Samedi, 20 Décembre.
PDV LORENZO
Je me réveille avant Énora, et me lève doucement pour ne pas la réveiller. Elle est vraiment épuisée et avec ce qu'il s'est passé hier...
Je remonte la couverture sur elle, avant d'aller à la salle de bains. J'entre dans la cabine de douche et prends une douche brûlante et rapide, puis en ressors pour me sécher, me brosser les dents et m'habiller. Je ressors de la salle de bains mais ne trouve pas Énora. Je sors donc de la chambre et suis les deux odeurs provenant de la cuisine. Celle de mon âme sœur et celle du petit déjeuner. Une fois dans la cuisine, je la trouve en train de préparer le petit déjeuner. Avec juste comme vêtement ma chemise qui lui arrive à mi-cuisse et qui est ample sur elle.
Elle est magnifique, mon âme sœur. Vraiment. Autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Je ne crois pas que j'aurais pu rêver mieux qu'elle comme âme sœur.
Je l'étreins par derrière et niche mon nez dans ses cheveux. Son odeur est enivrante. Jamais je ne me passerai d'elle.
Énora : bonjour... Mon loup.
Moi : pourquoi t'es-tu levée si tu es encore fatiguée?
Énora : ton petit déjeuner.
Elle est tellement attentionnée.
Moi : j'aurai pu demander à ce qu'on m'apporte des croissants dans mon bureau.
Énora : c'est à moi de te faire à manger. Et puis, je ne veux pas que tu dépenses alors que j'aurai pu le faire. De plus, ce qui est fait maison est plus sûr que ce que l'on vend. Ai-je tort?
Moi : bien sûr que non.
Elle a toujours des arguments pertinents.
Nous prenons le petit déjeuner en parlant de tout et de rien. Mais au fond, je sais qu'elle pense toujours à ce livre. Bon, laissons le de côté pour l'instant.
C'est son anniversaire aujourd'hui. Elle doit penser que je l'ai oublié puisqu'elle me regarde intensément depuis un bon moment. Mais si elle savait ce que je lui réserve pour ce soir.
Je me lève, très vite suivi par elle.
Moi : allez. Il est temps que j'y aille. Je rentre à dix-huit heures aujourd'hui.
Énora : d'accord. À ce soir alors.
Elle est sûrement contrariée. Mais elle ne m'en voudra plus après.
Je m'avance vers elle pour l'embrasser, mais elle tourne légèrement la tête, me faisant stopper tout mouvement, surpris. Je souris et lui embrasse la joue et m'en vais en lui criant que je l'aime.
Je déteste quand elle est triste, énervée ou qu'elle m'en veut, mais comme je l'ai dit, elle ne m'en voudra plus. Mais, même énervée, elle reste mignonne. Je l'adore, ma petite elfine.
PDV ÉNORA
Il a totalement oublié. Pourtant, hier soir il m'a assuré ne pas pouvoir oublier quelque chose d'aussi important. Je suis triste mais bon, je suis habituée.
Je fais rapidement la vaisselle, et récupère la veste de Lorenzo restée au salon hier soir. J'entre dans la chambre, et ramasse tous nos vêtements pour les mettre dans le panier à linge sale qui se trouve dans la salle de bains. Il y a une petite buanderie ici. Étonnant, mais c'est le cas.
Je me brosse les dents, enlève la chemise que j'ai pris comme ça ce matin, la met avec les autres vêtements dans le panier et me fais couler un bain. Lorsque la baignoire se remplit, je m'engouffre à l'intérieur, et y plonge même ma tête.
Pour aujourd'hui, je ne m'entraînerai pas. J'appellerai Michelle pour qu'elle vienne me chercher, puis on ira se promener pour que je découvre un peu New York. Enfin, si elle le veut bien. Les médias ne savent pas encore que je suis l'âme sœur du futur Alpha d'Amérique alors, je ne devrai pas être dérangée pendant ma sortie.
Je sors de mon bain et m'entoure d'une serviette, puis sèche mes cheveux dégoulinants. Je sors de la salle de bains et vais dans le dressing. Je prends quelques vêtements et sous-vêtements et m'habille. Je suis actuellement vêtue d'une robe jaune et d'une veste noire très jolie. Aux pieds, j'ai des bottines à talon noires avec de petites pierres précieuses incrustées dessus.
Je vais vers la coiffeuse, et applique juste un peu de gloss et un trait d'eye-liner.
Je sors ensuite du dressing, et prends mon portable pour appeler Michelle. Même pas cinq secondes, qu'elle décroche.
Moi : salut, ça va?
Michelle : oui, ça va et toi?
Moi : un peu. Dis, tu voudrais bien venir me chercher pour qu'on aille se promener? Si t'es occupée, ça peut attendre.
Michelle : non, c'est bon. Je suis libre.
Moi : heureusement. J'ai vraiment besoin de prendre l'air.
Michelle : alors, je passe quand?
Moi : à toi de voir.
Michelle : non, je veux que tu choisisses. Moi, j'ai encore tout mon temps. Je peux être là à n'importe quelle heure.
Moi : d'accord. Alors... Maintenant. Ça te va?
Michelle : qu'est-ce que j'ai dit plus tôt?
Moi : oui, désolée. Je t'attends dans ce cas.
Michelle : très bien. À tout de suite.
Moi : d'accord.
Elle raccroche, et je l'attends, assise sur un des canapés du salon en trainant un peu sur les réseaux sociaux.
Lorsque j'entends l'habituel son de l'ascenseur, je me lève et rejoins Michelle à l'intérieur de ce dernier.
Michelle : ça fait combien de temps qu'on ne s'est pas vue?
Moi : juste deux jours.
Michelle : j'ai l'impression que ça fait une éternité.
Je rigole doucement lorsqu'elle me prend dans ses bras. Cette fille est vraiment très énergétique.
Moi : une vraie pile électrique.
Michelle : quoi?
Moi : non rien.
Je continue de rire en voyant son expression confuse, mais quand elle comprend que je parle d'elle, elle rigole elle aussi.
Moi : il t'a fallu... Dix secondes pour comprendre que je parlais de toi?
Les portes de l'ascenseur s'ouvrent, et nous sortons.
Michelle : bah quoi? J'ai quand même réussi par trouver. C'est le plus important, pas vrai?
Moi : si.
Je salue tous les loups que je croise, et sors de l'immense immeuble de luxe que constitue cette entreprise.
Michelle : hé! Tu sais que les maisons des autres loups sont, pour certains, aussi dans l'entreprise?
Moi : comment ça?
Michelle : les loups ayant une famille préfèrent ne pas rester ici, mais plutôt partir et construire les leurs.
Moi : pour avoir un espace à eux. Je comprends parfaitement.
Nous continuons notre discussion tout en marchant à travers les rues de la ville.
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Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende.
Siêu nhiênQuand on a des parents qui nous traitent comme des moins que rien, on peut facilement dire qu'on n'a pas la vie rose et on a tendance à vouloir se donner la mort, ou s'échapper, quitte à vivre dans la rue, avec ces dangers à l'extérieur. Et pourtant...