Chapitre 29

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Coucou les copains ! Déjà, merci beaucoup pour tout. ❤️
Ensuite, je me suis rendue compte que j'avais un peu d'avance. J'ai plus de dix chapitres de rab. Et étant donné que j'en poste deux par semaine, je me suis dit que je pouvais en poster un de plus pour le plaisir. 😅
Je ne sais pas pour qui je me prends à croire que vous attendez mes chapitres avec impatience, mais bon, je me suis dis " pourquoi pas ? ". 😭
Enfin bon, j'espère que l'histoire vous plait et que les prochains chap vous plairont ! 👀
Gros bisous. 😚
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Eros.

J'ai chaud.

J'ouvre péniblement les yeux et observe autour de moi.

Je ne reconnais pas.

Puis, un bras s'abat sur mon torse. Nu.

C'est doux et-

Merde !

Tout me revient en tête.
Elia qui entre dans ma chambre, moi qui la rejoint, la touche, la lèche, la baise.

Oh putain de bordel de merde.

Je me lève sans douceur, mets mon caleçon et me barre.

Ok. Légèrement lâche.
Mais quel regret !

Pas elle, Eros....

Je viens de manquer de respect à mon président.

Je me dépêche de refermer la porte et fonce dans ma piaule.

Je me douche en deux minutes, sans oublier de regarder les dégâts sur mon corps.

Des griffures partout !
Sur mon dos, mes abdos, mes bras...

Et malgré moi, sans le vouloir, je me mets à bander.
Car même si c'est immoral, ça reste Elia, la femme la plus sexy et la plus inaccessible que je connaisse et connaîtrais sûrement.

Alors ouais, penser que c'est à moi qu'elle pensait et que c'est moi qui l'avais fait jouir, c'est excitant.

Mais en repensant à ce matin, le désir s'envole.
Comment j'ai pu faire ça ?
Comment j'ai pu dormir avec elle ?

Je me dégoûte.

Je sors de la salle de bain, prends un join déjà roulé et vais sur le toit.

Seulement habillé d'un jogging noir, la brise du matin fait frissonner la peau de mon buste.

Je sors mon zippo et l'allume en plaçant ma main en couvre vent.

Coincé entre mes lèvres, je tire une grosse taffe, puis éloigne mon joint avec mon pouce et mon index.

- Fumer tue. Claque une voix douce mais ferme dans mon dos.

Je ne me retourne pas. Je sais que c'est Elia.

Comme réponse, je ramène mon roulé à mes lèvres et tire suffisamment fort, pour qu'un énorme nuage de fumée sorte de ma bouche quand je la recrache en renversant ma tête en arrière.

- Je n'avais pas vu tous les tatouages hier. Elle continue.

En effet, tout mon dos ainsi que mes bras, ma nuque, mon cou, mon buste et mes phalanges sont noirs d'ancre.

Et puisque nous étions dans le noir.

- Tu comptes me répondre un jour ? Elle s'agace.

Je ne lui réponds pas et m'appuie sur la barrière du toit devant moi, tout en continuant de fumer mon joint.

Il me détend.

Mes bras, appuyés contre le muret, lui laisse une pleine vue sur mon dos et le reste de mon corps.

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