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Je soupire et me retourne dans mon lit alors que le temps passait à une allure folle. Après avoir ruminer une bonne dizaine de minutes dans mon lit, je me lève avant de me diriger vers sa chambre. J'aurais dû lui répondre quand elle m'avait appelé. Je monte les escaliers à la recherche de Klara, je me dirige vers l'une des chambres et l'ouvre silencieusement mais ne la voit pas. Je ferme celle-ci, traverse le couloir et ouvre lentement une autre porte. Je soupire en la voyant allongée sur le lit, recroquevillée sur le côté. Elle devait être épuisée, elle avait l'air si petite dans ce lit, si vulnérable alors qu'elle y dormait. Mon regard s'attarde plus bas sur ses seins. Je soupire me dirigeant vers son dressing et sors une couette que je viens poser sur elle. Elle remue et serre la couverture contre sa poitrine. Je sors ensuite de la chambre et avance dans le couloir prenant la chambre juste à côté de celle qu'elle avait choisie ce soir, jouant à son jeu.

J'ouvre les yeux alors que des bruits me parvenaient dans la pièce d'à côté. Je me relève légèrement en panique et m'avance dans le couloir. Lorsque j'entre dans la chambre d'où provenait le bruit je m'arrête. J'allume la lampe sur la table de chevet pour qu'elle n'ait pas aussi peur quand elle se réveillerait.

— Klara, réveille-toi. Je me tenais juste à côté du lit, là regardant, son visage était miné. J'allais devoir la secouer pour la réveiller. Je me penche alors et secoue doucement son épaule, Klara, réveille-toi. Dis-je plus doucement. Elle gémit encore alors que je la secouait.
— Klara. Dis-je plus fort.

Elle remua un peu mais elle ne se réveillait pas, ses sanglots remplissaient la pièce maintenant, me prenant complètement au dépourvu. Elle souffrait chaque seconde de ce mauvais rêve.

— Klara, criais-je en la secouant plus fort.

Elle se réveille et son poing s'envole, me frappant presque à la mâchoire. Elle se débat sous moi alors que j'essayais de saisir ses bras. Après s'être emparé d'eux, je lui ordonne de se calmer et de me regarder. Lorsqu'elle réalise que c'est moi, elle s'arrête immédiatement.

— Je suis désolée, sanglote-t-elle en essayant de se calmer. Son corps tremblait légèrement, je la lâche et m'assois au bord du lit.

— Tu devrais essayer de dormir un peu maintenant,lui dis-je doucement en me levant après quelques minutes de blanc ou nous étions resté silencieux. Elle passe une main sur son front et son visage en exhalant un soupir.

— Où est-ce que tu vas ? murmura-t-elle doucement.

— Je retourne me coucher..dans ma chambre. J'attrape la couette sur le lit et la jette sur son corps alors qu'elle s'allongeait.

— Ne me quitte pas, gémit-elle. Tu veux bien rester mais seulement pour cette nuit. Cette maison est trop grande.

— Je ne devrais pas. Je me dirige vers la porte de la chambre et était presque devant la porte avant qu'elle ne m'implore une fois de plus. Je soupire, je savais que je ne devrais pas faire ça mais je ne pouvais pas lui refuser sa demande.

—S'il te plaît. Insiste t'elle à nouveau

— D'accord. dis-je doucement. Je baisse les yeux vers elle et m'assoie dans un premier temps sur le lit en la regardant puis passe mes jambes sous la couverture.

Je me couche puis me tourne sur le côté et rencontre son visage. Elle me fixait dans les yeux pendant presque une minute ; on aurait dit qu'elle voulait se rapprocher de moi.

— Viens par ici, murmurais-je doucement.

Et j'avais raison; elle se rapproche immédiatement, pose sa tête contre mon bras et se blottit contre ma poitrine. Je sentais son souffle chaud alors qu'elle soupirait. J'avais complètement oublié que je ne portait pas de chemise, mais juste un short. Elle frotte une fois de plus son visage contre ma poitrine alors qu'elle s'installait. J'essayais d'ignorer le frottement qu'elle exerçait contre ma poitrine et mes abdominaux.

𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑Où les histoires vivent. Découvrez maintenant