-Chapitre 41-

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Chapitre 41:
POV Cassy

"HAPPY ENDING? SORRY, WE AREN'T IN DISNEY."
-Arati Prajapati.

Quelques heures plus tard.

Je ne sens pas Ryder à côté de moi, ses bras ne m'entourent pas. Il doit sûrement déjà être levé. Je plonge mon nez dans l'oreiller à la recherche de son odeur. J'inspire, mais je sens seulement l'odeur des draps propres. L'odeur la lessive, l'odeur de fleur. J'inspire et j'expire cette odeur qui me rappelle le passé. Je tourne la tête sur le côté sans ouvrir les yeux, je tâtonne le lit pour vérifier que Ryder ne s'y trouve pas.

Il n'est pas là, je me sens seule sans lui près de moi. J'ai envie qu'il me serre contre lui. J'ouvre les yeux, mais il fait noir. Je ne vois rien. Quelle heure est-il ? Je roule sur le côté de Ryder et tâtonne pour essayer de trouver son téléphone sur la table de nuit. Je ne le trouve pas, il a dû sûrement le prendre en se réveillant. Je me rappelle ce qu'on a fait hier.

Après avoir couché ensemble dans le sous-sol, nous sommes remontés dans la suite où on n'a pas remis le couvercle. Ryder n'arrêtait pas de me répéter que je lui appartiens. J'avais l'impression qu'il me cachait quelque chose. Après ça, Ryder n'arrêtait pas de me tenir contre lui, il mémorisait chaque centimètre carré de ma peau. Il y avait un certain voile sur ses yeux, mais je n'ai pas pu l'analyser très longtemps, car sa bouche s'est fondue sur la mienne et après, je me suis endormi avec le cœur léger.

Je regarde la chambre bizarrement, elle me parait plus petite. Je me relève me mettant assise sur le lit. Je passe ma main dans mes cheveux pour dompter ma chevelure après cette nuit pas très calme. Je peux sentir mes joues chauffer en repensant à tout ce qui s'est passé. Sa bouche sur ma peau. Ma peau ne s'enflamme rien que d'y repenser. Je me rappelle le moment où il a prononcé, je t'aime. Mon corps s'était envolé. Je n'arrive pas à croire qu'il l'a dit, je sais qu'il m'aime, il me l'a montré des milliers de fois, mais entendre ces mots de sa bouche, c'était magique en quelque sorte.

Je suis surprise d'avoir été capable de torturer quelqu'un et d'y prendre du plaisir. Quand j'ai vu Ryder le faire, j'ai tout de suite voulu savoir ce qu'il ressentait quand l'allumette entrait en contact avec la peau d'Avan. À aucun moment, je n'ai voulu partir. Je n'ai pas eu peur de lui, je n'ai pas peur de cette partie sombre à l'intérieur de lui. Je l'ai accepté.

Je pose un pied par terre, le carrelage est congelé. Le carrelage, répète mon cerveau. Le carrelage ? Mais il n'y pas de carrelage dans la suite. Je pose mon deuxième pied sur le sol et je me lève du lit. Je pose une main sur le mur qui se trouve à ma droite, je la fais glisser le long du mur pour essayer de trouver l'interrupteur. Mes entrailles se tordent, j'ai un mauvais pressentiment. Aller Cassy.

Ma main glisse sur la surface, je fais attention où je pose mes pieds. J'avance un pied après l'autre. J'ai envie d'appeler Ryder, mais là, je n'arrive pas à parler. Ma main tombe sur l'interrupteur. J'inspire un grand coup et je l'allume. La lumière éblouit mes yeux qui ne sont pas habitués. Des points noirs viennent brouiller ma vision. Je cligne des yeux pour y voir claire, je les ouvre.

Ma main se pose sur mon cœur, j'ai l'impression de m'être pris une gifle. Non, ce n'est pas possible. Je recule jusqu'à ce que mes talons touchent le mur, mon corps glisse le long du mur. Et si ? Non. Je ne veux même pas formuler cette pensée par peur que ça soit vrai. Est-ce qu'il m'a dit, je t'aime pour ça ? Je secoue la tête, je n'arrive pas à y croire. Non, non. Il n'a pas fait ça. J'espère qu'il est dans le salon, ma gorge se serre d'émotion. Je me relève sur mes jambes flageolantes. Je me mets à sa recherche dans cette maison que je connais si bien.

- Ryder, criais-je d'une voix brisée.

Aucune réponse. Non. Dis-moi que je me suis trompé, qu'il n'a pas fait ce que je pense. Mon cœur souffre, il se serre. Je continue de fouiller dans chaque pièce. Je n'arrive pas à y croire. Mais il n'est nuls part. J'arrive dans le salon et aucune trace de lui.

A psycho's love obsessionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant