A psycho's love obsession

-Chapitre 29-

Chapitre 29:
POV Cassy

"Are monsters born ou created ?"
-Anonyme.

3ème Jour

J'ai mal à la tête, c'est comme si j'avais la gueule de bois, mais dix fois plus intenses. Comme si un marteau me frappait le crâne aussi fort que possible. Je serre les dents face à la douleur. Je ferme mes paupières, mais la douleur ne s'arrête pas. Quand je vais pour poser ma main sur ma tête, quelque chose me l'empêche. J'essaye de tirer, mais mes bras sont bloqués. Je ne sens plus mes membres. J'ouvre doucement les yeux pour comprendre pourquoi je n'arrive pas à contrôler mes bras. Dès que j'ouvre les paupières, je vois des taches noires, je cligne des yeux pour les faire disparaître. Je lève la tête et c'est là, que je me rends compte que mes mains sont attachées à l'aide de menottes. Je rabaisse ma tête et regarde le mur en face de moi. Mais où est-ce que je suis ?

La première chose que je vois est la table en face de moi, je tourne la tête sur le côté pour voir ce qui m'entoure.

- Aïe, dis-je en bougeant la tête sur le côté.

Je n'arrive pas à voir ce qu'il y a derrière moi. J'essaye de tourner la tête, mais je suis bloqué. Mon cou me fait souffrir. Fais chier. J'observe la pièce pour une issue, mais il n'y a rien à part la porte sur le côté de la pièce. Si seulement je pouvais détacher mes mains de ses menottes. J'enroule la chaîne des menottes autour de mes poignées et j'essaye de me soulever. Mes bras me brûlent, mon corps souffre. Je relâche mes muscles. Je lève la tête pour avoir une meilleure vue sur les menottes. Il n'y a rien n'a faire le seul moyen de sortir de ces engins, c'est avec la clé. Si ça avait été un ancien modèle, j'aurais pu contourner le système, mais malheureusement, cela ne l'est pas. Je pourrais me casser le pouce, mais je ne suis même pas sûr que ça marcherait avec ces menottes-là.

Pour m'occuper l'esprit, je regarde chaque recoin de cette pièce. Il n'y a rien, elle est vide. Les murs sont tachés. Je n'ai aucune envie d'où proviennent ces tâches. Il doit y avoir une fenêtre derrière moi, car de la lumière est projetée dans la pièce. Il y a une odeur d'humidité et de refermer. La nausée monte dans ma gorge, j'essaye de la contrôler pour ne pas vomir. Une fois calmé, je repars à mon exploration. Mes bras deviennent de plus en plus douloureux. Mes émotions sont chamboulées. Je ne sais pas si j'ai envie de pleurer ou si j'ai envie de faire éclater la rage qui sommeille en moi. Je pense que j'aurai choisi la première option avant, mais maintenant, je voterais plutôt pour la deuxième. Est-ce que je suis en train de devenir folle ?

Je ne sais pas depuis combien de temps, je suis debout. Depuis combien de temps est-ce que j'ai disparu ? Est-ce que Ryder me cherche ? Est-ce qu'il est content d'être débarrassé de moi ? C'est ironique de se faire kidnapper et attendre son autre kidnappeur pour venir te sauver, me souffle ma conscience. Ta gueule, lui répondis-je. Même si elle n'a pas vraiment tort. J'ai l'impression de devenir folle.

Mes jambes flanchent. Mon poids appuie sur les menottes, elles rentrent dans ma chair endolorie. Un cri sort de ma bouche. J'essaye de me remettre correctement sur mes pieds. J'ai envie de pleurer, mais la rage est bien trop forte. Je suis fatigué, blessé, en colère. Mon corps me supplie de m'allonger. Je n'ai plus de sang dans mes bras. La porte s'ouvre en grinçant. Je porte mon attention sur celle-ci, en essayant d'oublier mon corps douloureux. Avan rentre dans la pièce habillée avec un t-shirt blanc et un jean noir. A la vue de sa tête, un frisson me parcourt l'échine. Ses cheveux sont coiffés avec perfection, je voudrais les décoiffer pour voir la colère sur son visage. Je ne l'ai jamais vu en colère. Si ? Je ne sais plus.

- Coucou mon ange. J'espère que je ne t'ai pas trop manqué, me susurre-t-il.

Mon visage se crispe à entendre son petit surnom. Je ne prends pas la peine de répondre à sa question. Il s'approche de moi accompagné de son sourire habituel. Il me détaille.