Chapitre 25 : La bataille finale

2.6K 269 22
                                    

J'ai profité des quelques heures qu'il me restait avec Mathieu. On n'a rien fait de spécial, et pourtant, il me semblait que chacun de ses mots étaient infiniment plus doux et passionnés que les précédents, sans doute à cause de ce qui allait se passer.

A onze heures, je suis partie pour assurer mon tour de garde. Et sur le chemin de la tour, une colombe est venue m'apporter un message.

« Chère petite sœur,

Ce soir, nous allons vous attaquer de nuit, prépare tes hommes. Sache que si je ne suis pas venu, c'est parce que je te serais beaucoup plus utile là où je suis. Donne-moi n'importe quel ordre et je l'exécuterais. 

Tu te demande sans doute si ce n'est pas un piège. Rassure toi, ça n'en ai pas un. Tu avais raison, il y a quelquejours, j'ai découvert les véritables plans de mon père et j'aurais préféré que tu aies mentit mais voilà, ce n'est pas le cas alors je veux t'être utile. Je ne mettrais qu'une seule condition à mon aide : ne me demande pas de tuer mon père j'en serais incapable. Non pas parce que je n'en aurais pas la force, parce que crois moi, si je le pouvais, je l'aurais tué depuis longtemps, mais parce que je ne suis pas assez puissant pour ça, seule toi as le pouvoir de l'anéantir.

Cordialement 

Sébastien (ton demi-frère) »

Alors comme ça, Sébastien nous avais rejoint. Il avait eu raison de rester là-bas, bien que ce soit dangereux car, s'il se faisait prendre, il risquait bien de se faire tuer, mais il pourrait m'être très utile. Puis j'ai parlé avec lui par la pensée.

« - Je suis heureuse de te savoir parmi nous, commençais-je. Mais tu sais il est dangereux que tu reste en territoire ennemi.

- Oui, je sais, mais d'ici, je te serais plus utile. Demande moi n'importe quoi et je te répondrai.

- Très bien, dans ce cas à quelle heure aura lieu l'attaque ?

- A quatre du matin, ainsi ils vous surprendront quand vous serez le plus fragile et vulnérable possible.

- Je vois merci.

- Eléonore, il faut que tu prépares tes hommes dès maintenant sinon vous ne serez jamais prêts et encore je doute qu'en si peu de temps, vous puissiez faire grand-chose. 

- Ne t'en fais pas, ça fait déjà longtemps qu'on est au courant pour votre attaque. En fait, ça fait depuis le début. Donc, ne t'en fais pas, nous sommes plus prêts que tu ne pourrais le croire.

- Tu...Tu étais au courant depuis le début ? Mais comment ? 

- Je t'expliquerais quand tout ça sera terminé, ok !?

- Je... OK, me répondit-il, décontenancé.

- Ah, au fait !

- Oui, quoi, me demanda-t-il.

- Qui te dit qu'une fois cette guerre terminée, je ne détruirais pas ce monde moi aussi ?

- Rien ! Mais mon cœur me dit que je peux te faire confiance alors je l'écoute.

- Je vois ! Fais attention à toi Grand frère.

- Toi aussi... Petite soeur, me répondit-il émus par tantde gentillesse de ma part.

- Ils attaqueront à quatre heures du matin. Dormez et faite sonner vos réveils pour trois heure du mat, dis-je à tout le monde.

- Commet le sais tu, me demanda quelqu'un.

- J'ai un contact qui est chez l'ennemie, tous ont commencé à s'agiter à cette nouvelle en se demandant qui pouvait avoir réussit à s'infiltrer chez l'ennemie.

Angélique et les gardiensOù les histoires vivent. Découvrez maintenant