A psycho's love obsession

-Chapitre 31-

Chapitre 31:
POV Cassy

"Face of an angel, mind of a killer"
-Harley Quinn.

4ème Jour

Mes muscles sont endoloris. Mes yeux se ferment et se rouvrent. J'ai envie de dormir, mais à chaque fois que mes muscles se relaxent, le métal des menottes s'enfonce dans mes poignets. Je n'ai pas réussi à dormir de la nuit. Mes paupières sont lourdes, j'ai envie de laisser mon corps tomber et m'endormir. Mon sang ne circule plus dans mes bras. J'ai des fourmis partout dans le corps. J'ai froid, mon corps est recouvert de chair de poule. Je n'ai rien pour me couvrir, l'air frais caresse ma peau. Je frissonne, mes lèvres tremblent.

Lorsque je bouge, je peux sentir les plaies sur mon ventre qui se décollent. Si je ne bouge pas, je ne les sens pas. Je baisse les yeux pour jeter un coup d'œil à mes entailles. Mon ventre est recouvert de sang séché. Mon buste est repeint en rouge. J'espère que les plaies ne sont pas infectées, enfin, elles ne font pas spécialement, mal donc c'est sûrement bon signe.

Mes entrailles se tordent à cause de la faim, mon ventre gargouille dans la pièce. Je n'ai pas mangé depuis la soirée casino. Je ne me rappelle même plus si j'avais mangé à cette soirée. Je voudrais me plier en deux pour calmer cette douleur dans mon estomac. Une toux sèche ma râpe la gorge. J'ai soif, mais je n'ai rien à boire. J'avale le peu de salive qui se trouve dans ma bouche. Ma langue est pâteuse. J'ai soif. Je peux toujours sentir le goût de la langue d'Avan dans ma bouche. Rien que d'y repenser la nausée monte dans ma gorge me brûlant l'œsophage. Je crache ma salive à mes pieds pour essayer de faire disparaître ce goût âcre de ma langue.

Je ne compte pas les jours depuis que je suis ici, mais je sais que c'était hier qu'Avan était venu me voir donc cela veut dire qu'il va revenir aujourd'hui. Il faut que je parte, que je m'enfuie, mais comment faire ? Comment m'échapper d'un endroit inconnu ? Comment me libérer de ces menottes ?

Je regarde autour de la pièce, mes yeux tombent sur la table en face de moi. La fameuse table où se trouvent tous les instruments de torture. Je repère un couteau qui pourrait m'aider à crocheter la serrure des menottes. S'il y a bien une seule chose que j'ai appris à la police, c'est crocheter une serrure avec un couteau. Peut-être que cette formation pourrait bien m'être utile aujourd'hui.

Maintenant, il faut que je trouve un moyen pour atteindre la table avec mes pieds. Je tends une de mes jambes pour voir combien de centimètre, il me manque pour atteindre le couteau. J'attrape les chaînes des menottes pour me stabiliser et je lève un de mes pieds restant en équilibre sur mon pied-droit. Je dirais qu'il me manque 20 cm. Je recule jusqu'au maximum et je prends de l'élan pour balancer ma jambe. Elle frôle la table, mais n'atterrit pas dessus. Mes menottes tirent sur mes poignets, je ramène ma jambe vers l'autre. Je recule encore au maximum et je balance ma jambe gauche en priant pour qu'elle atteigne ma cible.

Oui. Elle tombe sur la table, ma jambe droite reste en suspens dans le vide. Je la ramène vers ma jambe gauche pour que les deux pieds se retrouvent sur la table. Putain. Je ne sais pas quand c'était la dernière fois, que j'ai fait du sport. Mes bras se contractent me tenant en équilibre sur la table. Mes abdos se durcissent. De mon pied nu, j'essaye de ramener la lame le plus près de moi sans me couper. Une fois qu'elle est proche du bord, je la coince entre mes orteils. Oui ! J'ai réussi. Je maintiens les chaînes avec mes mains et d'un seul coup, je lève mes deux pieds de la table et je les ramène vers moi. Mais en faisant cela, le couteau tombe au sol. Fais chier ! J'essaye de le récupérer en le faisant glisser vers moi toujours en faisant attention à la lame.

Mon pied touche le manche du couteau. J'y suis presque. C'est bon. D'un seul coup, la porte s'ouvre, je donne un coup sec dans le couteau pour l'envoyer en arrière avant qu'Avan ne le remarque.