La jeune femme était entrée dans la salle de sport ébranlée par les mots de Castiel, sachant à quoi il faisait allusion.
Pour dire vrai, elle ne lui avait pas encore répondu, pas qu'elle ne voulait pas être à ses côtés, mais après tout ce qui s'était produit, Diane ne savait pas ce qu'elle devait faire.
Elle sursauta quand elle entendit la porte du bureau claquer, toutes les personnes s'étaient arrêtées dans leur action et fixèrent la porte en ferraille. Diane marcha vers Brice tandis qu'un homme descendit l'escalier pestant entre ses dents.
Diane regarda Brice en levant un sourcil lui demandant ce qu'il se passait et Brice lui souffla que ce fût aujourd'hui et elle comprit. Elle commença à monter l'escalier quand l'homme qui était descendu l'interpella.
— À votre place, je n'irais pas, il est d'une humeur de chien aujourd'hui !
— Et c'est justifié ! répondit Diane froidement.
Diane frappa à la porte du bureau et n'attendit pas qu'Alan lui réponde, elle l'ouvrit et entra dans la pièce.
Plongée dans l'obscurité, elle entendit des reniflements sur sa droite et sans attendre elle se dirigea vers le canapé qui gisait à cet endroit. Sans un mot elle s'installa sur le canapé faisant redresser son jumeau puis obligea Alan à poser la tête sur ses genoux. Elle glissa lentement sa main dans les cheveux bruns de son frère, enfouissant ses doigts dedans.
Aujourd'hui, il venait officiellement de déclarer forfait auprès de la fédération, perdant ses chances de pouvoir acquérir le titre de champion du monde. Pour un jeune boxeur comme Alan, déclarer forfait alors qu'il s'était entrainé pendant longtemps est une épreuve difficile à vivre.
À son tour, quelques larmes coulèrent sur ses joues, se sentant coupables d'être celle qu'il l'y avait obligé.
Alan se redressa après avoir senti des larmes tombées sur son visage et se saisit du visage de sa jumelle, les essuyant délicatement puis l'obligea à le regarder.
— Je ne veux pas que tu sois triste pour moi, Diane ! susurra Alan.
— C'est ma faute si tu as dû déclarer forfait, que tu as failli mourir, que ...
La Portugaise éclata en sanglots, tentant de s'excuser, mais Alan la prit dans ses bras la serra fortement pour la faire taire, la coupant dans sa phrase.
Les jumeaux restèrent dans les bras l'un de l'autre, pendant de bonne minute avant de se défaire.
Alan se leva du canapé et remplis deux verres d'eau, en tendant un à Diane ainsi que des mouchoirs pour qu'elle essuie son nez et ses larmes.
La porte du bureau s'ouvrit à la volée et un homme d'une cinquantaine d'années, les cheveux blanchis par le temps et les yeux bruns cernés, entra énerver.
— Je peux savoir ce qui t'a pris !
— Je ne vois pas de quoi tu parles Gilles ! lança Alan sachant à quoi il faisait allusion.
— Comment peux-tu déclarer forfait après tout le pognon que j'ai mis sur ta tête ?
Diane roula des yeux et grogna alors qu'Alan se sentait déjà mal de se voir suspendu pour une durée indéterminée. L'homme se tourna vers elle, le regard noir, mais Diane ne se démonta pas, le toisant droit dans les yeux.
— Dites, vous ne voyez pas que cette conversation est privée ! grommela le type.
Diane allait parler, mais Alan lâcha d'un ton sec, qu'elle restait dans le bureau qu'il le veuille ou non. Après un long silence, le boxeur demanda à Gilles de partir en lui faisant comprendre qu'il faisait ce qu'il lui plait et qu'il n'avait pas besoin de lui.
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(Amour sucré) Le Poids des Secrets - Tome 2 [TERMINÉ]
FanficOublier Sweet Amoris, les années de lycée sont bien loin, mais un simple carton peut tous faire basculer, seulement plus rien ne sera pareil. Les années ont passés et la bande a cessée, depuis son départ précipité. Les adolescents sont devenus grand...