PDV ÉNORA
??? : Énora, je voudrais te parler.
Oh non, pas eux.
Je souffle, dépitée.
Il ne manquait plus qu'eux pour gâcher ma journée.
Je me retourne vers Gérald, sa femme et son beau-fils, et les regarde avec dédain.
Moi : qu'est-ce que vous voulez?
Hélène : que... Que tu nous pardonnes.
La grosse blague.
Moi : et vous croyez que je vais gober ça. Vous, demander pardon? Dans tous les cas, je refuse. Je sais que vous n'êtes pas sincères. Maintenant que j'ai le pouvoir et l'argent, vous revenez comme des fleurs pour demander pardon? Il n'y a même pas un an vous me battiez encore à mort.
Terry : tu devrais te sentir redevable pour le toit qu'on t'a donné, quand même. Et pour la nourriture que nous t'avons offerte, ainsi que les études que papa t'a permis de faire.
Moi : redevable? Vraiment?
Gérald : tu devrais arrêter de nous regarder de haut. Je suis toujours ton père, à ce que je crois.
Moi : tu es bête ou tu le fais exprès? Je suis la fille de l'Alpha Suprême, et non la tienne.
Il contracte les mâchoires, et dit :
Gérald : puisque c'est comme ça, tu devrais être en mesure de me rembourser pour tout ce que j'ai fait pour toi.
Moi : je refuse. Je ne te dois rien, que ça soit clair, Gérald.
Il est sacrément énervé, maintenant. Il lève la main, prêt à me frapper, mais mon âme sœur l'arrête très vite.
Lorenzo : n'osez même pas la toucher.
Il serre encore plus son poignet.
Moi : laisse, ça va aller.
Il relâche Gérald, et vient auprès de moi me prendre par la taille.
Gérald : sans moi, tu n'aurais pas été ici.
Moi : oui, je sais. Et je vous remercie infiniment pour cela. Maintenant, rendez moi un service, et ne vous approchez ni de mon mari, ni de mon fils, ni de moi ainsi que des gens que j'aime. D'accord?
Les voir rager me fait tellement plaisir.
Moi : vous pouvez partir maintenant. Je vous ai dit ce que j'avais à vous dire, et le compte est bon. Comme vous pouvez le voir, je n'ai pas besoin de vous pour être heureuse.
Je tourne la tête vers mon âme sœur et dis :
Moi : tu viens Lorenzo? Notre fils doit être en train de nous réclamer. Ça fait quelques heures que nous ne sommes pas avec lui. Il doit avoir faim...
Nous nous retournons, et allons chercher Enzo. Nous voyons Sylvie, qui l'a dans les bras, et nous rapprochons d'elle. Et comme je l'avais prédit, Enzo est en pleur dans les bras de sa grand-mère.
Sylvie : enfin, vous êtes là. Il est affamé, le pauvre.
Je le prends, essayant de le calmer du mieux que je peux, ce qui fonctionne.
Sylvie : j'ai adoré la façon dont tu leur as cloué le bec.
Michelle : c'était monumental. Il manquait juste la paire de claques.
VOUS LISEZ
Âme Sœur : L'Alpha Et La Légende.
FantastiqueQuand on a des parents qui nous traitent comme des moins que rien, on peut facilement dire qu'on n'a pas la vie rose et on a tendance à vouloir se donner la mort, ou s'échapper, quitte à vivre dans la rue, avec ces dangers à l'extérieur. Et pourtant...