Chapitre 22 : Le grand défi

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L'aube se dessinait à l'horizon, et viendrait bientôt le moment du Grand défi. Je ne savais absolument pas à quoi m'attendre comme genre de duel. Es-ce qu'il faudrait se battre, réfléchir, faire preuve d'esprit de déduction, je l'ignorais.

- Ne t'en fais pas. Il n'y a aucune raison que tu t'inquiète, quelque soit ce défi tu le réussiras au la main, tenta de me réconforter Mathieu.

- Désoler mais justement j'ai peur de gagner. J'ai peur de ne pas réussir à feindre une faiblesse qui n'existe pas en moi, répondis-je calmement pour ne pas l'inquiéter.

- Comment ça ? Dit-il en venant me rejoindre devant la fenêtre de ma chambre.

- J'ai peur de remporter ce défi, parce que si c'est le cas, j'ai peur que toute la magie que je contiens en moi ne me fasse perdre la tête.

Je préférais mentir plutôt que de lui dire la vérité. Jamais je ne pourrais lui dire que la magie pouvais entièrement me consumer et que dans le meilleur des cas je sombrerais dans la folie et les ténèbres, je deviendrai alors l'impératrice du mal et je deviendrais l'ennemie de mes amis, je pourrais même les tuer.

- Eléonore le Grand défi va commencer dans deux minutes, me prévient James.

- D'accord j'arrive, lui répondis-je simplement.

- Bon... il est l'heure, dis-je à Mathieu.

- Dans ce cas je ne te souhaite pas bonne chance. Et si jamais tu as peur ou que tu commence à stresser regarde par ici. Je te regarderais et te soutiendrais d'ici.

- Merci

Puis je me suis téléporté à l'extérieur.

- Bon le défi est simple, annonça Laetitia une Nara du feu. Chacun de vous devra essayer d'entrer en contact avec la nature, à tour de rôle vous allez décrire ce que vous ressentez et me dire ce que vous voyez. Tout le monde à bien comprit ?

- Oui, répondirent tous les jeune Nara.

- Eléonore ?

- Oui, répondis-je.

Bon maintenant je ne pouvais pas me défiler et en plus pas moyen de tricher afin de perdre. C'était soit la nature nous élisait soit non. Chacun de nous s'est assit sur le sol. Puis chacun leurs tour ils ont fermés les yeux. Je les regardais quand Laetitia m'a rappelée à l'ordre.

- De...Désoler, balbutiais-je.

Puis je fermais les yeux à mon tour. Je n'ai pas eu besoin de beaucoup me concentrer pour apercevoir les aura que dégageais la nature. Puis petit à petit j'ai entendu le chant que produisait chaque arbres, chaque fleurs, chaque brin d'herbe, le chant du ruisseau juste à coté, le gazouillement des oiseaux, le bruissement des feuille sur les arbres, le craquement de chaque brindille sur le sol, j'entendais plus que je ne voyais la mélodie du vent qui parcourait la forêt. Cette sensation m'apaisait toujours autant que quand j'étais petite et pourtant j'avais arrêté d'écouter cette magnifique symphonie, trop occuper à essayer de m'intégrer dans un monde dont je ne faisais pas partie. Depuis toujours j'étais la nature et la nature était moi, il n'y avait rien d'autre à dire nous étions une partie l'une de l'autre. Et l'évidence m'est apparut, le don de « la voix de la nature et des animaux » c'est moi qui le possédais, c'est pour ça que j'arrivais à comprendre les animaux, c'est pour ça que j'arrivais à m'en faire accepter si vite et si facilement, même les animaux les plus sauvage m'approchais sans crainte alors qu'ils voyaient très bien que je ressemblais aux humain.

- Eléonore qu'es ce que tu vois ? Me demanda une voix lointaine.

Parler pour décrire ce que je voyais ou ce que je ressentais me paraissais dérisoire, c'est pourquoi j'ai fusionnée mon esprit avec tous ceux qui m'entourais, je leurs faisais partager ce que je voyais mais également se que je ressentais. Puis un sentiment plus qu'une parole c'est détaché du reste : 

L'émerveillement, la surprise. Les Nara n'avaientvisiblement jamais ressentie ce que je ressentais en ce moment même. A présent j'en étais sur ; c'étais moi qui possédais ce don si puissant, ce cadeau immense que la nature n'offrait qu'à un seul Nara de chaque génération. J'ai ouvert les yeux d'un coup et par la même occasion j'ai brisée le lien que j'avais tissé avec les autres.

- C'est moi n'es-ce pas ? Demandais-je même si je connaissais déjà la réponse.

- Oui en effet, mais comment tu as fait pour faire ce...ce...enfin ce truc... tu sais le ...

- Je vous ai juste fais voir ce que je voyais et fait ressentir ce que je ressentais. C'est l'une des facettes du pouvoir de l'esprit. Vous ne le saviez pas !? Dis-je étonner.

- Il semblerait que non, répondit Robert.

Et pendant le reste de la journée je leur ai expliquée toute les facettes du pouvoir de l'esprit que les Anderson et moi avions découvert. En échange ils m'expliquaient comment fonctionnait le pouvoir de « la voix de la nature » plus communément appeler La Voix. Le nom n'était pas très rechercher mais au moins il ne prêtait pas à confusion sur le genre de pouvoir que ça pouvais être. 

Pendant cette journée j'ai apprit que je pouvais me projeter dans le corps de n'importe quel animal, je pouvais même me transformer en un animal de mon  choix. Je pouvais voir à travers les yeux de n'importe quel animal ou leurs parler directement soit à voix haute soit par la pensée, mais tout pouvoir entraine des responsabilité, et plus le pouvoir est grand plus les responsabilité son grande, en l'occurrence la responsabilité que j'ai obtenue suite à ce pouvoir n'était ni plus ni moins que la protection de tout les animaux de la planète et de la nature, rien de bien important, s'assurer que le monde tournait rond ne devait pas être plus compliquer que de passer le balai dans sa chambre. Et moi qui m'attendais à un truc du genre « n'utilise pas ce pouvoir à des fin maléfique » Non ce genre de truc pesait bien trop peu il fallait quelque chose de plus lourd sinon ce ne serait pas drôle. Et EVIDEMMENT c'était sur moi que tombait ce genre don super puissant et super géniale à en écouté tous les Nara.

Puis à la fin de cette longue journée éprouvante pour les nerfs les Célestien et moi-même sommes rentrés au camp. Pourquoi Célestien ? Tout simplement parce qu'ils vivaient au camp Céleste.

- Mathieu, pourquoi à ton avis c'est moi qui a été choisit, lui demandais-je une fois dans ma chambre bien à l'abri dans le Camp et son champs de force.

- Je n'en sais rien. Probablement à cause de ce qui t'es arrivé quand tu n'étais qu'un bébé.

- Comment ça ?

- Peut être que le faite d'avoir été séparé de ta famille a fait que la nature te choisisse.

- Ou peu être à cause de la malédiction

- Ce n'est pas une malédiction, c'est une prophétie, il y a une grosse différence.

- Ouais peu être.

Angélique et les gardiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant