( pour ceux qui se demandent, oui le titre du chapitre fait référence au film)
- PHIL -
Mercredi - 19h - Londres
Moya n'était pas encore rentrée.
En plus, je pouvais même pas la joindre, cette tête en l'air avait oublié son portable.
Mason lui avait, enfin m'avait, donné rendez vous dans quelques minutes.Ma migraine avait presque disparu, heureusement car pour foutre des baffes à cet abruti, il était préférable de ne pas voir flou.
Je sortis, sans vraiment me dépêcher.
Ça n'en valait pas la peine.Ce connard attendait, sous un lampadaire, que ma petite Moya vienne tout droit dans son piège.
Ça n'arriverait pas.
J'apparus dans son champ de vision.
Je le vis se décomposer.Surprise.
Je restai à deux bons mètres de lui.
- Q-qu'est ce que tu fais là toi?
osa t'il demander.
Je savais qu'il avait compris, je le voyais bien.
- Elle tombera pas dans ton piège, mec.
me contentai je de dire, en faisant craquer mes doigts.
Il se rapprocha de moi, prudent mais trop sûr de lui.
- De quoi tu parles?
- Tu ne te taperas pas Moya. Elle ne sera pas ta prochaine cible.
Il laissa échapper un rictus.
- C'est déjà ma cible, génie.
Génie? Quelle arrogance.
- Tu la toucheras pas, jamais, tu m'entends?
- C'est déjà fait mon vieux.
Il mentait, je le vis à son expression paniquée et à sa réponse trop précipitée.
Enfin, j'espérais qu'il mentait.- Ouai, c'est ça.
- Je me la tape quand je veux, ta petite copine.
Je fronçai les sourcils. Il était un peu trop confiant.
- T'as dit quoi?!
- Je la baise quand je veux, Moya.
Cette phrase me mit hors de moi.
Comment ce connard pouvait dire ça?
Bien sûr, la violence n'arrangerait peut-être rien, mais au moins, sa face de con serait défigurée.Alors qu'il riait presque, je lui administrai le coup de poing dans la mâchoire qu'il méritait depuis un bon moment déjà, et il eut un mouvement de recul presque démesuré car il se propulsa en arrière.
Je ricanai.
- T'en veux un deuxième ou t'as compris?
Sans que je m'y attende, il me rendit mon coup, que j'esquivai à moitié.
Il afficha un sourire fier, pensant m'avoir affligé une douleur atroce, alors que ma seule douleur actuellement, c'était celle provenant de mon poing que je serrais de toutes mes forces pour m'empêcher de lui éclater la tête parterre.
Néanmoins, je décidai de faire le choix de la raison.
- Laisse tomber, je me bats pas avec des gros batards comme toi.
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the London lover
Storie d'amorePour Moya, la vie ne semble plus avoir beaucoup de sens. La joie, quel sentiment lointain.. Les jours se répètent et deviennent moroses en ce début d'hiver.. Derrière cette peine constante, rajoutons aussi un drôle sentiment éprouvé pour une person...