Chapitre 3 : prise d'otage

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Une demi-heure plus tard, j'étais dans le couloir avec le reste de la classe, on à parlés de ce qui s'est passé, et on m'a fait, à plusieurs reprises, la remarque que j'aurais pu être gravement blessé. Puis je suis allée parler avec Mathieu, il voulait savoir ce que j'avais vu. Je lui ai donc tout raconté, quand ma mère est arrivée elle s'est dirigée comme une furie vers moi pour m'embrasser, elle devait frôler la crise cardiaque, mon père était avec elle lui aussi visiblement au bord de l'hystérie. Quand ma mère à finit par relâcher un tout petit peu son étreinte, je me suis éclipsée aussi rapidement que je l'ai pu et j'ai mis le plus de distance possible entre mes parents et moi. Ma réaction a parut choquer tout le monde, car les bavardages on cessé et tout le monde me regardais. Ce contact avec ma mère m'a rappelée soudainement ce qui c'était passé pendant les vacances, et j'avais envie de m'enfuir par la fenêtre et courir le plus loin possible, je n'avais pas revue mes parents depuis plus d'une semaine parce que quand je suis rentrée mes parents dormaient et mon frère aussi. Et le matin même, j'étais partie plus tôt car je savais que si je les voyais, il y aurait une dispute phénoménale. Là, la seule chose qui me retenait c'était la main de Mathieu autour de mon bras. Je tremblais de rage. Jute voir ma mère me faisait enrager comme jamais, j'allais lui hurler dessus, quand Mathieu est passé devant moi, son regard dans le mien, une main sur mes hanches, et l'autre sous mon menton pour me forcer à le regarder. Son regard était éprit de douceur, de compassion et de quelque chose d'autre que je n'arrivais pas à identifier. Juste en le regardant dans les yeux j'ai compris ce qu'il me disait: il me disait de me calmer, de respirer et de ne pas m'emporter contre eux, quand me mentant ils voulaient me protéger, malgré ça ma colère était toujours présente, mais moins qu'il n'y avait quelques instants.

Il s'est passé une minute, peut être deux, avant qu'il ne me lâche. Mais il est resté quand même devant moi. Tous les yeux étaient rivés sur nous. Quand à ma mère elle a fondu en larme quand je lui dis que si elle ne voulait pas que je fasse un scandale familial, elle devait partir, retourner à son boulot et ne plus jamais m'adresser la parole. Mon père m'a alors dit que je devais immédiatement m'excuser pour ce que je venais de lui dire, il était dans une colère que le ne lui connaissait pas, mais je ne me suis pas laissée décourager et je lui ai dit :

- Quand vous en aurez marre de mentir à tout le monde, et que vous prendrez enfin conscience que mentir est la pire des trahisons, alors vous pourrez me parler comme si vous étiez mes vrais parents, mais comme ce n'est pas le cas et que vous continuez à me mentir, je vous interdit donc de m'ordonner quoi que ce soit ou même d'essayer de m'approcher. Et je ne reviendrais pas à la maison avant un bon bout de temps alors je rentrerais après les cours pour venir chercher mes affaires et je partirais.

Puis je suis parti de la classe en laissant mes parents derrière moi. Tous devaient être tellement choqués que je n'ai entendu personne dire quoi que ce sois ou même bouger d'un millimètre. Je ne voulais pas attendre la fin des cours alors je me suis dirigée vers la gare pour prendre la navette de 15h10 et je suis rentrée chez moi, une fois arrivée j'ai pris deux grosses valises l'une contenait tout mon placard de vêtements et l'autre mes cahiers de cours, mes tubes de peinture, mes livres préférés et toutes mes affaires de toilette. Je suis sorti et j'ai refermée la porte à clef. Alors que je me dirigeais vers le bas de la route j'ai vu une limousine qui m'était vaguement familière. Et Mathieu en est descendu.

- Qu'est ce que tu fais la ? Lui demandais-je, surprise.

- Où est ce que tu va aller si tu quitte ta maison ? me répondit-il.

- Je ne sais pas, je n'y ai pas vraiment réfléchie et puis de toute manière tu ne m'empêcheras pas de partir, lui répondis-je sur la défensive.

- Non, je sais que tu ne changeras pas d'avis et il est hors de question que je te laisse seule dans la ville, alors tu vas venir au château avec moi jusqu'à ce que tu décide de rentrer chez toi, me dit-il calmement.

Angélique et les gardiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant