(Amour sucré) Le Poids des Secrets - Tome 2 [TERMINÉ]

Chapitre 3

La fête des anciens élèves avait déjà commencé depuis maintenant plus d'une heure, Léa et Alan était parti à Sweet Amoris et la maison était vide ou tous du moins il ne restait qu'elle et Enzo qui regardait la télé. Diane était assise sur son lit, fixant le carton d'invitation, soupirant de temps en temps. Elle hésitait à s'y rendre, elle avait peur de le croiser, de tous les croiser, de leurs réactions et de leur colère, après tout elle l'avait bien cherché. Elle prit son ancien téléphone et regardait le nombre cent affichée au-dessus du logo messages.

-          Tu ne seras pas, si tu n'y vas pas.

Elle tourna la tête vers la porte, le jeune adolescent se trouvait dans l'embrasure, regardant sa tante se battre contre ses démons. Y aller ou ne pas y aller, tel était la question. Enzo s'avança vers la chaise de bureau et prit la veste de la brune et lui balança sur la tête. Diane fronça les sourcils prêts à le disputer mais Enzo pointa la porte en lui ordonnant de s'y rendre après tous qu'est-ce qu'elle risquait. Elle soupira une ultime fois, regrettant déjà sa décision et se leva, filant droit dans sa salle de bain pour recoiffer ses cheveux, rajouter un peu de rouge sur les lèvres.

-          Ça passe où ça casse ! Lacha-t-elle en revenant dans la chambre.

Enzo lui donna de nouveau sa veste puis Diane quitta la maison, marchant jusqu'au lycée. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait emprunté cette route, ce qui la rendait nostalgique, elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait pu arpenter cette rue avec toute la bande. La jeune femme coupa court à ses souvenirs, préférant ne plus y penser, mais elle appréhendait ses retrouvailles.

Une quinzaine de minutes plus tard, elle s'arrêta devant les grilles soupirant une énième fois, mais sa raison prit le dessus, ne pouvant monter jusqu'à la pièce allumer du lycée. Elle marcha jusqu'au gymnase pénétrant dedans et alluma quelques lumières pour y voir plus claire, prenant un ballon pour faire quelque panier voulant évacuer le stresse des retrouvailles imminentes.

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Toute la bande était enfin réuni, voilà dix ans qu'ils n'avaient pas été tous dans la même pièce et en voyant tout se remue méninge, les années défilèrent, unes par unes. Cette ambiance, leur rappelait le bon vieux temps cependant dans tout ce joyeux petit monde sirotant leurs verres, accouder au mur prêt du tableau, se trouvait Castiel. Ce dernier fut forcée de venir à cette stupide réunion d'anciens pour parler du bon vieux temps. Tu parles, c'était juste un prétexte pour voir qui a réussi ou non dans la vie. D'ailleurs certains d'entre eux avaient pris du gras ou même d'autres commençaient à perdre leurs cheveux, il y avait des filles qui à l'époque aimaient foutre les bazars devenus des femmes rangées et d'autres avaient pris quelques tours de taille.

-          Je t'en pris Castiel, est, un peu plus d'enthousiasme ... Pitié ! Supplia Rosalya.

-          Ne m'en demande pas trop, tu veux.

Un cri strident interromps le tintamarre de la pièce, un crie si reconnaissable entre mille, elle n'avait pas changé d'un pouce, une tonne de maquillage étalée sur le visage, perchée sur ses talons hauts et moulée dans sa petite robe de grands couturiers, la pimbêche du lycée venait de faire son entrée.

-          Salut, la compagnie ! S'égosilla Ambre.

-          Ambre ! Quel plaisir de te revoir. Ironisa Castiel.

-          C'est vrai, mon Castichou, tu es content ! S'esclaffa -t-elle en sautillant joyeusement, collant son énorme poitrine siliconée sur son torse.

Castiel grimaça de dégoût face à la blondasse rembourrée, le jeune homme susurra une phrase à son oreille et cette dernière les quitta rejoignant ces deux meilleures amies qui l'attendaient. Rosalya soupira, regarda les yeux sans expression de son ami, il ne faisait aucun effort pour parler aux autres et la victorienne savait très bien à qui il pensait après tout, il ne manquait qu'elle à cette fête même Alan et Léa avaient fait le déplacement et ce n'était pas Barbie devenue mannequin qui allait changer ça.