TRENTE

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- Melody ?

Je levais ma tête, je ne sais pas qui m'a réveillé mais j'appréciais mon rêve...

Yugyeom : Ça va ? T'es toute blanche.

Moi : Ou-

Alors que j'allais finir ma courte phrase, je retenais un haut le cœur qui m'aurait sûrement fait vomir sur Yugyeom.

Youngjae : T'as soigné ton ventre ?

Moi : Pas encore. Je vais le faire ce soir.

Jackson : T'as rien fait ? Mais t'es inconsciente ou quoi ? Va prendre un paracétamol. Et met de la pommade. Tu devrais te dépêcher avant que le lieutenant ne soit au courant que tu n'ai toujours rien fait.

Je me levais doucement, direction l'infirmerie. J'ouvrais les tiroirs, pris ce qu'il fallait, et l'hématome n'était pas beau à voir. Cependant, l'idée d'avoir certainement sauvé une personne d'une agression rend cette douleur et ce coup largement supportable. Je revenais rapidement au bureau, et notre journée s'était terminée après un interrogatoire et une tournée à Hongdae.

J'étais chez moi depuis une heure, nous étions le vendredi soir, et j'étais claquée. Affalée sur mon canapé, je recevais un drôle de message qui disait "Je sais où tu travailles et où tu habites, fait attention...". C'est quoi, ça ? C'est un numéro que je ne connais pas du tout, mais bon, peut-être une personne qui s'amuse à envoyer ce genre de message.

Mon week-end avait été assez agréable, je m'étais baladée à Bukchon, car je suis réellement fan de ce village, c'est absolument magnifique. J'avais aussi manger dans un petit restaurant, puis le lundi venait bien trop vite à mon goût. Me voilà au bureau, mes collègues sont là, et il fait beau donc c'est une bonne journée.

Cependant, alors que nous commençons à discuter, je reçois un autre message de cet inconnu qui me disait "Je t'avais prévenu" et d'un coup, l'alarme incendie se déclencha. On sortait tous rapidement, un feu a été allumé au troisième étage. Nous nous éloignons un peu du bâtiment, j'étais prêt d'une voiture, seule, observant ce qu'il se passait, quand une main se plaça violemment sur ma bouche, et je m'enfonça dans la voiture.

PDV MARK

Nous étions tous dehors, un feu a été allumé dans le commissariat, les pompiers sont entrain de l'éteindre. Mon équipe était avec moi, nous observons tous, espérant que ça ne traînera pas, car si on a un appel, ça deviendrai compliqué. Heureusement, quelques minutes après, les pompiers ressortaient nous indiquant que tout était bon.

Il n'y a pas de dégâts majeur, et heureusement.
Par contre, apparemment, c'est un feu qui n'a pas été accidentel, une équipe se charge de l'affaire.
Nous retournons tous aux bureaux, quand je remarquais que je ne voyais pas Melody dans les alentours.

Moi : Où est Melody ?

Jinyoung : Elle était juste... ah bah je sais pas.

Jaebeom : Elle était avec nous en sortant.

Bambam : Elle s'est un peu éloignée mais je ne l'ai pas vu après.

Je fronça les sourcils, qu'elle se soit éloignée ou non, elle devrait être rentrée depuis. Alors, où est-elle ? Je pris mon téléphone en main pour l'appeler, attendant quelques minutes, mais ça ne décroche pas, ça vient même de me raccrocher je crois. J'étais prêt à rappeler quand je reçu un message du numéro de Melody, un message inquiétant.

Jackson : Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Moi : Melody vient de... se faire enlever.

Mon équipe me regardait perplexe, tous étonné par ce que je viens de dire. Même moi, je n'y crois pas. Qui ferait un enlèvement devant un commissariat ? Comment ? Pourquoi nous n'avons ni entendu ni vu quoique ce soit ? En plus, nous étions beaucoup dehors.

Yugyeom : Qu'est-ce que tu viens de dire ?

Moi : Les personnes ont le téléphone de Melody, ils viennent de m'envoyer un message pour me dire... "Bonnes recherches...".

Jinyoung : C'est quoi cette blague ?

Moi : C'est pas une blague. Et je vous dis qu'on commence les recherches de suite. Il est hors de question qu'il arrive quelque chose à Melody, on ne sait pas qu'elles sont leurs intentions. Aller voir les caméras, je reviens.

Je m'en allais dans mon bureau, j'ai un mal de tête qui vient de se déclencher, comme depuis la mort de ma mère. Il apparaissait de la sorte, quand je commençais à stresser ou à penser à elle, mais depuis que Melody était dans l'équipe, je n'avais plus rien eu. Je pris un médicament que j'avalais rapidement, et m'assis sur ma chaise.

Non, je ne peux pas m'asseoir en sachant que Melody est je ne sais où avec je ne sais qui dans je ne sais quelles conditions, et encore moins pourquoi. Je dois faire quelque chose, sinon je vais exploser. Je me dirigea vers la salles des enregistrements caméras, où j'y retrouvais mon équipe qui ne fait rien.

Moi : Les caméras ?

Jaebeom : Ceux qui travaillent nous on dit que c'était leur pause café donc i-

Moi : Donc ils boivent leur petit café ?

Jaebeom : Ouais.

Je fonça à la cafétéria, les deux zigotos qui s'occupent des caméras et qui ont 50 pauses dans leur journée sont là à boire un petit café tranquillement.

Moi : Kang et Cha, on vous paye pour boire des cafés ?!

Tous les employés présents s'étaient retournés vers moi, je n'avais même pas fait l'effort de les appeler monsieur, je suis simplement à bout de nerfs et incapable de me retenir d'extérioriser cette colère.

M. Kang : C'est notre pause.

Moi : Nous non, et on a besoin de ces enregistrements parce que c'est peut-être une question de vie ou de mort. Vous ne voudriez pas qu'on se battent pour vôtre vie ? Moi si. Bougez vous les fesses. Et vite !

Je m'en allais de nouveau dans la salle suivi de ces deux incapables. Ils s'installaient et cliquaient je ne sais où, j'attendais patiemment qu'ils nous trouvent ces enregistrements pour lesquels je me bats alors que ça devrait être simple et rapide...
Soudain, une main se posa sur mon épaule, Jackson.

Jackson : Tu es sûr de travailler là-dessus ?

Je voyais bien ce qu'il voulait dire, je le connais depuis suffisamment longtemps pour comprendre qu'il pense que je ne peux pas supporter. Et il se trompe.

Moi : Plus que sûr.

Jackson : Mark on dirait que tu vas exploser à n'importe quel moment. On sait tous ce que tu éprouves pour Melody, et là on sait même pas si elle va bien. C'est évident que tu ne vas pas bien.

7 + 1 - 2 [Mark Tuan]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant