𝐄́𝐋𝐈𝐎 𝐀𝐑𝐂𝐇𝐄𝐑

23

Je frappe fermement à la porte, attendant avec impatience une réponse.

— Tu me laisse faire. Dis James

Après quelques instants, la porte s'ouvre pour révéler une femme.

— Bonjour, puis-je vous aider ? demande-t-elle avec un léger sourire.

— Bonjour, nous cherchons Samuel Yates, déclare James d'une voix ferme, son regard perçant fixé sur la femme.

La femme semble hésiter un instant, son sourire s'effaçant légèrement.

— Mon mari n'est pas là pour le moment. Puis-je savoir qui vous êtes et de quoi il s'agit ? demande-t-elle, ses yeux scrutant James et moi avec méfiance.

Je sens James se raidir à côté de moi, son expression devenant plus dure.

— Nous ne sommes pas ici pour discuter. Où est-il ? demande-t-il d'une voix glaciale, un soupçon de menace sous-jacente dans ses paroles.

La femme recule légèrement, visiblement mal à l'aise devant l'attitude intimidante de James.

— Je suis désolée, mais je ne sais pas quand il rentrera. Il est sorti tôt ce matin et n'a pas laissé de message. Je peux lui dire de vous contacter dès son retour, si vous le souhaitez.

James serre les poings, son regard devenant encore plus dur.

— Vous allez lui dire de nous contacter immédiatement. Sinon, nous reviendrons, et je ne serai pas aussi patient la prochaine fois, menace-t-il d'une voix basse mais menaçante.

— Je sais qui vous êtes, oui vous êtes James Harley, déclare-t-elle d'une voix ferme, mais légèrement tremblante.

— Où est Samuel ? Ou devrais-je dire Killian ? demande-t-il à nouveau, insistant sur chaque mot.

La femme garde le silence.
James reste immobile devant la porte, son regard scrutant la maison avec méfiance. Je sens son agacement grandir, mais il se retient de faire quelque chose de plus impulsif pour le moment.

— Vous devriez partir avant que je n'appelle la police. Déclare-t-elle d'une voix tremblante, tentant de dissimuler son inquiétude.

James plonge son regard dans celui de la femme, un sourire sinistre se dessine sur ses lèvres.

— Tu ferais mieux de réfléchir à deux fois avant de jouer à ce jeu, Laura. Nous ne sommes pas ici pour plaisanter, Déclare-t-il d'une voix glaciale, laissant planer une menace palpable dans l'air.

Soudain sa fille arrive à la porte et demande qui nous sommes. Elle essaie de minimiser la situation en lui disant que nous étions juste des gens qui se sont trompés de porte, mais l'enfant semble perplexe et méfiante.

J'observe les alentours avec une attention particulière.

— Je suis sûr que Klara est ici, murmurais je à James.
C'est comme si quelque chose clochait dans cette maison depuis que nous sommes arrivés.

— Il faut qu'on revienne plus tard. Pour le moment on est entrain de faire peur à une femme et sa fille.

— On va faire surveiller la maison tu as raison.

Nous n'avions pas obtenu les réponses qu'ont espéraient.

— Elle ne sait rien, ou elle ne veut rien dire.

Je soupire alors qu'on repartait vers la voiture.

— Peut-être qu'elle a peur. Mais c'est vrai que ça nous avance pas.