22."Le marteau de feu"

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- C'était qui celui-là ?

Théo, qui se faisait recoudre le visage devant son oncle ne semblait pas ressentir aucune douleur, ou presque :

- C'était un paladin...

- Je sais bien, j'ai vu !

Vlad était angoissé à l'idée que Théo ai faillit mourir, une fois de plus.

- Grégoire... il s'appelle Grégoire "bras de géant", il a dit qu'il travaillait pour l'archevêque, je ne sais pas qui c'est...

Vlad tourna la tête, se frottant l'arrière du crâne, Théo ne l'avait jamais vu dans cet état, aussi il le questionna inquiet :

- Qu'y a-t-il mon oncle ??

Il se retourna les yeux encore gonflés de son long sommeil :

- Je la connais... personnellement.

Théo ne comprenait pas en quoi c'est un problème, aussi il le lui fit comprendre à ces yeux.
Vlad lui répondit en colère, et en trembant :

- Dis toi seulement qu'elle doit mourir, c'est clair ?

Le jeune homme sursauta, semblant retourner un an en arrière lorsqu'il n'avait encore aucun enseignement et qu'il ne connaissait pas Vlad.

- D-d'accord...

Freyja ne s'était pas mêlée de la conversation jusqu'à présent et parla seulement aux deux autres personnes dans cette pièce :

- Vous avez besoin de repos vous deux, et vous Vlad vous n'auriez pas dû vous lever, quelques points ont sautés...

En effet, les bandages blancs de Vlad était à présent tachés de sang. Il respira un grand coup puis il annonça comme dans un requiem :

- Nous ne pouvons rester ici plus longtemps.

Théo et Freyja avait l'air triste et se regardèrent alors tous les deux avec la même expression.
Vlad l'ignora et reprit de son ton sérieux :

- Prépares-toi, on part quand tu es prêt Théo.

La jeune femme caressa avec tendresse le front écorché de Théo et lui chuchota :

- Fais plus attention à l'avenir...

Il lui sourit, pendant que Vlad ne sorte de la pièce.

Après quelques minutes à attendre en dehors, le colosse vit enfin sortir Théo de la chambre servant d'infirmerie.

- Qu'est-ce qui t'as prit autant de temps ?
Bon, peu importe, on doit retourner chez moi, j'ai quelque chose à récupérer...

- Bien mon oncle.

***

Ses cauchemars étaient toujours les mêmes, entouré de pierres sombre, il suivait son père, concentré sur son objectif.

Rost était plus jeune en ce temps là, il devait avoir dans les vingt ans peut-être.
Il assiégeait en la présence de son père et celle de l'archevêque Sanna, le fort des Plaines d'Émeraude :
Devant eux, assis, Ulfric, le Roi contesté, se tenant devant les trois traîtres, une épée titanesque qu'il tenait de ses deux mains.

Il était gigantesque, on aurait dit un géant, assis dans son trône il faisait la même taille que ses trois assaillants.
Tenant fermement son espadon d'une largeur d'une trentaine de centimètres, il se leva, non sans douleur.

Son armure ne laissait rien voir de sa peau ou même de son visage, seul étaient visibles derrière sa visière d'acier deux yeux d'un rouge scintillant.

Antan (Volume 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant