Chapitre 42

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Castiel n'ayant pu rester que jusqu'à la fin des visites, il avait dû quitter sa bien-aimée pour la nuit.

Seule et allongée dans son lit d'hôpital, Diane contempla l'extérieur en repensant à la douleur atroce qui s'était déclenchée au niveau de son abdomen, mais aussi des événements qui s'étaient passés au bar.

Après l'arrivée de son « père » au Phénix et l'altercation avec son grand-père, Diane avait eu l'horrible déconvenue de voir sa mère, Laura, bien vivante.

Brice avait tout de suite réagi en appelant l'ambulance tandis qu'Alan et Léa s'étaient rapidement rués sur Diane qui était en pleine crise d'asthme. Castiel avait fouillé dans son sac à main et y avait sorti son médicament, mais une vive douleur l'avait fait grimacer et plier en deux, tant la douleur était atroce.

Elle entendait les trois battements de cœur de ses trois enfants, se rassurant tant bien que mal de leur présence. Elle savait que ses petits bébés étaient de futur battant.

La matinée s'écoula lentement, devant le balai du médecin, de la puéricultrice, des infirmières et de la pression qu'exerçaient les bébés en elle, elle était fatiguée. Diane s'endormit sous les battements de leurs cœurs.

Lentement elle papillonna des yeux sentant une main caressant sa chevelure et son front, gémissant elle reconnut son amant et son frère devant son lit.

Castiel et Alan furent soulagés d'entendre battre les cœurs des enfants. Castiel s'approcha du lit et embrassa le front de Diane qui lui lança un tendre sourire.

— Salut bad boy ! lança Diane à son homme.

— On t'avait dit pas de sensation forte pour éviter ce genre de problèmes. Réprimanda-t-il.

— Bah tu sais j'aime bien l'hôpital, je m'y sens comme chez moi !

— Ce n'est pas drôle Diane ! s'énerva Alan.

— Je sais que ce n'est pas drôle, je le sais très bien. Ce qu'on a vu, je ne pourrais jamais me l'ôter de ma tête. Ils nous ont caché ça pendant toutes ses années. Imagine un instant qu'ils nous apprennent qu'on a un autre frère ou une sœur. Ça me débecte qu'on soit tous les trois des dommages collatéraux.

— Ne pense pas à eux, pense à toi et aux bébés.

Elle acquiesça aux deux hommes de sa vie puis demanda à son jumeau de s'approcher et vint l'enlacer sans attendre. Ils se séparèrent en se tournant vers la porte quand des coups y furent portés.

Un homme l'ouvrit tandis que Castiel et Alan froncèrent les sourcils ne voyant pas son arrivée d'un bon œil.

— Mon oncle, mais qu'est-ce que tu fais ici ? demanda Diane.

— Je suis venue prendre de tes nouvelles enfin de vos nouvelles et de vous expliquer ! Mais avant comment vont-ils ?

— Ce sont des battants comme leur maman. Répondit Castiel.

— Et comme leur papa ! souffla Diane en riant. Nous allons bien mon oncle, j'ai simplement eu une baisse de tension, rien de grave.

— Rien de grave, s'énerva Castiel ; tu plaisantes j'espère !

La jeune femme leva les yeux au ciel, mais son oncle approuva les dires de Castiel, tout en pénétrant dans la pièce et en refermant la porte derrière lui, alors elle se résigna.

La brune soupira un bon coup en fermant les yeux, elle se devait de poser cette question, elle devait connaitre toute la vérité.

— Alors qu'elle est donc cette vérité, mon oncle ? questionna Diane ; vous nous avez menti pendant vingt ans ! Comment maman peut-elle être bien en vie alors que j'étais là ce jour-là.

(Amour sucré) Le Poids des Secrets - Tome 2 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant