chapitre 18

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Eros

- Comment est-elle ? Je demande innocemment.

Il tente de se reconcentrer et me la décrit.

Mais, j'ai bien vu qu'il a appelé un de ses hommes.

J'espère que c'est une putain de coïncidence.

- Elle a des yeux gris incroyables et un corps-
- Elle est cliente ? J'enchaîne sentant la fin de l'entretient approcher.
- Elle sera en bas. Notre meilleure pute. Il rigole avant de se lever.

Je me lève également mais c'est la haine qui contrôle mes mouvements.
Alors, je sors mon arme que je pointe vers lui. Il ne semble pas surpris.

- Elia... Elle n'est pas libre. Je gronde.

Ma mâchoire est contractée et tout mon corps est tendu.

Je vais vider mon chargeur dans sa cervelle de merde.

- Eros. Tu me prends pour un débutant à ce point ?

Putain.
Ma haine décuple.

- Sécurité. Il braille avec un geste de la main.

A l'instant précis, cinq hommes entrent en furie dans le bureau.

Mon cœur pompe à toute vitesse.

J'ai peur.

Pas pour moi non.
Mais, pour Elia.

Sans attendre,

Je vise et appuie sur la gâchette puis, le premier homme s'écroule au sol d'une balle dans la tête.
Je donne un coup de poing dans la mâchoire du second et lui tords la nuque.

Moins deux.

Le troisième se prend un couteau dans le coeur mais quand celui-ci se plante.
Une douleur fait vriller ma tête.

Je me tourne et tombe sur un garde.

Il m'a mis un coup de pistolet à l'arrière de la tête.

J'enchaîne les coups sur lui et quand il ne reste qu'un cadavre, je l'envoie valser sur les cinq autres hommes qui viennent d'entrer.

Putain !

Elia

On s'était changées dans les toilettes du club.

Que des riches de partout.

Holly avait une robe élégante, rose pale qui moulait seulement sa taille et sa poitrine. Le reste était large et fluide. Avec seulement une fente le long de sa cuisse.
Surmonté d'escarpins noirs, qui rimaient avec ses cheveux et ses yeux bruns.

Elle était sublime !

Quant à moi, ma robe était moulante, de la couleur de mes yeux et s'arrêtait au dessus de mes genoux.
Elle était également ouverte le long de ma cuisse. Et, elle s'ouvrait dans mon dos, laissant apercevoir la phrase tatouée sur ma colonne vertébrale.

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