rouillés. Contrairement au restaurant, les toilettes étaient lumineuses et fluorescentes et décorées de lumières scintillantes le long des miroirs et d'une touche étrange, mais appréciée. La tuile ci-dessous était dure sur la plante de mes pieds.

C'était étrange de regarder la fille qui croisait mon regard. Elle était une personne différente il y a quelque temps. Le bourdonnement des lumières au-dessus était le seul bruit émis, jusqu'à ce que la porte des toilettes s'ouvre et me fasse sursauter. Alex. J'ai arrêté d'essayer de sécher ma chemise, un sourire regrettable sur les lèvres.

« C'est la salle de bain des filles, ou tu ne pouvais pas lire le panneau ? » ricana-t-il en fourrant ses mains dans ses poches.

« Pourquoi n'as-tu pas voulu me le dire ? »

« Te dire quoi ? »

« A propos de la haine que tu recevais, » dit-il doucement, gentiment.
Les lampes fluorescentes bourdonnaient et je gardais la bouche fermée. Mes épaules haussèrent les épaules.
"Tu peux me faire confiance, tu sais."

« Si je disais quelque chose, tu allais juste te fâcher inutilement. Comme tu l'as fait. »

"J'avais des raisons de le faire." Alex inclina la tête et écarta les lèvres. Ses pupilles étaient dilatées.
"J'ai eu peur depuis le début que cela se produise. Je sais à quel point certaines des choses que les gens peuvent dire sont terribles."

« Je sais qu'ils peuvent aussi être terribles. Mais je ne peux pas corriger ce que tout le monde dit – pourquoi essayer de corriger ce qu'ils disent quand je suis une cible ? » Je haussai à nouveau les épaules. "De plus, je suis loin d'être parfaite. Je devrais apprendre à accepter les critiques."

"Ils ne peuvent pas critiquer ce qu'ils ne savent pas. Et personne ne te connaît assez bien pour cela," at-il frissonné. « Mais moi je veux te connaître, et cela nécessite que tu me dises tout ce qui te dérange. »

Les lumières n'arrêtaient pas de bourdonner, comme elles le faisaient sous l'aire de restauration. J'ai roulé sur mes talons.

« Je peux te le dire, mais pourquoi t'accabler de chaque petit problème non pertinent ? »

"Je veux les entendre." Alex se rapprocha.
"Je peux essayer d'aider."

"Comment?" La chemise a dégoutté une fois sur ma chaussure. « Et si je ne pense pas que ce soit un problème aussi grave que toi ? »

"C'est parce que je sais ce que ça peut faire à quelqu'un. Ils pourraient ne pas t'atteindre maintenant, mais ce genre de mots a du pouvoir."

"Et s'ils le font, je peux les gérer moi-même. Je ne suis pas une enfant."

"Tu as raison," dit Alex, se rapprochant une fois de plus. "Tu n'es pas une enfant. Mais même une femme aussi forte que toi a besoin de soutien."

Je ne savais pas que j'étais si près du mur quand je me suis penché en arrière et que je pouvais le sentir derrière moi. Mon souffle sorti bruyamment.

« Je ne voulais vraiment pas te le dire parce que je sais que ça t'inquiétait. Je déteste te voir bouleversée. »
Ses lèvres remontèrent lentement.

"Et je déteste aussi te voir bouleversé. Promettons-nous d'être plus honnêtes l'un envers l'autre."

Mon esprit s'agitait encore. Du coton remplissait ma bouche, c'était difficile à avaler.

« Alors, je peux te demander quelque chose ? » Alex a posé une main sur le mur près de mon visage. Il était dangereusement proche.

"N'importe quoi, chérie."

« Est-ce qu'Arielle t'appelle souvent ? »

Quelque chose a traversé ses yeux. Mon cœur bondit dans ma poitrine alors qu'il souriait.

« Ah, alors tu es jalouse ? » J'ai ricané.

"S'il te plaît."

« Alors pourquoi mentionner mon ex ? »

La nuque me démangeait. Je ne savais pas comment répondre. Les lumières étaient vraiment intimidantes – ou était-ce le garçon en face de moi ?

"Est-ce qu'elle l'a fait ?"

« Elle a essayé. Je ne réponds plus. »
Ma voix est calme.

« Mais tu es passé à autre chose ? »

Alex se pencha en avant jusqu'à ce que sa bouche soit près de mon oreille, son souffle chaud. Je pouvais sentir le sourire narquois sur ses lèvres.

« Leah, elle a de bonnes raisons d'être jalouse. »Ma poitrine se souleva plus vite. Le sang me monta à la tête. "Alors la réponse est oui, chérie, j'ai définitivement évolué."