chapitre 14 : Un réveil douloureux

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Je me trouvais dans un lieu étrange. J'étais dans une maison. Plus précisément dans le salon d'une maison. On fêtait l'anniversaire d'un enfant, on mangeait son gâteau, on ouvrait ses cadeaux. Mais pendant toute la durée de la fête je ne voyais pas le visage de l'enfant, jusqu'à ce qu'il m'apporte une lettre.

Le petit garçon avait le visage d'Alec plus petit, mais j'étais absolument sûr que c'était lui. Sur le papier était écrit :

« Nous avons tous des parents qui nous accompagne la plus grandes partie de notre vie. ».

Je ne comprends pas ce qui se passe, pourtant je n'ai pas l'impression que c'est un rêve. Tout est beaucoup trop réelle, je peux toucher et sentir les objets que je prends dans mes mains, je peux sentir le gout du gâteau dans ma bouche, j'arrive à parler avec les gens qui m'entoure.Je regardais les gens danser quand j'ai été prise de vertige, puis peu à peu j'ai glissée vers un monde noir et froid, pour me réveiller dans un lit étrangement familier.

Des visages m'entouraient, ils m'étaient eux aussi familiers. Avant que je ne puisse faire quoique ce soit tous avait reculés comme si j'avais la peste. J'ai alors reconnu Mathieu, Florian, Loan, Marion, Nicole, Christophe et aussi ma famille adoptif Chloé, ma mère, Eric, mon père, et Corentin, mon frère.

Quand ma vue a fini par se clarifié j'ai remarquée qu'il avait peur et en me concentrant bien sur leurs visages j'ai pu savoir de quoi ils avaient peur, c'était de moi. C'était de moi qu'il avait tous peur. Je me suis alors levée pour aller me voir dans le miroir de la salle de bain. Personne n'avait rien dit jusqu'à ce qu'il m'entende crier.

Je venais de me voir dans le miroir pourtant je ne croyais toujours pas ce que je voyais. Mes cheveux, mes lèvres, mes ongles et mes paupières étaient devenus noir. Le blanc de mes yeux était également noir et mes pupilles était devenue rouge luisante. Quand à ma tenue elle était très flippante. J'avais un ruban rouge sang autour de la poitrine et j'avais une sorte de veste noire qui me collais à la peau mais j'avais le ventre nue l'une de mes manche m'arrivais jusqu'au coude alors que l'autre allait jusqu'à mon poignet. Mon pantacourt étais noir et à peu près comme ma veste, d'un côté le tissu allais jusqu'en dessous de mon genou alors que de l'autre, il allait jusqu'en dessus. Mes chaussures continuaient dans le même style. Du coté court de mon pantacourt, les bottes que je portais allais jusqu'au genou alors que de l'autre côté elle s'arrêtait au niveau de ma cheville. Contrairement à la plupart de ma tenue mes chaussures étaient rouge sang, comme le ruban autour de ma poitrine.

- Qu'es-ce qui m'arrive ? Demandais-je paniquée.

- On en a aucune idées on t'a retrouvé évanouies dans la forêt il y a un jours à peine, répondis Florian.

- Mais... non ce n'est pas possible aujourd'hui on est dimanche, dimanche 17 février, je viens juste de revenir. Dis-je.

- Non aujourd'hui on est mercredi 20 février. Et d'où es-ce que tu revenais d'ailleurs ? m'a demandé Mathieu.

- Ça veut dire que j'ai perdu connaissance pendant plus de trois jours, et qu'ils ne sont pas revenus, marmonnais-je pour moi-même.

- Où es ce que tu étais Angélique ? Me redemanda Mathieu de plus en plus inquiet.

- Euh... je suis allez... poser des questions à un ami. Répondis-je le plus innocemment possible.

- ANGELIQUE ! Ou es-tu allez ? Me demanda plus sévèrement Mathieu.

- Je suis allez en enfer, marmonnais-je.

- Angélique ! Me dis Nicole.

- JE SUIS ALLEZ EN ENFER, c'est bon vous êtes content, je suis allez en enfer voir Alec le garçon du lac et en même temps je voulais parler avec Hadès. Lâchais-je.

Angélique et les gardiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant