Chapitre 35

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Eros.

J'entends un moteur et me retourne instantanément.

Je suis surpris quand je vois Edric arriver.

- Eros. Il me dit, avec une voix froide.
- Je sais que tu es en colère.
- Tu as exclu ma filleule du club. Il gronde.
- J'en suis désolé. Je me suis rendu compte de ma connerie et je suis parti la rechercher.
- Quoi ? Il me demande en écarquillant les yeux.

Il me scrute et souffle.

- Je sais où elle est. 
- Comment ? Je dis en ouvrant la bouche, sans voix.

Mon cœur bat à un rythme effréné.

Tout s'enchaîne tellement vite.

- Qui la recherche depuis son arrivée ? Il me demande.

Et tout s'éclaire.

J'ai enfin compris.

Mais tout se rembruni car j'ai peur.
Si elle est bien chez les Hells Angels, alors je ne veux même pas imaginer ce qu'ils lui font.

Mes poings se resserrent et toute la tension se change en colère.

Une colère sourde et muette qui ne va pas tarder à s'exprimer.

Elia.

- Personne n'achète sans tester. Dit mon géniteur devant moi.

Il m'a enfermé dans ma chambre.

Je suis parfaitement consciente mais fais comme si j'étais toujours abasourdie par ses coups et mes chutes.

Je ne réponds pas et cache ma panique comme je peux.

Quand je vois la porte se refermer et que je ne suis pas attachée, je crie victoire.

Je ferme les yeux et attends d'entendre le bruit de verrouillage de ma porte.

- Elle est encore plus belle que je ne pensais. Dit un vieil homme que je ne connais pas.
- Tu sais que je ne mens jamais. Lui répond le chef des HA.

Après quelque salutations, la porte se referme.

Sur lui. Et moi.

D'abord, j'entends sa braguette s'ouvrir.
Puis, son pantalon toucher le sol.

J'ai peur.
Mais je le cache.
Sinon je suis morte.

- Ma jolie. Il annonce en venant vers moi.

Quand je sens le lit se baisser et son souffle sur mon visage, j'agis.

J'envoie ma main dans sa gorge suffisamment fort pour lui couper la respiration.

J'enchaîne avec un puissant coup de pied dans le ventre, qui le met à terre.

Sonné et sur le parquet, il n'arrive plus à parler.

Je récupère rapidement les chaînes qui se tenaient sur ma table de nuit, qui auraient dû servir pour me maintenir sur le lit.

Merci papa d'avoir si peu confiance en moi.

Je les place sur son cou, et serre le plus fort que je peux.
J'en rigolerai presque, de le voir souffrir, les chaînes autour de son cou. Par ailleurs, elle ne mettent pas longtemps à le faire sombrer dans l'inconscience.

Je me relève, m'habille en vitesse et ouvre doucement la porte.

J'ai évidement récupérer mon arme et la charge.

Je suis partie une fois d'ici, je peux le faire une seconde.

Une fois la porte dans mon dos fermée, je ne perds pas plus de temps et me dépêche de monter à l'étage.

Wind and RiskOù les histoires vivent. Découvrez maintenant