LOVE OR HATE ? [ TERMINÉE ]

Chapitre 37

Je lance un contact avec tout le monde sauf Lucius d'un coup et je dis dans leurs têtes :

Personne ne dit que je suis une sang pure. Ça peut être dangereux le connaissant.

Ils semblent surpris d'entendre ma voix mais je coupe la communication aussi vite que je l'ai mise en route.

- Lucius.

- Miss Granger. J'espère que vous vous êtes bien reposé après avoir fait exploser mon manoir.

- Parfaitement. Merci de demander.

- C'est normal. J'ai remarqué votre capacités incroyables pour la magie noire.

- Et ?

- J'aimerais en voir plus mais malheureusement c'est dangereux pour le bébé. Alors je verrais cela avant de vous tuer.

- Jusqu'à quand allez-vous laisser enfermer les autres personnes ici présentes ?

- Jusqu'à votre accouchement et puis ils vont tous mourir.

- Pourquoi ?

- Parce qu'ils m'ont trahi. Ils n'ont pas voulu prêter allégeance à mon fils.

- Cinglé.

- Merci. Sur ce, je vous laisse. Je reviendrais avec mon fils pour qu'il voit la traînée qu'il aime.

Théo se lève brusquement mais d'un signe de main je lui fait comprendre de se rasseoir ce qu'il fait directement.

- Un autre admirateur Miss Granger ? Ou peut-être le père du bébé ? Qui sait.

Je lance un rire jaune. S'il savait. Il serait sur le cul. Il part sans que j'ai le temps de répondre. J'espère juste qu'il ne va pas faire allusion à sa phrase devant Drago parce qu'il risque de faire du mal à Théo. 

Un mal de tête vient subitement et je m'assois en me prenant mon crâne dans mes mains. Ça fait très mal. 

Un gémissement de douleur sort de ma bouche. Une voix s'insinue dans mon cerveau et je vois les autres qui s'inquiètent mais je ne peux rien dire. Je suis bloquée par la voix.

J'espère que tu vas mourir dans d'atroces douleurs.

Et je vais adorer.

Ton bâtard et toi allez mourir par ma main. Mais je vais attendre qu'il naisse.

D'ailleurs j'aimerais savoir qui est le père.

Ah, qui t'as prise comme une chienne pour que tu aies un marmot ? 

Incroyable, tu m'as bien eu.

Mais tu n'es qu'une salope et je me ferai une joie de te faire mienne une dernière fois avant que tu crèves.

Et je vais te prendre comme la petite catin que tu es. Tu aimeras ça te connaissant. A bientôt Granger.

Mes larmes coulent parce que ça fait mal d'entendre ça de la bouche de celui qu'on aime. Mon cerveau se libère enfin de l'oppression et je me sens mieux mais c'est mon cœur qui fait mal.

- Hermione ! Tu vas bien ? Me demande en panique Pansy.

- Oui, Drago vient de me parler.

- Il t'a dit quoi ?

- Des choses pas très sympathiques Blaise, si tu vois ce que je veux dire.

- Je vois. Ça va aller ?

- Il le faut.

Narcissa me prend dans ses bras pendant que je me vide de toutes mes larmes de mon corps. Elle me relève la tête par mon menton et elle me dit :

- Mon fils ne peut pas changer à ce point. Il y a autre chose. Je sais que ça va être difficile mais remémore toi ce qu'il t'a dit.

Je réfléchis à ce que Narcissa m'expose. Est-ce qu'il a laissé un message pour moi ? Un code ? Je me souviens qu'un jour je lui avais expliqué certains codes secrets moldus et ça lui avait plu. Les premières lettres de ses phrases.. 

Alors ça fait J puis E, T, D, A,I,M et E. Sachant que c'était un D suivi d'une apostrophe, ça donne JE T'AIME. Par Merlin ! Ma main se pose sur ma bouche et je pleure de joie cette fois-ci. 

Ses deux dernières phrases ont été ajoutées et elles ne veulent rien dire par contre. Je l'aime vraiment beaucoup trop celui-là.

- Quel idiot !

- Quoi ? Me questionne Blaise.

- Le message qu'il m'a fait passer. Je vais vraiment le tuer pour ça.

- Il a dit quoi ? Me somme Astoria

- Si on assemble toutes les premières lettres de toutes ses phrases, ça donne un code secret. Je lui ai appris au début de l'année et il s'en est souvenu.

- Désolé d'être curieuse mais il a dit quoi ?

- Je t'aime. C'est ça son code. Du moins, je l'espère.

Ils restent bouche-bée et je ne peux m'empêcher de sourire. Mon bébé me donne un coup de poing dans mon ventre et je caresse doucement celui-ci. La porte s'ouvre sur Drago et je reste de marbre pour ne rien montrer vu que son père se trouve derrière lui.