𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑

25

Assis à table, je savoure chaque bouchée du délicieux repas cuisiné par Klara. Alors que nous partageons ce moment, elle brise le silence.

— Alors, comment s'est passée ta journée ?

Hésitant un instant, je réponds avec un léger sourire forcé.

— La routine habituelle au travail. Rien de bien excitant.

— Alors tu étais pas chez mon père ? Dit-elle en me fixant. Elle me sondait les yeux plissé.

Je relève la tête et attrape sa main avant de lui répondre. Je ressens un léger malaise mais je tente de garder mon calme.

— Euh, oui, enfin... Je suis passé le voir rapidement. Rien de bien spécial à signaler.

— Rien de bien spécial ? Dit-elle en retirant sa main.

— Klara... Commençais-je

— Non ça va. Je...j'ai pas envie de parler de ça ce soir.

Elle se lève et débarrasse son assiette.

Je la regarde se lever, sentant un poids dans ma poitrine. Elle évite mon regard, concentrée sur le rangement de la cuisine. Je sais qu'elle ressent quelque chose, mais je ne sais pas comment aborder le sujet sans risquer de la contrarier davantage.
Je me lève à mon tour, décidant de briser le silence pesant qui s'est installé entre nous.

— Klara, je...

— Non. T'inquiète tous va bien. Personne ne veut rien me dire sur...toute cette situation. Et c'est très bien comme ça. Vraiment. J'ai été stupide et..
Elle se retourne vers moi, ses yeux exprimant à la fois de la frustration et de l'inquiétude.

— J'ai merdé. Dit-elle en arrêtant tout. D'accord je le sais.

Je me rapproche d'elle et l'enveloppe dans mes bras, sentant le poids de la tension se relâcher lentement. Sans dire un mot, je lui offre simplement le réconfort de ma présence, lui signifiant que je suis là pour elle, peu importe ce qui peut arriver.

Elle se blottit contre moi, laissant échapper un soupir de soulagement. Je sens son corps se détendre sous mon étreinte.

— Elio, je suis désolée, chuchote-t-elle, sa voix empreinte de sincérité.

Je lui caresse doucement le dos, lui assurant silencieusement que tout ira bien.
Elle lève les yeux vers moi, cherchant du réconfort dans mon regard. Je lui offre un sourire tendre, lui faisant comprendre que tout ira bien.

— Tout va s'arranger, Klara. Tu n'as pas à t'inquiéter.

— Eh.. regarde moi.

Je relève son visage, nos regards se cherchant. Un frisson d'anticipation parcourt mon corps alors que je sens le désir brûler entre nous.
Nos souffles se mêlent dans une danse sensuelle, nos cœurs battant en rythme.
Et puis, en un instant, nos lèvres se rencontrent dans un baiser tendre mais passionne, scellant notre connexion d'une étreinte enflammée.
Nos baisers deviennent plus ardents, plus affamés, chacun exprimant notre désir brûlant l'un pour l'autre. Je sens le feu de son amour m'envelopper, me consumant de désir alors que je m'abandonne complètement à elle.

Le lendemain matin, je me lève avec une détermination renouvelée, prêt à affronter la journée qui m'attend.

Au travail, je m'efforce de paraître calme et confiant, engageant des conversations banales et lambda avec un Damien Lassi un investisseur.