(Amour sucré) Le Poids des Secrets - Tome 2 [TERMINÉ]

Chapitre 28

Alors que Diane marchait dans la rue principale, pour se rendre à l'épicerie pour faire quelque course afin de préparer le repas du midi à Castiel et elle, un van noir s'arrêta devant elle.

Trois hommes sortir de celui-ci et un empoigna son bras sans ménagement, mais cette dernière se débâtit et réussit à se défaire de son agresseur puis se mit à courir dans les rues de Sweet Amoris.

Poursuivie par ses agresseurs, Diane tourna dans plusieurs rues et s'adossant contre un mur d'une petite ruelle et elle sortit son téléphone, fouillant dans sa liste de contact. Elle jeta un œil à plusieurs reprises vers la grand-rue tout en mettant l'appareil à son oreille, haletante et angoissée par ces hommes.

De longues secondes s'écoulèrent avant qu'elle ne puisse entendre la voix du lieutenant Agnesio s'élever dans son oreille.

| Diane ! |

- J't'en prie Zac aide moi, répondit-elle haletante ; des hommes en ont après moi !

| Où est-ce que tu es ! |

- Dans la rue Rose Marie Alembert, continua-t-elle ; j'me cache ... Oh non !!

Zac tenta de maintenir le lien téléphonique qu'il avait avec elle, mais les bips rapides qu'il entendait le fit bondir. Des voix d'hommes avaient interrompu leurs conversions entendant Diane hurler contre ses ravisseurs puis plus rien, un silence pesant régna dans le combiné. Il avait crié après son téléphone puis attrapa sa veste en donnant des ordres à ses coéquipiers.

Ballottée entre les hommes, Diane grogna à travers son bâillon, n'ayant pas pris la peine de l'endormir. Pieds et mains liées à l'aide de ruban adhésif, tentant de reprendre sa respiration malgré les entraves, Diane serra les poings essayant de calmer son rythme cardiaque écoutant ses matons.

- Cette pétasse n'a pas été de main morte ! grogna l'un d'eux.

Il pressa un linge sur la plaie, Diane l'avait mordu en se débattant et ce dernier grimaça sentant le désinfectant le piquer.

Le véhicule s'arrêta et la porte latérale s'ouvrit dans un grincement sordide, un des hommes coupa les liens à ses jambes puis la saisit par le bras, la faisant descendre violemment. Trébuchant au sol, il la prit fortement la relevant sans ménagement.

- Debout ! somma-t-il ; allez magne toi, il t'attend.

L'homme la poussa puis arriver à destination il l'installa sur une chaise détachant ses liens, mais les rattacha aussi vite dans son dos puis mit une corde autour de son corps et aussi à ses pieds. Il retira le bâillon et Diane crachota les peluches inspirant tout l'air qu'elle pouvait.

L'odeur de la pièce lui agressa les narines, une odeur d'humidité, de vieux poissons, de rouille, d'iode et des bruits de métaux claquaient en ces lieux. Les mauvais souvenirs remontèrent dans sa mémoire et Diane grommela en comprenant qu'elle était revenue au dock. Diane tenta de desserrer ses liens en bougeant ses mains dans tous les sens pour essayer de détendre les cordes.

- Inutile de vouloir t'enfuir Diane, t'y arrivera pas !

Diane frissonna à l'entente de son prénom prononcée par ce type, elle reconnaissait cette voix, celle qui l'avait menacée, celle qui s'était immiscée, infiltrée dans sa vie.

- Qu'est-ce que vous voulez de moi ?!

- Patience est mère de toutes les vertus ...

Il s'approcha d'elle, glissant une lame sur le cou de la jeune femme qui se mit à frémir au contact du métal froid. Diane respira rapidement pendant qu'une larme glissa lentement le long de sa joue. Lentement, bien trop lentement à son goût.