(Amour sucré) Le Poids des Secrets - Tome 2 [TERMINÉ]

Chapitre 45

– Quatre ans plus tard –

Aujourd'hui était un jour important, mais surtout un jour plein de stresse, elle attendait ce jour avec impatience depuis que Castiel lui avait fait sa proposition aux portes de l'agonie. Ils avaient préféré attendre que les triplés grandissent suffisamment pour reprendre l'organisation du mariage et ce jour était enfin arrivé.

Depuis leur altercation au Phénix tout avait changé, son grand-père avait pris sa retraite laissant la place à Armorique dans l'entreprise familiale. Tous les secrets avaient enfin été révélés et la page était enfin tournée pour tout le monde.

En ce moment, Diane courait partout, entre ses enfants de quatre ans et tout ce qui attrayait à ce jour, elle ne savait plus où donner de la tête.

— Il faut que je prépare les triplés puis il faut que j'enfile ma robe, que je passe à la coiffure et le maquillage, que je vérifie si tous se passent bien et que rien ne cloche.

— STOP, Diane ! réprimanda Rosalya ; aujourd'hui c'est ton jour alors détends toi, car nous allons te dorloter au maximum et notre rebelle national aura le bec cloué.

Diane, Alexy et toutes ses amies se mirent à rire puis ils reprirent leur sérieux. Diane s'installa sur une chaise prête à se faire coiffer et maquillée par Rebecca, la nouvelle petite-amie d'Enzo, qui lui avait donné le modèle de référence.

D'ailleurs du haut de ses vingt-deux ans ce petit bonhomme aux cheveux bruns et aux yeux bleus était devenu bien grand et un vrai bourreau des cœurs, comme son boxeur de père.

Depuis quelques heures, Diane voyait toutes les femmes de son entourage ainsi qu'Alexy s'agiter autour d'elle tandis que Rebecca ajouta la touche finale au maquillage.

Accompagnée de sa mère, de ses tantes, de ses cousines et de ses témoins, Diane monta jusqu'à sa chambre.

Avançant lentement vers le mannequin, elle effleura le tissu de sa robe blanche en dentelle réalisant que cette journée était bien réelle.

De nombreux obstacles s'étaient levés sur leur chemin, des barrières avaient été franchies et leur amour n'était que plus fort maintenant que ses bébés étaient venus au monde.

Laura, avec qui elle s'était réconciliée avec difficulté, lui passa la robe délicatement rajustant le devant en dentelle tandis qu'Anaïs fit de même aux manches de la robe. Diane entendit un petit sanglot venant de sa mère tandis qu'elle boutonna le dos.

— J'ai toujours rêvé de ce moment, de celui où je vous prépare pour vos mariages, commença sa mère en les boutonnant ; tu sais chérie, j'ai su le jour où vous êtes venue au monde, Alan et toi, que c'était toi qui allais te marier la première.

Diane esquissa un fin sourire jetant un œil de tendresse à sa mère puis envers Léa qui souffla qu'elle n'était pas encore prête pour le mariage.

Après la naissance des triplés, Diane, Alan et Léa ainsi que les membres proches de sa famille avaient mis cartes sur table.

— J'ai passé toutes ses années à me demander comment vous alliez, toutes ces années d'internement à me demander si mes bébés étaient heureux ou s'ils avaient besoin d'être protégé et choyé. Mes adorables petites filles, je regrette la manière dont tous les événements se sont enchaînés, si c'était à refaire je m'y prendrais autrement.

— Avec des si, on referait le monde maman, mais j'ai retrouvé Alan et Léa est à mes côtés. Nous sommes tous les trois unis. De plus j'ai rencontré Castiel et j'ai mis au monde trois beaux enfants.

— Si je pouvais soulager votre chagrin et toute cette colère, je le ferais sans hésiter !

— Tu le fais Maman rien qu'avec Enzo et les triplés, mais aussi aujourd'hui. J'ai toujours du mal à comprendre le pourquoi de ton internement et c'est vrai que je suis toujours en colère, mais nous avons qu'une seule maman dans nos vies et c'est toi ! Léa acquiesça en se levant ; c'est un jour au tout doit-être mit au passé, nous devons regarder vers l'avenir.