A psycho's love obsession

-Chapitre 32-

Chapitre 32:
POV Ryder

"Go ahead, underestimate me"
-Steve Maraboli.

À l'arrivée de mes hommes, je leur ai attribué un rôle pour que les recherches avancent au plus vite. Il faut que je retrouve mon oiseau le plus rapidement possible. Cela fait maintenant 1 semaine qu'elle a disparu. Je n'arrive pas à faire sortir les mots d'Avan de ma tête. Je n'arrive pas à oublier qu'il a goûté mon oiseau, il l'a touché. Il a fourré sa langue dans ce qui m'appartient, mais surtout qu'il l'a fait sans son consentement. Je serre mes poings tout en essayant de me calmer. Un goût amer se propage dans ma bouche rien qu'en pensant à sa bouche contre celle de mon oiseau qui se débat. J'ai besoin de rester calme pour réussir à penser lucidement. Il faut que je mette cette rage qui bat en moi de côté, enfin pour le moment. Dès l'instant, où je retrouve mon oiseau, je pète la gueule à Avan.

Trois de mes hommes sont partis à la recherche de Cassy, ils fouillent l'hôtel de haut en bas. Toutes les pièces sans exception. Je ne veux pas qu'ils ratent une seule pièce, car cette pièce pourrait bien être la pièce où se trouve mon oiseau. Mes jambes n'arrêtent pas de bouger, je voudrais me lever de cette putain de chaise et raser ce putain d'hôtel pour la retrouver. Je triture les mèches de mes cheveux pour essayer de calmer cette chaleur en moi qui demande juste à exploser.

J'ai confiance en mes hommes. Je sais qu'ils ne feront pas de faux pas, qu'ils suivront les ordres aux pieds de la lettre. Mark, mon tireur d'élite, est placé sur l'immeuble d'en face, il regarde à travers les fenêtres. Il observe les petits secrets de chaque client. L'homme qui trompe sa femme avec une pute. La prostituée du coin. Le violeur qui ramène ses victimes. Chaque personne de cet hôtel a un petit secret. Il peut être normal comme il peut être sombre. Très sombre. Parfois, on passe devant une maison et on ne peut pas s'empêcher de jeter un coup d'œil par la fenêtre. Juste un petit coup d'œil pour voir ce qui se passe.

Je pianote sur mon téléphone, j'envoie une copie de la carte de l'hôtel à Mark et aux autres. Je pose mon téléphone sur le bureau en face de moi en faisant attention de bien avoir vu sur l'écran au cas où je recevrais un message. J'agrippe le bord du bureau et je tire pour me rapprocher de l'ordinateur. Je bouge la souris pour allumer l'écran, il n'y a même pas de mot de passe. J'appuie sur entrer et je tombe directement sur les caméras de surveillance. Je peux voir mes hommes qui travaillent.

Je sélectionne les horaires de visionnage à partir de deux heures du mat, à peu près à l'heure où elle doit avoir disparu. Toutes les caméras allumées durant ses horaires apparaissent à l'écran. Je ne vois aucun signe de Cassy. Je clique sur play pour lancer les vidéos. Je détaille chaque écran avec attention pour ne rater aucun détail.

Sur la caméra en haut à gauche, apparaît Avan en sortant de l'ascenseur, il passe une de ses mains dans ses cheveux roux. Il sourit comme un fou. Il me donne envie de vomir ce que je n'ai pas mangé. Il prend le couloir qui se dirige vers la suite. En regardant la vidéo, je ne peux pas m'empêcher de tapoter mes doigts sur le bureau comme si j'appréhendais la suite. J'ai envie de me lever de la chaise et de remonter à la suite pour retrouver mon oiseau, mais il n'y est pas. La seule personne qui se trouve dans la suite à l'heure actuelle, c'est la femme de ménage que Cole a envoyée.

Il a disparu du champ de vision de la caméra, je regarde la caméra juste en dessous. Je le vois arrivé devant la porte, il toque et recule d'un pas. Il patiente puis se remet à toquer. Il atteint, puis recommence. Cette fois-ci, il toque plusieurs fois à la suite. C'est là, que la porte s'ouvre laissant apparaître Cassy. Ses yeux sont légèrement fermés, elle devait être en train de dormir. Mes yeux tombent sur sa tenue, ses jambes sont dénudées et le seul tissu qui la couvre est l'un de mes t-shirts noirs. Si ça avait été moi qui l'aurais découverte, j'aurais été fou de joie qu'elle porte cette tenue, mais à ce moment-là, j'aurais préféré qu'elle porte une combinaison de ski pour dormir.