LOVE OR HATE ? [ TERMINÉE ]

Chapitre 41

J'envoie un message rapide mentalement à Harry en lui disant d'arriver au plus vite parce que la situation a dérapé. 

Les hurlements ne cessent pas et j'ai peur que Drago soit en danger de mort. Connaissant un minimum son père, ça ne m'étonnerait pas. 

Je décide de ne pas attendre les Aurors et d'un coup de main je fais exploser la porte en mettant assurée que mes amis étaient hors de portée de l'explosion.

- Hermione, on doit attendre l'Ordre.

- On a pas le temps Blaise. Je ne veux pas le perdre. Ni lui ni vous tous.

Je passe le pas de la porte en la refermant derrière moi. Théo cogne sur celle-ci en me disant d'ouvrir mais je ne lui réponds pas et je pars à la recherche de mon amoureux. 

Ce qui n'est pas difficile puisque j'ai juste à écouter les hurlements de souffrance qui m'indiquent le chemin. 

J'arrive devant la porte dont je suis parfaitement consciente de ce qu'il m'attend derrière. Je l'explose également et les mangemorts présents sont surpris de me voir debout à cinq mois de grossesse. 

Le médecin est là et me regarde avec un air paniqué. Je n'en tiens pas compte et je m'approche de Lucius en sachant très bien que ses sbires m'encercle dorénavant. 

Son air sournois et dangereux est présent sur son visage et je sais très bien que mon air dégoûté le fait rire.

- Miss Granger, comment allez-vous ?

- Pas très bien à vrai dire.

- Pourquoi donc ?

- C'est une question stupide Lucius puisque vous connaissez la réponse. C'est moi que vous voulez n'est ce pas ? Laissez Drago tranquille.

- Comme c'est dommage, j'en ai pas l'intention. J'ai un plan bien ficelé et je veux m'y tenir.

- Comme vous voulez. Dans ce cas, Expelliarmus !

Il n'a pas le temps de réagir et sa surprise m'arrache un sourire moqueur. Il ne s'attendait sûrement pas à que je fasse de la magie avec les mains. 

Sans attendre, je transplane jusqu'à Drago et au médecin pour les emporter au cachot avant, je passe à l'infirmerie pour qu'il prenne ce qu'il faut pour soigner Drago. 

J'arrive complètement essoufflée devant tous les sangs purs qui me regardent comme si j'étais devenue folle. Ce qui est très sûrement le cas. 

On entend Lucius hurler de me retrouver au plus vite et de ne pas nous tuer. Je prends Drago dans mes bras et je remarque qu'il est à peine conscient. Je laisse ma place au médecin qui s'active pour le soigner. 

Je vacille un peu mais je dois m'accrocher au mur pour que j'arrive à rester debout. Daphné s'en aperçoit et avec son chéri, qui est accessoirement mon frère, ils viennent me soutenir mais le cachot commence à tourner et je me détache d'eux pour aller vomir plus loin. 

J'entends des râles rauques de douleur parvenir à mes oreilles et je me rends compte que la voix appartient à Drago qui s'est relevé sur ses coudes pour me voir. 

Je me précipite à ses côtés en faisant attention à ne pas lui faire mal. Je le prends dans mes bras en pleurant et il resserre doucement sa prise sur mes hanches.

- Tu es complètement cinglée !

- Ce n'est pas le moment Dray ! Il faut te guérir.

- Tu as pensé au bébé ?!

- Oui mais aussi à toi. Maintenant tu te tais et tu laisses le monsieur te rétablir !

Il ne répond pas et c'est préférable puisqu'il a dû entendre que j'étais légèrement énervée. Quel imbécile ! Il n'avait qu'à faire attention avec son abruti de père. 

Je regarde par la fenêtre et je remarque que le soleil a pratiquement fini par donner sa place à la lune. Je croise les doigts silencieusement pour que les renforts arrivent rapidement. 

Mais mon espoir éclate vite quand j'entends des pas dans les marches qui relient l'étage supérieur à notre cachot. 

Je fais face à la porte mais une main sur mon épaule me fait comprendre de ne pas en faire trop. Je me tourne vers mon père et je lui dis :

- Papa, ce n'est pas le moment. Je suis la seule qui utilise la magie sans baguette alors laisse-moi faire.

- Tu portes un enfant, c'est une mauvaise idée.

- Je sais mais ça va aller. Je te le promets papa.

- Comment ça papa ?

Je me tourne vers la voix glaciale qui vient d'apparaître avec deux chiens derrière lui. 

Évidemment ces deux deux sbires sont Bulstrode et Goyle. Depuis le temps que j'avais envie de leur coller une raclée à ces deux là.

- Il semblerait Lucius que vous ne soyez pas au courant de certaines choses et puisque ça ne vous regarde pas, vous n'avez pas à poser de question.

- Je comprends mieux votre force maintenant. Fille d'un Nott. Êtes-vous une sang mêlée Miss ?

- Ne touche pas à ma fille Lucius !

- Alors ça si je m'y attendais ! Une Nott et une Parkinson. Quelle surprise !

Il s'approche de moi et mes deux parents se placent devant moi pour me protéger mais Bulstrode les dégage d'un coup de baguette ce qui me met une rage folle en voyant mes parents être envoyer contre un mur. 

Ma main se lève et je plaque la tarée contre un mur à son tour et ma main se referme sur son cou à distance. Elle s'évanouit et tombe au sol quand je relâche ma force magique.