Épilogue

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Benoît avait eu une grosse journée au lycée. Ses élèves étaient excités par les vacances de noël qui arrivées le soir même. Quand c'était le moment des vacances, les élèves s'en fichaient des cours ce qui exaspérait tous les professeurs. Et ils ne pouvaient rien faire pour les calmer. Alors même s'il détestait cela, Benoît avait mis un film à sa dernière classe car il ne pouvait pas supporter encore deux heures de gens qui crient et qui n'en font qu'à leur tête. Alors c'est à dix-sept heures qu'il rentra. Son amoureux allait arriver seulement une heure plus tard alors il avait le temps de tout préparer.

Pour cela, le professeur alla dans la chambre pour prendre ce qui lui fallait dans l'armoire. Il avait tous planqué au fin fond du meuble pour que son beau châtain ne remarque rien. Valentin n'était pas du genre à fouiller alors il était sûr que son réalisateur n'avait rien vu. Le roux prépara donc tout ce qu'il lui fallait. Tout était calculé au centimètre près. Rien n'était laissé au hasard. Il voulait que tout soit parfait alors il se donna à fond. Il eut fini à temps puisque tout était installé à dix-sept heures quarante-cinq. Il avait mis beaucoup de temps mais au moins c'était parfait.

Quand le réalisateur arriva, il trouva des pièces vides pourtant, Benoît devait être rentré. Le jeune homme fronça les sourcils en voyant le sol recouvert de pétales de roses rouges. Elles menèrent un chemin à une pièce définit. Il traversa les pièces tranquillement. Il ne vit aucune trace de son homme, ce qui l'inquiéta un peu. Ce n'était pas le genre de Benoît de ne pas être à l'heure chez eux. S'il était en retard, alors il prévenait son homme mais là, ce n'était pas le cas. Peut-être était-il blessé quelque part dehors. Ou s'était-il fait enlevé ? Le jeune réalisateur secoua la tête pour s'enlever ces pensées de la tête.

Valentin arriva dans la chambre où il vit un immense cœur de pétales de roses rouges orner le lit. Au centre de ce cœur se trouvait une feuille. Le châtain fronça les sourcils et s'approcha du lit pour saisir la feuille. Il s'agissait d'une lettre écrite à la main. Il eut un sourire quand il reconnut l'écriture de son cher professeur. Il prit la lettre entre ses mains pour pouvoir mieux lire et commença la lecture.


« Mon Cœur,

Je sais que ça fait un peu ringard d'écrire une lettre mais tout ce que je vais t'écrire sont les mots que j'aimerais te dire en face mais étant trop nerveux, j'ai décidé de te l'écrire. Je pense que c'est la meilleure option si tu ne veux pas entendre un abruti bégayer comme pas possible.

Depuis deux ans tu me combles de bonheur. Je ne savais pas qu'un simple projet de lycée me permettrais de rencontre l'amour, le véritable. Je ne te l'ai jamais dit mais dès que je t'ai vu arriver dans ma salle de classe, mon cœur a loupé un battement. Je me demandais comment un mec aussi magnifique pouvait ne pas être narcissique. C'est cela aussi qui m'a plu chez toi. Tu n'étais pas comme tous ces mecs qui savaient qu'ils étaient beaux et qu'ils le montraient, qu'ils ne se croyaient pas une merde. Non, toi tu agissais comme un mec normal si je peux dire ainsi.

Je ne dis pas que je suis tombé amoureux à la seconde où je t'ai vu mais j'ai ressenti un truc mais je ne saurais dire quoi. De toute façon, je ne crois pas aux coups de foudre. Quand je t'ai entendu parler, j'ai adoré ta voix. Tu n'avais pas l'air très sûr de toi. On aurait dit que tu étais stressé. Non pas par rapport à ton frère mais par rapport à ma présence. Tu m'avais dit que tu m'avais trouvé magnifique, ce sont tes mots, alors je pense qu'effectivement c'était moi qui te rendais nerveux. On s'est revu quelques jours plus tard pour parler du projet mais pas seulement. J'ai aimé pouvoir apprendre à te connaitre et plus les rendez-vous passaient, plus j'avais envie de te voir.

Je dois t'avouer que la première fois qu'on a dormi ensemble, en toute amitié, j'étais stressé. J'avais tellement envie de te prendre dans mes bras que je me suis foutu à l'autre bout du lit pour te laisser de l'espace et éviter que je ne te touche. Tu ne t'en rends pas compte mais ton corps est un appel au pêché. Je t'ai trouvé extrêmement mignon ce jour-là. Tu étais stressé et tu ne savais pas quoi faire. T'étais trop chou. Je n'arrive pas à croire que je suis avec toi depuis deux ans. C'est fou.

Et Action !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant