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Chapitre 8

Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Message : Cette histoire prend en considération tous les livres d'Harry, hormis l'épilogue, et le fait qu'Hermione et Ron finissent ensemble.

Chapitre 8

Drago sentit une nausée désagréable lui remonter à la gorge en lisant la lettre de Potter. D'accord, la lettre de l'ancien Griffondor était courtoise et nullement sentimentale et pourtant... une simple petite ligne suffisait pour tourner son monde à l'envers.

« Je serai honoré de te présenter mes enfants au moment que tu jugeras opportun. »

Les enfants de Potter... Comment avait-il pu oublier que le brun avait des enfants! Ce n'était pas parce que lui avait décidé de rester vierge jusqu'à la fin de ses jours en attendant le jour où la mort se déciderai à venir le chercher que le monde entier avait décidé d'en faire autant! Bon sang! Il avait même lu les nouvelles dans le journal! Comment Potter avait marié Ginevra Weasley, l'adoption du fils de Remus Lupin et d'Andromeda Tonks, la naissance de leur premier enfant, la mort de Madame Potter. Il avait absolument tout lu dans les journaux, pourtant il était incapable de se souvenir du nombre d'enfants qu'avait Potter. I

ll y en avait au moins deux à sa connaissance. Il allait habiter avec au moins deux enfants. Sûrement que Potter ne s'attendait pas à ce qu'il devienne un parent de substitution pour ses progénitures! Il n'avait pas la fibre paternelle. Pas du tout. Comment aurait-il pu l'avoir avec le magnifique exemple d'amour paternel qu'il avait eu? Potter ne pouvait pas sérieusement considérer... Merlin tout puissant, il allait vomir. Était-ce pour cela que Potter avait décidé de l'épouser? Pour avoir une nounou gratuitement? Mais... Mais, il était Drago Malfoy pour l'amour de Merlin! Il n'était pas gentil, ni généreux, ni agréable, ni aimant, ni attentif : Comment était-il censé faire pour être dans la même pièce que ces enfants? Comment était-il censé faire pour se faire aimer d'eux? Il en serait incapable. Il n'y avait même pas de question à se poser. Il serait parfaitement incapable de se faire aimer par les enfants de Potter.

Il allait devoir vivre avec eux? Son cœur se crispa dangereusement dans sa poitrine et il laissa échapper un gémissement de douleur. Aussitôt, il entendit sa mère pénétrer dans sa chambre et il se redressa d'un bout. Où était passé sa froideur et son « je-m'en-foutisme »? Foutu Potter. Foutu héros.

-Drago! Que se passe-t-il? Demanda sa mère, visiblement affolée.

-Je... Potter veut que je rencontre ses enfants.

Le soulagement qui s'abattit sur sa mère lui fit regretter son élan de désespoir. Il savait que sa mère s'amusait à se promener dans les couloirs, n'ayant rien d'autre à faire, son petit grognement avait dû la faire paniquer. Merlin... Il avait un père qui l'avait vendu comme du bétail et qu'il n'arrêtait pas de décevoir et une mère qui avait peur qu'il se casse un ongle. Comment était-il censé trouver le juste milieu avec les enfants de Potter? Ce n'était pas dans sa foutue nature de couver quoi que ce soit! Et, il espérait, que ce n'était pas dans sa nature de donner son enfant au Seigneur des Ténèbres. Drago ferma douloureusement les yeux en sentant sa mère poser une main délicate sur sa joue. Potter avait fait le même geste à la conférence... et cela ne lui avait pas donné l'envie de se dégager. Bien au contraire.

-Drago... Tu vas très bien t'occuper de ses enfants.

-Pas du tout Mère. Je risque de les traumatiser à vie.

Comme son père l'avait traumatisé. Non. Potter ne le laisserait jamais faire une chose pareille, et puis ce n'était pas comme s'il était obligé de véritablement interagir avec eux. Il n'avait qu'à leur dire « bonjour, bonne appétit, bonsoir » pour que leur relation soit dans les normes de la convenance. D'accord... il n'avait pas à s'inquiéter. Potter n'allait pas l'épouser pour être une nounou. Comment pouvait-il faire confiance à celui qui avait tenté de tuer Dumbledore? Son affolement disparut totalement pour laisser à sa place froideur et sa morosité habituelles.