Chapitre 25

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Disclaimer: Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas et appartiennent, bien évidemment, à J.K Rowling! Par contre, cette histoire m'appartient.

Message : Cette histoire prend en considération tous les livres d'Harry, hormis l'épilogue, et le fait qu'Hermione et Ron finissent ensemble.

Chapitre 25

Ron pouvait sentir un vent de panique l'envahir alors qu'il regardait le visage fermé de Zabini. Et Jones qui refusait de lui donner un moment de répit. L'avocat faisait un bon travail, il devait l'admettre, mais cela ne faisait que donner l'impression que le mulâtre avait quelque chose à cacher, ce qui n'était jamais une bonne chose dans une affaire telle que celle-ci. Ses poings se crispèrent, ses ongles s'enfonçant dans sa peau, et il ne put que pousser un soupir de soulagement lorsque Jones laissa partir Zabini. Il se dirigea aussitôt vers l'auror et il dut se retenir pour ne pas le saisir par la gorge. Jones était un excellent auror, mais merde! Il ne pouvait s'empêcher de trouver dégoûtant le fait de parler de la mère de Zabini. Elle avait été une victime de la guerre, elle aussi!

- Weasley, comment ça va? Salua Jones.

- Tu ne penses que tu y es allé un peu fort avec Zabini? Demanda-t-il d'emblée, tout en se retenant pour ne pas montrer les dents.

D'accord, il savait pertinemment que Zabini n'était pas un enfant de cœur, après tout il l'avait fait chanter pendant quelques semaines, mais était-ce une raison pour parler d'un évènement si douloureux? Jones lui lança un regard qui semblait lui faire remarquer qu'il était sur le point de perdre la tête.

- Non. Sa mère a été tuée par des aurors. Il a un motif et il est assez intelligent pour couvrir ses traces. Laisse-moi faire mon travail Weasley. Je le fais depuis bien plus longtemps que toi.

Jones le planta alors là et Ron décida que la manière façon d'agir était de se taire. S'il commençait à trop défendre Zabini, il pourrait être mis en dehors de cette affaire. Cela n'aiderait personne. Il transplana alors devant la maison du mulâtre et cogna vivement à la porte. Zabini ouvrit la porte et, dès qu'il vit son visage, sembla prêt à lui claquer la porte au nez. Ron dut l'arrêter et s'empressa de pénétrer dans sa demeure. Ses sourcils se froncèrent lorsqu'il vit les boîtes éparpillées partout dans la maison.

- Qu'est-ce que tu...

- Je m'en vais d'ici. Revenir dans ce pays de malheur était une mauvaise idée. Stupide sentimentalisme.

Sans qu'il ne puisse véritablement l'expliquer, Ron sentit une panique renversante l'envahir et il dut se faire violence pour garder le contrôle.

- Premièrement, tu ne peux pas partir. Tu es un suspect dans cette affaire.

- Les aurors n'ont aucune preuve, je peux partir. Cracha Zabini.

- Deuxièmement, cela te fait paraître suspect.

Zabini poussa un grognement avant de commencer à mettre certaines affaires dans ses boîtes. Il devait le dire... le mulâtre était efficace. Il déglutit avec peine et le prit par les épaules, l'empêchant ainsi de bouger.

- Je suis désolé que ma mère est tombée amoureuse d'un mangemort d'accord! S'énerva Zabini. Je suis désolé que...

- Ta mère était une victime, ce n'était pas de sa faute. La tuer...était complètement barbare et inutile.

Les yeux verts s'agrandirent et Zabini arrêta d'essayer de se dégager de son étreinte. Sa respiration se calme dans sa poitrine et tout son corps se détendit d'un coup. Ron fut tenté, pendant d'horribles secondes, de lui caresser les épaules, les bras, les cheveux... Il se détesta aussitôt pour cette pensée. Il avait peut-être pitié de Zabini, mais s'il décidait de le toucher... une seule fois... il pouvait parier toute sa fortune, qui n'était nullement immense, que celui-ci le ferait chanter jusqu'à la fin de sa vie.

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