Chapitre 20:
POV Ryder"When is a monster not a monster ?"
-Caitlyn Siehl.Je caresse ses longs cheveux soyeux. Ma main passe à travers et ressort, enroulant quelques mèches autour de mes doigts avant de les lâcher. Sa respiration régulière est le seul bruit dans la chambre. Sa tête contre mon torse, se soulève à chacune de mes respirations. Je continue de caresser ses cheveux tout en regardant le plafond.
Je passe en boucle mon programme de ce soir dans ma tête. Cela fait une semaine que nous sommes là, pendant ce temps-là, j'ai observé les moindres mouvements de ma victime et de son côté, ma captive est restée enfermée dans la chambre de l'hôtel. La cicatrisation de ses blessures la fatigue beaucop.
Je reporte mon attention sur mon oiseau. J'enroule une de ses mèches avec mon doigt et joue avec. Je ne peux m'empêcher de l'observer dormir, ses paupières ne bouge, tout son corps est détendu. Quand je suis rentré, elle était déjà endormie. Cela fait une semaine qu'elle ne m'adresse plus la parole, elle m'en veut encore pour les puces.
Je pose mes lèvres sur son front m'imprégnant de son odeur au passage et y déposant un baiser avant de décaler son corps sur le côté. Sa chaleur disparaît aussi tôt de mon corps. Je remets la couverture correctement sur elle pour ne pas qu'elle ait froid. Elle bouge un petit peu pour trouver une position confortable, puis finie par s'immobiliser.
Je saisis une petite feuille de papier, qui se trouve sur la table de nuit, et y griffonne un mot lui indiquant que je suis parti et qu'elle a interdiction de sortir de la suite même si elle sera fermée à clé. Peut-être que cela lui donnera un peu d'espoir pour s'échapper. Sur la feuille, y est inscrit le nom de l'hôtel, peut-être qu'elle essayera de deviner où nous sommes.
Je me lève et pose le bout de papier sur sa table de nuit de son côté du lit. Pas loin, se trouve le téléphone fixe. En me baissant, je sors un couteau de ma poche arrière et coupe les fils. On ne sait jamais si mon oiseau voudrait appeler la police. Cela serait un jeu dangereux vu qu'elle a le nom de l'hôtel. Je range mon couteau, puis je vais dans la salle de bain pour prendre les objets qui coupent. Il n'y a que des rasoirs, je les prends et je les mets dans mon autre poche arrière. Je sors de la salle de bain et je pars dans la cuisine.
J'ouvre les tiroirs et je trouve le tiroir à couvert. Je prends les couteaux ainsi que la paire de ciseaux. Je les mets aussi dans ma poche. J'hésite, est-ce que je devrais prendre les fourchettes ? Finalement, je décide que non. Mais je sais qu'il y en a 5 au cas où elle déciderait d'en voler un.
Je retourne dans la chambre et je vais jusqu'à l'armoire. Je l'ouvre, dedans il y a un petit coffre fort. Je tape le code et j'y place les objets coupants. Au cas où, elle aurait envie de se trouver des armes. Il vaut mieux prendre des précautions avec mon oiseau. Je referme le coffre et la porte du placard.
Je vais vers le lit où se trouve la valise. Je l'ouvre et je prends ma paire de gants en cuir. Je prends un sweat à capuche noir ainsi que mon masque. Ce n'est pas le même masque que celui que j'avais quand j'ai kidnappé Cassy, mais un similaire. J'ouvre un compartiment secret et j'y sors un flingue et des cachets. Je mets l'arme dans la ceinture de mon pantalon et j'enfile le pull.
Avant de sortir, je rabats ma capuche pour dissimuler mon visage. Je ne voudrais pas être filmée par les caméras. Je sors de la suite en fermant à clé la porte derrière moi. Je m'élance dans la direction de la sortie de secours. Je pousse la porte qui mène aux escaliers et les descends d'un pas rapide. Arrivé en bas, je tombe sur une autre porte. Je l'ouvre et sors. Le vent frais de la nuit fouette mon visage. J'inspire l'air gelée qui me brûle les poumons. J'enfile mes gants sans pour autant mettre mon masque. Le temps hivernal se fait de plus en plus ressentir. Nous sommes maintenant début décembre.
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A psycho's love obsession
Romansa𝕋𝕠𝕞𝕖 𝟙 La seule chose que Cassy Woods voulait c'était finir son enquête mais rien ne s'est passé comme elle se l'imaginait. Mais comment aurait pu-t-elle savoir que sa vie allait changer du début à la fin ? Comment réagir face à l'inconnu ? Cas...