DIX-SEPT

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Aujourd'hui, je travaille. Alors je me levais de mon lit mais soudain, la tête me tourne beaucoup trop, et je m'écroule au sol. Impossible de bouger, j'ai un mal de tête atroce, je ne peux même pas atteindre mon téléphone pour appeler quelqu'un. Qu'est-ce qu'il m'arrive ?

PDV MARK

Je marchais tranquillement dans les couloirs et passais devant Taekwang. Rien que sa tête d'ange innocent tout sourire m'insupporte. Bien sûr que tout le monde craque pour lui, c'est le gars type parfait petit-ami et mari, père et même grand-père. Mon dieu, me voilà entrain de l'imaginer vieillir aux côtés de Melody. Écœurant...

Taekwang : Lieutenant, vous allez bien ?

Moi : Pourquoi ça n'ira pas ?

Taekwang : Vous me fixez étrangement.

Moi : Non, c'est vous qui me fixez.

Taekwang : Ah. Au fait, vous avez vu l'agente Yan ?

Que ce parfait gars me parle de Melody m'énervais, alors ma réponse sèche était sortie.

Moi : Non. Retournez travailler maintenant.

Il s'abaissa et tourna les talons. Mais maintenant que j'y pense, effectivement, je n'ai pas vu Melody de la journée, et il est déjà presque 11h du matin. Je marchais vers le bureau de mon équipe et ouvrais la porte, tous présents, mais la place de Melody vide.

Jaebeom : Bonjour lieutenant.

Moi : Vous avez vu l'agente Yan ?

Jinyoung : Pas encore. Elle doit sûrement être malade.

Moi : Elle ne m'a pas prévenu.

Bambam : Tu t'inquiètes pour elle ?

Moi : Non. Bien sûr que non.

Je quitta le bureau, et essaya de l'appeler. Aucune réponse, mais son téléphone n'est pas éteint. Bon, elle donnera bien signe de vie bientôt. Je retournais chercher Youngjae pour un interrogatoire, le frère de Melody d'ailleurs. Après, nous étions retourné sur la scène de crime, ils avaient trouvé de nombreuses autres choses en plus des trouvailles de mon équipe, et avions commencé les recherches sur le gars avec deux empreintes trouvé.

La journée était finie mais absolument aucun signe de vie de Melody. Et sincèrement, je crois que je m'inquiète. Je l'a rappela mais aucune réponse. Bon, je vais chez elle. J'ai son adresse puisqu'elle est notée dans le carnet des employés du commissariat, alors je me dépêcha d'y aller une fois le travail terminé. Je me gara devant l'immeuble et monta les marches. Melody Da Xia Yan. Ça ne peut être qu'elle. Je sonna, aucune réponse.

Mais soudain, j'entends quelqu'un crier à l'intérieur. C'est Melody ? J'essaya d'ouvrir la porte mais c'est fermé. Alors je reproduis ce qu'on m'a appris, un énorme coup de pied en dessous de la serrure, et la porte est directement ouverte. Je repayerais, en attendant, je dois la trouver.

Moi : C'est le lieutenant Tuan ! Melody, t'es où ?

Aucune réponse. Non mais c'est vraiment inquiétant là. J'ouvrais toutes les portes, et enfin, je l'a trouve. Elle est en pyjama, écroulée au sol, les larmes ont coulaient sur son visage pale et elle se tient fortement la tête de ses deux mains. Je me précipita vers elle, inquiet.

Moi : Mais qu'est-ce que tu fais parterre ?

Melody : J'ai trop mal...

Moi : T'es ici depuis combien de temps ?

Melody : Depuis... ce matin...

Moi : Mais pourquoi tu n'as pas appelé quelqu'un ?

Melody : Je peux pas bouger, j'ai fait un espèce de malaise pendant je sais pas combien de temps.

Moi : Tu peux marcher ?

Melody : Je viens de dire que je peux pas bouger, j'ai mal partout !

Moi : Okay okay, pas besoin de crier. Bon, je vais appeler les urgences.

Melody : Non...

Je l'a regardé incrédule. Elle agonise mais ne veut pas que j'appelle les urgences ?

Moi : Non ?

Melody : Je suis nosocomephobique.

Moi : Nosoco quoi ?

Melody : J'ai la phobie des hôpitaux...

Moi : Ah... mais tu vas pas rester comme ça ?

Melody : Ça va passer...

Moi : Ah non, arrête, t'es comme ça depuis le début de la journée, en plus de ça t'as rien mangé. J'appelle les urgences.

Elle recommençait à pleurer de plus belle.

Moi : Je... Non, mais ne pleure pas ! C'est pour t'aider.

Melody : Je te dis que je suis phobique...

Moi : Alors on fait quoi ?

Melody : Prend de la glace dans le frigo.

Moi : Tu veux pas d'abord que je t'aide à te lever ?

Melody : Je sais pas, j'ai mal...

Moi : On essaye toujours.

Je me plaça derrière elle et attrapa le dessous de ses bras, en la levant difficilement puisqu'elle est crispée par la douleur. Mais en tout cas, la voilà debout.

Moi : Ça va ?

Melody : Bof. Je sais pas si je vais réussir à marcher.

Moi : Essaye.

Elle fit un pas mais manquait de tomber, je la rattrapais aussitôt.

Moi : Bon, je vais t'aider.

Je plaçais mes mains autour d'elle pour la soutenir et on avançait comme ça jusqu'à son supposé salon. Elle se plaça sur le canapé en exprimant sa douleur.

Moi : Tu voulais de la glace ?

Melody : Non, prend plutôt un dafalgan dans le tiroir de gauche s'il te plaît.

Je partais chercher le médicament avec un verre d'eau et revenais lui donner. Elle l'avalais avant de me regarder étrangement.

Melody : Depuis quand t'es gentil toi ?

Moi : C'est pas de la gentillesse, c'est du savoir-vivre.

Melody : Si tu le dis. Mais en tout cas, t'es mieux de cette facette.

Je me sentais bizarre après ça phrase, alors elle ne me déteste pas ? Bon, peu importe.

Moi : Tu es certaine de ne pas vouloir au moins voir un médecin ? Parce que cette situation n'est pas normale du tout.

Melody : Non, ça va.

PDV MELODY

J'avais été très heureuse de voir que le lieutenant c'était inquiété, parce que j'aurais pu rester comme ça encore longtemps. Je lui en suis reconnaissante. Et j'ai découvert une nouvelle facette de lui, parce que jamais je n'aurais pensé voir un visage n'ayant aucune froideur sur celui du lieutenant, c'était improbable. Finalement, il n'est pas si méchant que ça. Mais je me sens mal à l'aise qu'il m'ait vu dans cet état.

M. Tuan : Je te donne des jours de congés. Tu dois te reposer.

Moi : Non, vraiment, je veux y aller. J'ai déjà loupé une journée.

M. Tuan : Non. Ne viens pas demain au moins.

Je ne répondais rien, mais je compte bien y aller demain.

M. Tuan : Et pour ta porte, je vais te payer la réparation.

7 + 1 - 2 [Mark Tuan]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant