✨Parce que tu m'as sauvée (Mikey x Oc)✨(Terminée)

Chapitre 5✨

-:Laissez-la en dehors de ça, elle n'a rien à voir dans mes affaires ! 

-:Alors parle avant que je t'arrache les yeux, pour qui tu travailles ? 

Un long échange de regards entre les hommes s'était mis en place, la goutte de sueur coulant le long de sa tempe. Réfléchissant à ce qu'il allait répondre, il n'avait pas le choix pour ne pas être en danger sa femme.

-: je suis désolée Aerith mais je n'ai pas le choix...murmurait-il soupirant et en fermant les yeux.

A l'entende de ce murmure pas discret du tout, Mikey écarquilla les yeux, ne s'attendent absolument pas à ce que ce soit elle qui fasse des recherches sur lui.

-: qu'est-ce que tu viens de dire ?
Disait-il en se levant d'un coup sec, laissant ses deux subordonnés dubitatif face à sa réaction.

-: la personne qui m'a envoyé, s'appelle Aerith...
-: Encore elle, je savais que ça allait être une fouineuse, j'aurais dû la tuer ce soir-là !
-: Continues et c'est moi qui vais finir par te tuer. Disait-il à Sanzu qui l'agaçait au plus haut point suite à ses paroles, le faisait taire ne sachant pas quoi répondre. Pourquoi elle t'a envoyé fouiner dans nos affaires ?

Rui hésitait, il hésitait est qu'il prenait le risque de lui révéler ses intentions, est ce qu'il vont le tuer même si il leur dit ? Est ce qu'il vont laissez sa femme saine et sauve ? Un long silence s'était installé lors de sa réflexion, ayant perdu la notion du temps après tout depuis combien de temps était-il inconscient attaché à cette chaise dans l'humidité et la puanteur. 

-: Réponds. 

Mikey s'impatientait vraiment, il voulait savoir pourquoi elle cherchait des infos sur lui, surtout que la dernière fois qu'il l'a vue, elle était terrorisée. Est ce qu'elle se serait souvenue de lui et de la soirée où il se sont rencontrés pour la première fois, ces questions titillait fortement sa curiosité, aurait-il trouvé un moyen d'aller la voir sans passer pour un stalker ? Rui inspira fortement et riva son regard vers Mikey dont l'expression trahissait son impatience. 

-: Elle veut retrouver l'assassin de son ex. 

Son expression se crispa sec, son ex qui s'appelait Thoma et qui avait osé se frotter au Bonten et dont Mikey a ôté la vie il y'a trois ans. Elle n'avait pas lâché l'affaire avec cet enfoiré, pour faire sa fouineuse auprès du gang le plus craint du pays, elle n'avait pas froid aux yeux. 

-: Dis m'en plus. 

Son étonnement fit visible sur son visage, lui en dire plus mais qu'est-ce qu'il voulait savoir au juste ? Si il fait ça, il va mettre en danger Aerith encore plus. 

-: Mes intentions envers elle, ne sont pas celles que tu crois alors parles. 

-: Mais Mikey...

-: Toi je t'ai dit de la fermer.

Il s'était assis sur une chaise face à lui, la tête reposée sur les paumes de ses mains avec les coudes appuyés sur ses cuisses, insistant avec son regard. 

-: Qu'est-ce que vous voulez savoir ? 

-: Tout ce que tu sais. 

                                                                                           *** 

 Des rires se faisaient entendre dans tout le couloir de l'hôpital depuis la chambre de Takemichi, Aerith avait terminé son travail plus tôt ce jour, alors elle en a profité pour rendre visite à son nouvel ami. Elle a rencontré ses amis à lui, des amis de son adolescence et a fait leur connaissance, ils paraissaient un peu bizarre aux premiers abords mais l'atmosphère s'était détendue après que la glace ait été brisée par une blague de l'un d'entre eux. 

Ils venaient de tous partir, Aerith s'était demandé combien de temps allaient-ils resté là, elle s'était installé dans le fond de la chambre avec Hina et papotait avec elle. Elle lui a raconté comment ils s'étaient rencontrés tous les deux, ils se connaissent depuis qu'ils sont petits. Elle avait trouvé ça fabuleux. 

-: Tu as su récolté quelque chose ? Demanda Takemichi une fois que toute sa bande soit partie. 

-: Le sujet sur lequel je travaille, il parle de trois disparitions simultanées, le Bonten serait derrière ça. C'est tout ce que j'ai trouvé d'intéressant. Admit-elle en faisant attention à ne pas dire qu'elle avait envoyé quelqu'un faire des fouilles. 

-: Je vois...

-: En tout cas, tu as des amis géniaux ! Sourit-elle. Il se fait tard, je devrais y aller Yuri doit m'attendre. 

                                                                                          ***

-: Tu n'as pas remarqué quelque chose d'intriguant chez elle, comme si elle ne voulait pas qu'on sache quelque chose en particulier...

-: Qu'est ce qui te fait dire ça ? 

-: Ses yeux, elle a beau rire, sourire mais ses yeux la trahissent. 

-: Si elle ne veut pas en parler, c'est son choix de toute façon, tu ne crois pas ? 

-: Si tu as raison. 

Alors qu'elle était sur le chemin du retour, cette fois-ci à pied. Elle sentait le besoin de prendre un bol d'air frais en marchant tranquillement dans les rues de la ville perdue dans ses pensées comme chaque soirs. Elle ne se doutait nullement qu'elle allait avoir une visite en particulier. 

Cette fois, il était seul. Ne voulant pas attirer l'attention sur lui en passant par devant, il entra par la fenêtre arrière, celle de la cuisine. Cette action lui rappela brièvement son enfance, la maison était vide, il n'y avait personne. Sur le coup il fut rassuré et en profita pour faire la visite. Tout était propre et bien rangé, une vraie maniaque se disait-il. Il remarqua qu'elle ne vivait pas seule, elle faisait coloc avec une amie sans doute, lorsqu'il vit qu'il y avait deux chambres très féminine. 

Il avait laissé la lumière du salon allumée et était resté debout dans la cuisine celle-ci dans le noir, accolé contre le plan de travail attendant dans le silence qu'elle rentre. Il est resté comme ça environ 20minutes, perdant patience lorsqu'il entendit le bruit de clés entrant dans une serrure et la porte d'entrée s'ouvrant doucement, il l'entendit retiré ses talons, son manteau et poser ses sacs et râler parce qu'elle sentait un courant d'air froid venant de la cuisine. 

-: Yuri ! Tu n'as fermé la fenêtre de la cuisine, je vais t'étriper. Râlait-elle en marchant d'un pas lourd vers celle-ci. Allumant la lumière en tapant violement sur l'interrupteur, et vit Mikey accolé sur le plan de travail à l'opposé d'elle, elle sursauta de peur et se figea sur place, le dévisageant. 

-: Vous !