"There is nothing more attractive than a person woth Faith"

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Profane n'existe qu' en opposition au sacré. Le calice est un être non pas sacré, mais sa relation à son vampire est sacrée. Elle l'est par son côté intouchable, par les droits et devoirs que ce rôle pose, impose, à tout un chacun dans le Monde des Créatures.

Un vampire spectateur de la violence posée sur un calice, quand bien même ce dernier est le calice d'un autre vampire, se doit d'agir. Une chose qui n'est pas à sa place est une forme de désordre et aussi connoté comme forme d'impureté.Un calice en danger est un désordre dans l'ordre social. Et un vampire passif face à cette violence, est à l'origine, en soit, malgré lui, de ce désordre.

Lorsque le malheureux Jacin posa un regard sur la ruelle qui portait une odeur blasphématrice, il ne s'attendait pas à devoir penser son action, ou son inaction.  Serait-il acteur de désordre? Osait-il? Alors que le Prince avait été porteur de la lame qui avait tranché la tête de Hermann Goring, positionnant ainsi le pouvoir ne place quant à la position des calices qui était certes intouchables de par le Tribunal, mais le Prince...

Le Prince avait disparu. Le Prince ne s'était plus positionné. Et là, il était revenu sur la scène publique, et avait dans son ombre un humain. Un humain frêle, marqué par la vie, et calice. Alors  là, la société vampirique avait  dû se positionner. Et cela n'avait pas été sans quelques pertes. Tout le monde se souvenait du corps décapité exposé aux portes du Tribunal... 

La  force du sacré est la force du social. Et la force du social plaçait Jacin dans un dilemme : agir et se mettre en danger dans son immortalité, ou ne pas agir, laisser le calice être vendu par le célèbre receleur qu'était Alan Klein. Un homme d'affaire, un vampire noyé dans la business, un big man... Un vampire parti de rien, et qui avait crée un empire sur un trafic, sur un marché d'offre et de demande qui avait connu sa prospérité dans l'ombre de leur société.

Jacin soupira. Il sentait, non loin, l'odeur de plusieurs vampires. Peut-être les camarades du Prince. Peut être le Prince. Peut être des clients d'Alan Klein.  Peut être... Peut être son odorat le trompait dans le dilemme de ne pas savoir que faire, comment le faire, pourquoi ne pas le faire...

Il poussa un soupir plus profond, s'élançant du toit où il avait médité.

Dans  cet instant de son éternité, il ne savait pas encore que son geste, son saut, allait marquer un tournant de son existence.  Croire c'est pour voir d'avantage selon Frazer, et croire que son choix était éthique , à ses yeux traversés par les âges. 

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Le temps qu'il avait passé enfermé dans cette pièce, seul le bruit constant et désordonné de la pluie qui battait contre une fenêtre qu'il ne voyait pas avec ses yeux bandés, venait le perturber. Il en voulait profondément à  Eago qui n'était toujours pas là, à ses côtés, pour le sortir de cette énième impasse.  Il savait que son ressentiment était illégitime, mais... Mais il ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir.

Et en plus de cela, il avait perdu son livre.  Comme si ses mésaventures n'étaient pas suffisantes par la simple violence qu'il subissait. Il devait en plus de cela perdre son livre... Sa journée, même si elle finissait sur une note positive, serait négative.


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Ouiiiiiiii j'ai choisi de vous laisser un autre chapitre après mon coming back suite à une année de silence.

J'espère sincèrement que vous trouverez la suite de l'histoire intéressante, même si je maltraite Dorian, pardooooooon, je suis juste pragmatique :

C'est un individu frêle, avec des insécurités, des problèmes d'impulsivité et d'inconscience, et je tente de mettre en scène ce comportement qui véhicule tant et tant de conséquence et problématique.

Sofiaaaaaa

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