𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑

27

Le lendemain matin, je me réveille avec une sensation étrange.
Klara est au-dessus de moi, ses yeux brillants de colère et d'inquiétude. Elle me fixe, les bras croisés, et je sens immédiatement que quelque chose ne va pas.

— Où étais-tu hier soir ? demande-t-elle, sa voix tremblante d'émotion.

Je me redresse lentement, grimaçant légèrement à cause des douleurs des coups reçus la veille.

— Klara, je peux tout expliquer.

— Alors explique ! rétorque-t-elle, ses yeux lançant des éclairs. Tu as disparu toute la nuit, et quand tu reviens, tu..

Je prends une profonde inspiration, cherchant mes mots.

— J'ai eu une situation imprévue avec des... voleurs. C'était vraiment compliqué, mais je ne pouvais pas me laisser faire.

— Des voleurs ? murmure-t-elle, les yeux s'emplissant de larmes. Tu étais avec mon père, n'est-ce pas ?

Je déglutis, sentant mon estomac se nouer.

— Non, je n'étais pas avec lui. C'était... autre chose.

Elle cherche dans mon regard, mais je fais de mon mieux pour paraître convaincant.

— D'accord. Dit-elle en s'éloignant mais je la rattrape par la main et la ramène vers moi.

— Klara, reviens.

— Non, je veux que tu me lâches, dit-elle en essayant de se libérer.

Je resserre doucement ma prise, sans vouloir lui faire mal mais déterminé à ne pas la laisser partir dans cet état.

— S'il te plaît, écoute-moi, Klara.

Elle se tourne vers moi, son visage rouge de colère et de frustration.

— Quoi, Elio ? Qu'est-ce que tu veux que je comprenne ? Que tu disparais sans laisser de trace, que tu reviens couvert de bleus et que tu me demandes de te faire confiance ?

Je la tire doucement vers moi, essayant de calmer la tempête qui gronde en elle.

— Je sais que ça semble insensé, et je comprends ta colère.

Elle secoue la tête, les larmes perlant à ses yeux.

— Lâche moi Élio.

Je prends une profonde inspiration, sentant le poids de la vérité que je ne peux pas partager.

— Klara s'il te plaît.

— Tu ne comprends pas, Elio.

Je la tire doucement contre moi, enroulant mes bras contre sa taille.

— Je suis désolé, Klara. Je te promets que ça n'arrivera plus jamais.

Elle hésite un moment, puis se blottit contre moi. Je sens la chaleur de son corps contre le mien, et un mélange de soulagement et de désir monte en moi. Je caresse doucement son dos, puis remonte son t-shirt beaucoup trop grand pour elle et la parsème de baiser sur le ventre.

- Elio... murmure-t-elle en levant les yeux vers moi.

Son regard est à la fois triste et passionné, et sans vraiment réfléchir, je l'embrasse doucement, cherchant à apaiser ses peurs et à lui montrer combien elle compte pour moi. Nos baisers deviennent rapidement plus intenses, et je sens ses mains glisser sous ma chemise, explorant ma peau.

Je réponds à son désir, mes mains caressant ses courbes, sentant son souffle s'accélérer contre mes lèvres. Nous nous laissons emporter par l'instant, oubliant pour un moment toutes ses inquiétudes.