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— Tu dois te demander pourquoi je suis venu te chercher.. Commence t'il avec une voix grave.

— J'ai envoyé mes avocats pour régler nos différends James, j'ai plus rien à avoir avec vous alors je souhaiterais sortir de cette voiture et immédiatement.

— Respire Élio ! Je ne voudrais pas que tu t'évanouisses maintenant ! Surtout que tu n'es
pas au bout de tes surprises. Ce serait dommage que tu perdes connaissance maintenant..pas vrai ?

J'essaye de me calmer cette fois ci et essaye de détendre ma posture raide en regardant dans chaque recoin de la voiture et ses hommes qui m'encerclait m'empêchant de sortir ou ne serait-ce que de faire un mouvement.

— Qu'est-ce que vous me voulez ? Dis-je en le regardant cette fois ci droit dans les yeux.

— Tu m'a cogné.

— Et vous en avez fais de même. J'estime qu'on est quitte.
Il esquisse un petit sourire avant de se pencher vers moi.

— Dans l'univers de la mafia, il existe une hiérarchie qu'on doit respecter. Le Parrain c'est le boss et dans ce cas précis il se trouve que c'est moi. Quand quelqu'un me désobéit il dois en faire les frais. Et puis en dessous de moi y a plusieurs hommes de confiance que j'emploie pour faire faire  des boulot à d'autre personnes, ce sont des Capos comme Vadim. Il existe peu de promotions dans mon domaine et se faire rétrograder est si dégradant que beaucoup d'hommes préfèrent se donner la mort plutôt que de subir cette honte...

— Je vais vous couper James, mais qu'est-ce que cela peut bien me foutre ?

En réaction à ma provocation, il me fusille des
yeux et ses poings se serrent contre ses flans ce
qui me fait sourire d'arrogance. C'est qu'il perd
tous ses moyens sur le terrain notre cher Parrain !

— Vous voulez me tuer c'est ça ? Allez-y ne vous gêné pas.

— Je te trouve bien insolent maintenant. Dit-il en se redressant.

Ça doit le changer, lui qui passe ses journées à
donner des ordres.

— Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? J'en ai rien à faire de vos putains d'affaire, j'en ai plus rien à foutre non plus de kla..

Avant que je ne termine ma phrase, le bruit de sa claque retentit dans la voiture. Je rêve ou il venait de me mettre une gifle. Je serre la mâchoire et mes poings en le regardant. La seconde où je me jetterai sur lui ses hommes n'hésiterons pas à me tirer dessus.

— Je peux savoir ce qui vous a pris ? Dis-je sèchement.

— Quoi ? La gifle ? Amplement mérité tu allais parler mal de ma fille fallait que je te coupe petit.

Je prends une grande inspiration et le fixais, plus aucun de nous ne parlais et la tension était palpable. Parrain ou non j'avais envie de me le faire. Je déglutis et détourne finalement les yeux après quelques secondes.
Je voulais lui demander où on allait mais inutile d'avoir une conversation avec lui d'autant plus que je ne voulais rien avoir avec lui. On se connaît depuis deux mois je dirais et chaque fois qu'on se voyait il n'a jamais manqué l'occasion de m'en mettre une.
Le silence étais pesant et la voiture continuait d'avancer vers je ne sais où.

— Ou est-ce qu'on est ? Dis-je finalement une fois sortie du van.

— Dans une de mes maisons secondaires. Suis moi.

Je prends un instant pour observer les environs, aucun signe de vie aux alentours, fait dire qu'on était au milieu de nulle part aussi. Et que ça soit disant maison secondaire étais une vielle cabane qui avait l'air en fin de vie.
Je souffle et me met a le suivre avant de regarder une dernière fois derrière moi.

𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant