Déchéance d'une star

Partie 3

- Tom ! Café !

Et voilà un réveil comme tous les autres. Le blond avait prévu le coup de toute manière. Il savait à peu près les heures auxquelles Bill se réveillait. En tournée cela s'apparentait à 10 ou 11 heures du matin. Tandis qu'en journée off il ne se réveillait pas avant le milieu de l'après-midi. Alors logique, Tom était réveillé depuis 9h30. Chaque matin ou presque c'était le même rituel. Le dreadeux se levait, allait directement prendre une douche et s'habiller pour que la salle de bain soit libre pour Bill quand il se levait. Le jeune assistant avait eut une fois le malheur d'occuper la salle de bain quand la star voulait y aller. Il s'était juste fait incendier. Alors on ne l'y reprendrait plus. Une fois sa douche prise, il allait déjeuner en compagnie de quelques membres du staff. Pour lui, c'était toujours un plaisir de commencer une journée en leur compagnie. Il riait de bon cœur et parlait de tout et de rien avec eux. Ensuite, le dreadeux retournait sur sa couchette, attendant le moindre signe de la part de Bill pour dire qu'il était réveillé. Le blond s'occupait alors de quelques paperasses, ne se gênait pas pour passer quelques coups de téléphone si besoin il y avait. Il bossait quoi.

Mais là, il venait d'avoir le top départ pour son plus gros boulot de la journée. Bill. Le dreadeux se leva et sans un mot partit préparer une tasse de café à l'androgyne qui se réveillait dans son coin. Tom avait pris l'habitude que Bill ne lui dise jamais bonjour. A croire qu'il ne savait pas le faire. Mais peu importait, Tom était à présent passé au-dessus de tout ça. Alors le blond se dirigea vers ce qui servait de cuisine et prépara une tasse de café. Avec deux sucres, toujours. Il revint vers les couchettes et attendit que la star veuille bien ouvrir le petit rideau. A croire qu'il n'y avait que Tom qui avait le droit de voir Bill mal réveillé, en boxer et non maquillé. Le rideau s'ouvrit enfin et l'assistant tendit sa tasse de café au brun qui l'attrapa. Pas un merci. En même temps, Tom n'en avait jamais et ça aussi il s'y était fait.

- On a quoi aujourd'hui ?

- On arrive à l'hôtel. Ensuite deux interviews avant de filer vers la salle de concert pour les répets, pour le Meet&Greet puis le concert.

- Hôtel ? Génial ce soir je sors en boite.

- Bill... Tu risques d'être crevé et...

- Peu importe. J'irai en boite c'est tout.

Tom savait très bien ce que Bill voulait en réalité. C'était tirer son coup et rien d'autre. En même temps, qui l'en blâmerait ? Sûrement pas Tom qui lui ne ramenait plus personne depuis des mois. A la place, il avait le droit aux gémissements de Bill et de son partenaire. Parce-que oui, en plus de ça, sa chambre correspondait avec la suite de Bill. Logique, si jamais le chanteur avait besoin de quelque-chose, au moins il pouvait le demander directement. Mais voilà, cela signifiait pour le jeune assistant d'entendre les ébats de son boss. Cela pouvait avoir un côté excitant mais pour Tom, c'était limite exaspérant. Surtout que lui n'avait bien évidemment pas le droit de ramener qui que ce soit. Il ne pouvait même pas s'amuser lorsqu'ils sortaient puisque Bill avait tout le temps besoin de quelque-chose. Une fois Tom avait fait une très bonne rencontre en boite...

Flash Back

Les corps se mouvaient les uns contre les autres. Tom avait chaud. Bill venait de lui dire de le laisser tranquille alors que lui s'amusait tranquillement dans son coin avec un mec. Alors au lieu de rester aux côtés de son patron, il avait préféré répondre présent à l'invitation de ce mec qui était plus que bandant autant l'avouer. Leurs bassins étaient collés et ils sentaient l'envie monter en eux. Tom avait 19 ans et un mec de cet âge-là aimait prendre du bon temps. Le dreadeux n'était pas contre une longue histoire mais il savait très bien que là, cela ne servirait à rien de chercher ce genre d'histoires. Il passait plutôt son temps à bosser et s'occuper de la moindre envie de Bill. Alors il voulait juste oublier un peu sa condition et le mec qui avait à présent ses mains au niveau de son cul l'y aidait parfaitement.