Chapitre 53

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Coucou, j'espère que tout le monde va bien ?🙃
Avec ce chapitre, il en reste 7. Alors je vais essayer de poster plus régulièrement.
Gros bisous à tous et merci pour tout 💗.

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Elia.

Je lui ai parlé de ma phobie de tuer. Il m'a dit qu'il le ferait, je ne suis pas déçue, je savais qu'il tiendrait sa promesse.

Mais ça n'empêche que je suis déçue du déroulé de cette action.

Je marche rapidement vers l'entrée du club. Je ne veux pas passer une minute de plus avec la vision du corps de Declan qui se vide de son sang.

- Elia ! M'interpelle Eros, mais je ne me retourne pas et avance rapidement.

Une fois dans le couloir qui mène au self, je ne m'arrête pas pour y entrer et poursuis à grandes enjambées pour arriver à l'escalier qui mène aux chambres.

- Tout va bien Elia ? Me demande Edric quand je passe à côté de lui.

Je hoche la tête mais ne m'arrête pas.

Une fois dans le couloir des chambres, j'entends les pas lourds d'Eros dans mon dos.

Il ne peut pas me laisser seule ?!

- Je voulais te dire que je n'avais pas eu de récidive. Mon cancer est définitivement guéri. Je l'entends souffler dans mon dos. 

A ses paroles, je m'arrête net, ferme les yeux et me tourne lentement vers lui, sans voix.
Il m'annonce ça comme ça. Maintenant ?

Je suis sûre qu'il y avait un meilleur moment pour me l'annoncer.

- Pourquoi tu fais toujours ça ? Je demande en fronçant les sourcils.
- Faire quoi ?
- M'annoncer une nouvelle grave après un acte grave. Comme si je n'avais pas le droit de t'en vouloir. Que je devais balayer tous les problèmes d'un revers de la main comme s'ils n'étaient pas important car je devais te soutenir.

En une fraction de seconde, son regard inquiet se fait plus froid.
Il se redresse, le visage dur et reprend la parole avec une voix plus basse :

- Un devoir ? Que tu devais me soutenir ? Oh mais Elia, personne ne t'y obliges tu sais ! Il dit en écartant les bras.

Je recule d'un pas, surprise du ton qu'il emploie.

- Eros, je n'ai pas dit-
- Te fatigue pas. Il souffle en faisant demi-tour pour s'engouffrer dans sa chambre.

Il claque brutalement la porte et je relâche tout l'air que j'avais dans mes poumons.

Je ne m'étais pas rendue compte que j'avais bloqué ma respiration.

Putain quel bordel.

Je me dépêche d'entrer à mon tour dans ma chambre et à peine la porte fermée, mon téléphone sonne, m'annonçant l'arrivée d'un nouveau message :

[ Holly : Tout va bien ? ]

Elle a sûrement entendu notre échange avec Eros.

Je souffle et lui réponds que tout va bien mais que j'ai envie de rester un peu seule.

Et comme à mon habitude, je soulève ma fenêtre et me dirige vers le toit.

Je roule des yeux en voyant Eros qui s'y trouve aussi.

- Tu sais très bien que je ne voulais pas dire ça. Je souffle en m'approchant de lui.

Dans une seconde tentative pour m'expliquer.
La communication est primordiale dans une relation. Il est simple de régler des problèmes avec les mots. Au contraire, laisser traîner n'est pas la bonne solution.

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