TROIS

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Jaebeom : Tu te fous de moi Jinyoung ? Depuis quand tu es comme ça, sérieusement ?!

Jinyoung : Tu me casses les pieds ! À ramener n'importe qui comme ça ! On est en colocation, la moindre des choses c'est de me prévenir !

Jackson : Mais de quoi vous parlez ?

Jinyoung : Jaebeom à ramener je ne sais combien de personnes chez nous, sans me prévenir.

Jackson : Wouah, il n'avait pas tort, tu es coincé Jinyoung.

Jinyoung : Coincé ? Tu vas voir ce que je-

M. Tuan : Tu ne vas rien faire, tout le monde avec moi, on a un suspect de meurtre à interroger.

On le suivit tous et entrons dans la pièce pour observer l'interrogatoire.

M. Tuan : Agente Yan, vous n'avez jamais interrogé quelqu'un ?

Moi : Jamais.

M. Tuan : Suivez-moi.

Nous quittons la salle et allons en salle d'interrogatoire. Un homme de 40 ans peut-être était assis, là, un visage fermé comme jamais. Il ne nous regardait pas. Le lieutenant prit place en face de cet homme.

M. Tuan : Bonjour monsieur Kim Seonghi. Nous allons débuter l'interrogatoire accompagné de mon agente Yan.

Il ouvrit son ordinateur et commençait à poser certaine question auxquelles le suspect répondait vaguement. Rien d'extraordinaire se passé. Il était accusé d'avoir tué sa femme car elle aurait refusé des avances.

Accusé : C'est bientôt fini ?

M. Tuan : Pourquoi ? Je n'ai pas encore eu toutes mes réponses.

Accusé : Je me fais chier. À quoi ça sert ? Je n'ai tué personne.

M. Tuan : Ce n'est pas vraiment ce que l'enregistrement de la caméra de surveillance montre. De plus, vous n'avez pas l'air tourmenté d'avoir perdu votre femme. Les faits sont là monsieur Kim, et il s'avère que beaucoup de choses prouvent que vous n'êtes pas du tout innocent.

Il souffla et tourna ses yeux vers moi, et me souria. J'étais très mal à l'aise.

Accusé : Vous. Yan ? Je me demande comment vous pourriez me distraire, plus que votre collègue.

Moi : Vous tuez votre femme et vous osez me parler comme ça ?

M. Tuan : L'agente Yan va continuer l'interrogatoire.

Il se leva pour me laisser la place et se mit de côté. Je m'installais.

Accusé : Ah, ça fait du bien de voir la gente féminine.

Moi : Pourquoi vous l'avez tué ?

Accusé : Tuer ? Comment j'aurais pu ? Ah, sérieusement, je l'aimais.

Moi : Vous n'êtes pas convaincant.

Accusé : Bon, sinon, parlons plus sérieusement. Vous êtes célibataire ?

Moi : Vous croyez sincèrement que j'ai envie de sortir avec un vieux criminel tout crasseux qui donne envie de gerber ? Retenez vous un minimum, ce n'est pas parce que je suis une femme que vous pouvez vous lâcher de la sorte. J'attends des réponses. Pourquoi vous l'avez tué ?

Accusé : Vous voulez savoir pourquoi ? Parce qu'elle s'est comportée comme vous. Elle m'a refusé.

Moi : Donc vous l'avez tué.

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