À l'âge de huit ans j'ai découvert que ma famille était riche même très riche et puis à vingt-quatre ans, j'étais assez riche pour ne plus jamais penser à l'argent. Cependant, même avec tout le succès que j'avais, il me manquait toujours quelque chose. Que vaut tout l'argent du monde si vous ne pouvez pas le dépenser pour quoi que ce soit ? Même mes passe-temps nécessitent relativement peu ou pas d'argent. La solution évidente à ce problème serait de fonder une famille. Mais, alors que je n'étais pas opposé à l'idée, je n'ai jamais vraiment eu le temps de le faire. Beaucoup de femmes sont intéressées, mais aucune d'entre elles n'est restée. Pour cela, je devais surtout me blâmer, car je ne pouvais jamais vraiment me résoudre à leur faire entièrement confiance. Et puis ça m'est venu. Je venais de terminer mon dernier contrat et je me demandais pourquoi je travaillais encore, je n'en avais certainement plus besoin. Je n'avais pas de but dans la vie. Je n'avais plus rien à travailler, plus rien à accomplir vraiment. J'avais besoin d'évacuer ma crise existentielle depuis la mort de mon père, le seul parent qu'il me restait. La seule famille que je pouvais me permettre encore à une certaine époque.Mon téléphone se met à sonner me sortant soudainement de mes pensées, je regarde celui-ci et le laisse sonner. Je jette un coup d'œil à celui-ci sans répondre et regarde la voiture qui se garait à quelques mètres de moi. Elles sortent quelques secondes plus tard et je les observe simplement entrer dans le magasin. Elles ne se ressemblaient pas mais assez pour suffisamment savoir qu'elles avaient sûrement un lien de famille. Ça m'a frappé. Elles avaient même ce regard pétillant qui faisait que n'importe où elles allaient elles attiraient l'attention. En la regardant de loin, je savais que je ferais n'importe quoi pour la posséder. Certains appelleront ça de l'obsession ; et si je devais jamais être obsédé par quoi que ce soit, ou par qui que ce soit, je suppose que ce serait elle. Peut-être qu'une partie de la raison pour laquelle j'ai tant fantasmé à son sujet était parce qu'elle était si manifestement hors de ma portée.
Je regarde autour de moi avant d'ouvrir la porte de ma voiture personnelle. Je m'accroupis et avance lentement entre le camion qui se trouvait entre ma voiture et leur voiture de sport. Il ne m'a fallu qu'un instant pour couper le fil chaud à leur démarreur.
Elles sortent assez rapidement du magasin et je me dirige rapidement vers ma voiture, démarre mon moteur puis recule dans la rangée du parking.Elles ont marché jusqu'au côté conducteur de leur voiture, ouvert la porte et je leur ai laissé quelques secondes pour découvrir que la voiture ne démarrera pas. Je me suis arrêté derrière eux, mis mes gants et sors de ma voiture. Je me suis approché du côté du conducteur et j'ai demandé d'une voix autoritaire.
— Qu'est-ce qui se passe, vous avez un problème avec votre voiture ? Je peux jeter un coup d'œil si vous voulez ? Je fais un balayage rapide de notre environnement et personne n'est près de nous.
— C'est bon, merci, je vais juste appeler mon père. Me répond l'une d'entre elles. Camila si j'avais une bonne mémoire.
Elle demande son téléphone portable allongé sur le siège et j'en profite pour sortir mon pistolet de son étui d'épaule. Elle allait me détester et encore plus après ce que je m'apprêtais à faire. Mon esprit me soufflait que c'était une mauvaise idée mais bon j'étais lancé.
— Touche ce téléphone et je ferai exploser la tête de ta sœur ! Est-ce que c'est compris ? Ouvre cette porte, maintenant, et ne pense même pas à courir.
Cela semblait-il impressionnant ? Ça devait l'être pour elles. Mais je remarque un regard de malice chez celle qui se tenait derrière.
— Vous allez vraiment nous faire croire que ceci n'est pas un jouet. Écoutez si c'est de l'argent que vous voulez on peut vous en donner, nos parents sont très riches...
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𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑
Romance𝐸𝑙𝑖𝑜 𝐴𝑟𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑐𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑖𝑠𝑒 𝑆𝑖𝑙𝑘 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑒𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑖𝑒 à 𝑢𝑛𝑒 𝑛é𝑣𝑟𝑜𝑠𝑒 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡𝑒 à 𝑙𝑎 𝑚𝑜𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑠𝑜𝑛 𝑝è𝑟𝑒. 𝑆𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒...