Chapitre 10:
POV Ryder"Your eyes, your eyes hold everything my soul thirsts for"
-Perry Poetry.Je la tiens enfin dans mes bras, son corps contre le mien, si près de moi. Je la sens à peine, elle pèse si peu. Pourtant, pendant ses dix jours de captivité, je l'ai nourri grâce à des perfusions. Je ne pouvais pas la réveiller tant que tout n'était pas prêt à la perfection. Aujourd'hui était le grand jour, la belle au bois dormant, c'est enfin réveiller de son long sommeil, seulement ce n'est pas le baiser du prince charmant qu'elle va recevoir, bien au contraire.
Je peux sentir sa chaleur contre mon torse, seule la fine barrière de nos vêtements m'empêche de sentir sa peau contre la mienne. Je me rappelle de la douceur de sa joue, cette joue que je voulais toucher depuis que je l'ai vue. Rien que d'y repenser, je peux ressentir une décharge de désir parcourir mon corps.
Je me penche légèrement en avant, plongeant mon nez dans ses cheveux. J'inspire l'odeur douce de son shampooing à la vanille. Je relève la tête, mes yeux scrutent son visage puis, mon regard tombe sur son cou, marqué par la trace de ma main. En regardant ma marque sur elle, je sens le besoin de la faire mienne couler dans mes veines. Un grognement traverse la barrière de mes lèvres. Je reporte mon attention sur elle, avant de me laisser emporter par ma folie. Son visage si paisible sans aucune trace de peur, sans aucune trace d'angoisse. Le pli sur son front, quand elle panique à disparu. La peur dans ses yeux n'est plus là.
En la serrant contre moi, je monte les escaliers sombres de ma cave. Cet endroit obscur que je connais par cœur, que je connais sur le bout de mes doigts. Mes yeux se ferment en sentant mon odeur préférée, celle de cuivre, celle du sang.
Je continue de grimper tout en la tenant entre mes bras. Je ne suis jamais tombé dans ces escaliers, même si on ne peut rien voir. Il n'y a ni fenêtre, ni interrupteur pour allumer une lampe. Il n'y a jamais de lumière, toute chose produisant de la lumière a été condamné. Cet endroit est froid et sombre, comme moi. Cette pièce pourrait s'appeler ma salle de jeu, mais je ne pense pas que ce soit le bon terme pour décrire les activités auxquelles je me préoccupe.
Arrivé en haut des escaliers, j'entrouvre la porte qui n'a été à aucun moment fermée. À tout moment, elle aurait très bien pu partir, même si elle ne serait pas allée loin. Elle aurait pu s'échapper, mais la peur a joué d'elle et l'a gardé près d'elle. J'aurais aimé qu'elle réussisse à affronter cette peur qui tétanise ses muscles. J'aurais aimé voir l'espoir dans ses yeux quand elle aurait remarqué que la porte était ouverte. J'aurais voulu voir ce qu'elle aurait fait ensuite. Est-ce qu'elle serait partie en courant vers la sortie ou alors est-ce que sa curiosité aurait pris le dessus et aurait-elle visité les lieux ? Malheureusement, je n'aurais jamais de réponse à mes questions.
J'ouvre la porte complètement et la lumière m'éblouit. Par moments, j'oublie à quel point il fait sombre en bas. Je continue de la tenir contre moi, sa tête repose sur mon torse et ses bras reposent contre son buste. Je passe devant la cuisine vide avant d'arriver en bas des escaliers qui mènent à l'étage. Je monte les marches les unes après les autres. Je longe ensuite le couloir et je tourne à droite. Enfin, j'arrive devant, la porte de sa chambre qui est au fond du couloir.
Je retire une de mes mains de son corps pour pouvoir ouvrir la porte mais au moment où je l'enlève sa chaleur me manque. J'appuie sur la poignée et je repose ma main où elle doit se trouver. Je donne un petit coup de pied dans la porte pour qu'elle s'ouvre en grand. Je me déplace jusqu'au lit où je la dépose. J'allais me retourner pour partir lorsque je remarque ce qu'elle porte. Ses vêtements sont déchirés et sales. Je ne voudrais quand même pas salir les draps.
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A psycho's love obsession
Romance𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟙 La seule chose que Cassy Woods voulait c'était finir son enquête mais rien ne s'est passé comme elle se l'imaginait. Mais comment aurait pu-t-elle savoir que sa vie allait changer du début à la fin ? Comment réagir face à l'inconnu ? Cas...