7 + 1 - 2 [Mark Tuan]

TRENTE-NEUF

Mark : Pourquoi étrange ?

Mme Kang : Ils parlaient beaucoup, mais ne faisaient rien.

Mark : Je vois. A-t-il un bureau ici ? Ou un endroit où il pourrait y mettre des documents ?

Mme Kang : Son bureau, oui. Je n'y entre presque jamais.

Mark : On peut y accéder ?

Mme Kang : Bien sûr, suivez-moi.

Nous suivons donc tous cette dame jusqu'à une porte coulissante, derrière laquelle une chaise, un large bureau, des grandes armoires de tiroirs, mais également un ordinateur se trouvaient.

Mark : L'ordinateur a un code ?

Mme Kang : Non, mais il ne marche plus depuis longtemps.

Mark : Vous êtes sûre ?

Celui-ci appuya sur un bouton rouge à droite, et l'ordinateur se mît automatiquement en marche.

Mme Kang : C'est étrange, cela fait bien 1 an que Seokhan m'a dit qu'il ne s'allumait plus...

Mark : Il vous a menti, dans ce cas. Bon, Bambam tu cherches dans l'ordinateur. Jackson, Jinyoung, Jaebeom et Yugyeom vous faites les tiroirs. Youngjae et Melody, je vous laisse fouiller en dessous du bureau, il y a un casier.

Nous nous mettons au travail, et très rapidement nous possédons des dizaines d'informations. Bambam avait trouvé des mails envoyés à un certain G.J. avec qui des échanges avaient lieux toutes les semaines, jusqu'à la dernière fois, où ils avaient rendez-vous dans le café où justement, Kang Seokhan avait été aperçu pour la dernière fois.

Pour Youngjae et moi, ce sont des feuilles remplies de numéros de téléphones et d'adresses qu'on avait retrouvé. Il y avait des catégories, les "Premiers", "Seconds" et "Derniers". Quant aux 4 autres agents, les tiroirs étaient remplis de stupéfiants en tous genre, bien entendu interdit dans le pays. Madame Kang avait l'air abasourdi.

Mark : Bon travail. On récupère tout, et Bambam transfert les mails au commissariat.

Mme Kang : Attendez... Qu'est-ce qu'il va se passer ?

Mark : Nous allons récupérer toutes ses informations, pour nous aider à retrouver votre conjoint. Cependant, quand on l'aura lui, et la ou les personnes qui l'ont enlevé, Kang Seokhan nous suivra en prison. Il a enfreint des lois avec tout ça.

Mme Kang : Je comprends...

Mark : Et vous allez nous suivre madame, car nous devons nous assurer que vous ne saviez rien de tout ça.

Mme Kang : Bien...

Nous revenions rapidement au commissariat, et je partais avec Mark et Jinyoung en salle d'interrogatoire avec madame Kang. Les autres commençaient à fouiller toutes les informations trouvées.
Une fois madame Kang assise, c'est Jinyoung qui prit la place, Mark et moi sur le côté à observer.

Jinyoung : J'aimerais savoir pourquoi vous n'avez jamais essayé de voir ce que contenait l'ordinateur de monsieur Kang.

Mme Kang : Il m'avait dit qu'il ne marchait plus, je lui faisais confiance. Pourquoi je fouillerais dans sa vie ?

Jinyoung : Pourquoi ne pas avoir racheter un ordinateur ?

Mme Kang : Je lui ai proposé, mais il m'a confirmé que c'était inutile car de toute manière, il n'avait plus besoin d'ordinateur.

Jinyoung : Bien. Vous êtes déjà entrée dans ce bureau avant ?

Mme Kang : Quelques fois, mais très rarement. Je n'avais rien à moi dans cette pièce, donc rien à y faire.

Jinyoung : Vous travaillez par internet, mais avec quoi ?

Mme Kang : Mon ordinateur de travail que mon entreprise m'a donné. C'est un portable, je l'utilise souvent dans mon salon.

Jinyoung : D'accord. Est-ce que vôtre conjoint vous a paru étrange à un moment ? Récemment ?

Mme Kang : Il me paraissait très tendu, mais je pensais que c'était dû à son travail, son patron lui met beaucoup de pression.

Jinyoung : Vous ne lui avez pas demandé ?

Mme Kang : Non, on évite de parler du travail à la maison.

Jinyoung : Pourrais-je avoir le nom de l'entreprise ?

Mme Kang : L'entreprise Munchang.

Jinyoung : Merci. Pour finir, les lettres G et J vous dites quelque chose ?

Mme Kang : Peut-être... Goo James. C'est un coréo-americain, bon ami de Seokhan.

Jinyoung : Un bon ami ?

Mme Kang : Oui, il est même déjà venu manger chez nous. Mais je ne sais pas du tout où ils se sont rencontrés.

Jinyoung : Goo James, vous avez dit ?

Mme Kang : Oui.

Jinyoung : Merci madame Kang. Nous ferons notre possible, et nous vous contacterons le plus rapidement possible.

Mme Kang : Merci monsieur.

Jinyoung et madame Kang se levaient alors, et nous sortons tous de la pièce. Madame Kang s'en allait vers la sortie.

Mark : C'était vraiment bien, Jinyoung. Tu t'es sérieusement amélioré depuis le temps.

Jinyoung : Merci. Mais, pourquoi Melody n'y a pas participé aussi ?

Mark : On apprend en observant aussi.

Son ton été tellement glacial. C'est pas vrai, l'horrible lieutenant Tuan est revenu, pour de vrai...
Celui-ci s'en allait en nous demandant de retourner au bureau aider les autres avec les recherches, et de l'appeler s'il y a quelque chose. Une fois seule avec Jinyoung, celui-ci se tourna vers moi, les bras croisés.

Jinyoung : Bon. Je peux te parler ?

Moi : Oui ?

Jinyoung : Le lieutenant t'aime, on le sait tous. On avait bien remarqué que la situation, votre relation avait clairement changé, vous étiez plus proche. Il ne te criait plus dessus, il te parlait différemment, il se comportait différemment... Enfin tu as compris.

Moi : Où tu veux en venir Jinyoung ?

Jinyoung : Pourquoi, tout à coup, il redevient distant, glacial comme un iceberg ? Surtout envers toi ! Je veux dire, on l'a vu sourire une fois en ta présence, c'est inédit. Pourquoi maintenant, il est redevenu l'ancien lui ?

Moi : Je-

Jinyoung : Ne me dis pas que tu ne sais pas.

Moi : J'ai peut-être fait quelque chose... qui fallait pas.

Jinyoung : C'est-à-dire ?

Moi : Je me suis rendue compte, il y a peu, que j'éprouvais les mêmes sentiments que lui à son égard. Mais j'ai paniqué, j'ai eu peur, et je me suis éloignée de lui exprès. Sauf qu'il l'a remarqué, et on a parlé tous les deux. Comme je n'arrivais pas à m'exprimer correctement, il a conclu que je ne l'aimais pas.

Jinyoung : Tu es bête ?

Moi : Pardon ?

Jinyoung : Tu as eu beaucoup d'occasion de te rattraper non ? Pourquoi tu ne fais rien ?

Moi : Il ne me voit plus. Il ne m'écoute plus non plus. Je vais pas le forcer.

Jinyoung : Mais... vous vous aimez tous les deux. Communiquez et ça sera réglé !

Moi : Je te dis... qu'il ne veut pas m'entendre.

Jinyoung : J'ai peut-être une idée. Retournons au bureau.

J'étais un peu inquiète, quelle idée ?