Chapitre 30

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Eros.

C'est la merde.

J'entends leurs moteurs se couper. Puis des ricanements, des armes qui se chargent et leurs pas qui s'approchent de moi.

- Tu penses que Roberto voudrait qu'on le bute ? Demande le premier.
- Je pense qu'il voudrait qu'on le ramène et qu'on le torture plutôt. Rit le second.
- De toute façon, cet abruti ne nous dira jamais où se trouve la pouffiasse de gamine.

Je ne comprends pas tout mais je sais que ça ne sent pas bon. Du tout.

Je braque alors mon arme vers eux quand ils entrent enfin dans mon champ de vision.

- Eros ! Quel plaisir d'enfin te rencontrer. Ricane le barbu le plus proche de moi.
- Le plaisir n'est pas partagé. Je dis froidement en serrant la mâchoire.

Abruti.

- Ton plaisir c'est plutôt d'écarter les cuisses de la pute d'Edric ? Ricane celui le plus à gauche en jetant un coup d'œil au mec au centre, fier de sa connerie.

Ils parlent d'Elia ? Putain mais comment ils connaissent son existence ?

Je m'approche et place mon arme sur son front.

Je sais qu'ils ne vont rien faire tant que je ne fais rien.

- Continues de jouer avec mes nerfs et je te bousille entier. Je siffle.
- Pour après mourir ?
- Vous n'allez pas me tuer. Votre président veut me parler. Les Hells angels n'est ce pas ? Qu'est ce que vous foutez en Australie ? Retournez en Californie.
- On cherche la gamine. Dit le plus vieux légèrement en retrait.
- Il va falloir être plus clair. Je dis en les observant un par un et en reculant pour me replacer.
- Putain mais te fous pas de nos gueules ! On parle de la pute que tu baises depuis qu'elle est arrivée dans votre club de merde.

Encore celui de gauche qui ouvre trop sa gueule.

Cette fois-ci, je ne me contente pas de placer mon arme sur son front, mais je tire entre ses yeux deux. Couché, coulé.

Les hommes braquent alors leurs armes sur moi, mais, celui devant moi leur dit de la baisser.
Alors ils exécutent.
Sûrement leur vice président.

- On parle d'Elia Mosca. C'est ça la raison de notre venue. Dit-il.
- Et pourquoi vous la voulez ?
- Le président veut récupérer sa fille. C'est aussi simple que ça. Alors, tu vas gentiment nous la ramener. Il dit plus sèchement.

Sa quoi ?
Sa fille ?
Elia est la putain de fille du chef des Hells Angels ?

C'est quoi ce putain de bordel.

C'est pour ça qu'elle ne voulait pas qu'on cherche des éléments de son passé ? Qu'on comprenne tout ça ?

Mais Edric est au courant. Forcément.
Et il ne nous a rien dit.

- Si vous voulez que je vous la ramène, vous perdez votre temps. Elle est et restera avec nous. Que ça plaise à son père ou pas.

Enfin, même si ce n'était pas le cas, je ne leur dirais pas.

- Tres bien.

C'est alors que l'homme devant moi me braque de son flingue.

J'ai sa putain d'arme sur la gueule.

Normalement c'est l'inverse.

Je rejette son bras et tire rapidement sur trois de ses hommes qui tombent à terre en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

J'ai clairement aggravé ma situation. Mais j'en ai rien à foutre.

Il ne reste que six hommes.

- Enlèves cette merde de ma tête où je tue tous les autres. Je sais que tu ne tireras pas. Je dis sûr de moi.

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