Chapitre 2 - Première altercation

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Bonjour à toustes !

Pour aujourd'hui, je me dois d'ajouter un remerciement particulier. Un immense merci à Havirnyrce Vince qui vient s'ajouter à la liste (courte) des personnes qui relisent et corrigent cette histoire. Toustes mes bêtas ont des qualités différentes et complémentaires et Vince vient parfaire tout ça.
Merci beaucoup pour ton implication !

Côté écriture, soyez assurés que ça continue à avancer. J'ai terminé le chapitre 26 et je pense être maintenant au moins aux deux tiers de l'histoire.

Je vous laisse maintenant avec le chapitre 2 !

Un petit mot pour remercier très chaleureusement Celiag (que vous trouverez sur ffnet ou hpfanfiction) de m'avoir autorisé à utiliser les prénoms qu'elle a donné aux parents d'Astoria. Si vous ne la connaissez pas, allez la lire sur hpfanfiction.

Bonne lecture !

Chapitre 2 — Première altercation

Vendredi 6 Septembre 2019 — Harry

Le réveil qui hurle me sort difficilement du sommeil. Je l'éteins d'une main molle et je m'étire dans le lit. Je me frotte les yeux et je m'assois en me tapotant les joues pour me réveiller. La lumière du soleil est déjà visible entre les deux lourds rideaux de velours opaques. J'avais oublié que Poudlard n'a pas de volets et qu'il est impossible de fermer correctement ces fichues tentures. De toute façon, je ne risque pas d'avoir souvent l'occasion de faire la grasse matinée ici, ça ne devrait pas me déranger outre mesure.

Je me glisse hors de mon lit, mes pieds foulent un épais tapis d'une grande douceur. Je ne sais pas de quel animal provient cette peau, mais c'est très agréable. Hermione en ferait une syncope de savoir que les appartements des professeurs disposent de ce type d'objets. Je la comprends, notre époque et notre proximité actuelle avec le monde moldu devraient nous permettre d'introduire un peu plus de synthétique. C'est loin d'être le cas dans la majorité des endroits exclusivement sorciers.

Je fais quelques étirements, une vingtaine de pompes, et j'enfile à la va-vite un jogging et un sweat à capuche. Un coup d'œil à ma montre, quand je la passe à mon poignet, m'apprend que je suis dans les temps.

Je sors du château en trottinant dans les couloirs déserts. En effet, les élèves doivent à peine émerger du sommeil, pour les plus courageux. J'arrive rapidement dans la cour et j'accélère progressivement pour atteindre ma vitesse de course habituelle. J'entame le premier tour de l'immense parc éclairé par le soleil levant. La nature est belle au lever du jour, l'herbe est humide de rosée qui brille comme des diamants. J'évite soigneusement le saule cogneur et ma foulée régulière me laisse tout le loisir pour penser.

Je crois pouvoir dire que cette première semaine se passe bien, j'ai réussi à ne pas avoir l'air trop ignare devant mes différentes classes. Même avec les plus âgées. J'étais assez mal à l'aise avec ceux-là, il y a eu visiblement plusieurs professeurs dans cette matière et il semblait y avoir quelques lacunes dans leur apprentissage. Je n'avais pas trop préparé les cours des sixième et septième années, ne sachant pas où ils en seraient. J'ai eu l'impression de me revoir à leur place, il y a une vingtaine d'années avec des connaissances éparses dues à la succession des profs de DCFM, plus ou moins compétents.

J'ai remarqué rapidement l'effet « héros » que je produis immanquablement sur les gens et je déteste toujours autant cela. J'ai cependant accepté de répondre à toutes les questions de mes élèves, à la condition que celles-ci se limitent à ce premier cours. Je veux être leur professeur, pas l'ancien héros de guerre ni l'ex-Auror.

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