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Vassily 

Elle gémit, encore et encore à chaque coup de reins que je lui assène, mais ça ne me suffit pas, ce que je veux, c'est l'entendre crier, crier mon nom. Je veux qu'elle me supplie de continuer. Je ralentis mes va-et-vient et elle râle instantanément.

- Pourquoi tu ralentis, continue, ne t'arrêtes pas, Me dit-elle impatiente.

- Supplie-moi. Grondais-je en pressant l'un de ses seins dans ma main. Ses seins gonflés et ses tétons tout dur sous ma main rendaient mon sexe encore plus dur qu'il ne l'était déjà.

- S'il te plaît, Vassily, plus vite. Me supplie-t-elle en gémissant, son corps se cambre, sous moi, impatiente. Un grognement satisfait s'échappa de ma bouche avant que je ne reprenne les va-et-vient, bruyant de mon corps, claquant sur le sien. Plus j'allais vite, plus je m'enfonçais en elle et plus elle criait, ses cris envahissaient toute la pièce, je devrais aimer ça, l'entendre hurler pour moi, pourtant tout ce que je voulais, c'était décharger tout ce trop-plein d'émotions enfoui en moi. Des contractions involontaires de son sexe, mon permis de me vider en elle.

Je retire mon sexe de son intimité sans m'attarder, et je m'éloigne pour me rhabiller. Je la regarde s'allonger sur mon lit encore tout excité.

- Qu'est-ce que tu fous barre-toi, m'agaçais-je de la voir encore là, comme si on allait taper la discute après avoir baisé.

- Tu plaisantes ?! S'exclame-t-elle en se redressant.

- Est-ce que j'ai l'air d'avoir un nez rouge et un chapeau de clown ? L'interrogeais-je blasé.

- Va te faire foutre Vassily. Dit-elle vexée et franchement je n'en ai rien à foutre, au contraire ça me fait marrer.

- Je n'ai jamais essayé, est-ce que c'est bien ? Lui demandais-je en arquant un sourcil interrogateur.

- Quoi ?! Elle demande sans comprendre.

- De se faire foutre ? Toi, tu as déjà essayé.

Elle finit de s'habiller rapidement, et je ris face au regard furieux qu'elle me lance. Je suis vraiment un fils de pute.

- T'es vraiment un connard. Dit-elle avant de claquer la porte de ma chambre. Un connard, c'est tout aussi bien.

Enfin seul, je vais prendre ma douche, quand je termine. On vient me dire que Lucius me chercher, donc je me rends à son bureau. Et j'entre sans frapper.

- Tu voulais me voir ? Je lui demande sans prêter attention à sa meuf à califourchon sur lui. S'il n'y avait pas de bureau, j'aurais pu voir ce qu'ils étaient en train de traficoter là-derrière.

- Putain Vassily ! Tu ne peux pas frapper avant d'entrer ! Gronde-t-il. Sa femme ne bouge pas et n'ose pas me regarder, elle est sûrement gênée, mais il n'y a pas de quoi l'être, tout le monde baise, c'est la vie.

- Les gars m'ont dit que tu voulais me voir. Je réponds sans prêter attention à ces dires.

- Ce n'est pas une raison ! S'exclame-t-il. Je soupire.

- Bon ! Tu vas me dire ce qu'il y a, ou pas ? Je lui demande.

- Tes frères sont là, dit-il simplement. Et mon corps tout entier se raidit, qu'est-ce qu'ils me veulent ?

- Comment ça ils sont là ? Je demande surpris.

- Ils sont devant le portail et ils demandent à te parler.

- Et ?.. Je ne veux pas leur parler. J'affirme froidement. 4 ans d'absence et de silence et maintenant ils se souviennent qu'ils ont un frère.

- Pourtant tu vas y aller. Affirme-t-il autoritaire.

- Tu n'es pas sérieux. Tu n'as pas peur ? Tentais-je.

- Peur de quoi ? C'est à toi de me prouver que je peux te faire confiance. Va les voir et dit leurs d'aller en enfer ! S'agace-t-il, sa femme toujours sur lui.

- Je... Je commence, mais il me coupe.

- Dégage Vassily. Dit-il en reprenant ce qu'il était en train de faire avec sa meuf.

Mes frères sont là... après quatre ans d'absence, ils sont venus. Mais ils ne sont pas là pour moi, ils sont là pour la menace que je représente en étant ici, et pas entre quatre murs avec eux.

Je descends les escaliers et sort de la maison, De loin j'aperçois deux silhouettes scruter les environs. Quand je m'approche, ils se tournent vers moi. Alexis a un peu plus de barbe que dans mes souvenirs, mais il affiche toujours ce regard froid et méprisant.

Je m'approche jusqu'au portail, mais je ne l'ouvre pas. Je les regarde tour à tour dans le blanc des yeux. Je suis là maintenant, alors qu'est-ce que vous attendez ! Je continue de les observer, dans l'attente que l'un d'eux parle.

- Tu es devenu un homme, dit Alexis. Je l'observe avec mépris, sans un mot.

- C'est plus un gamin, tente cette fois Dimitri, mon regard dérive sur lui, et une haine profonde menace de me submerger rien quand le regardant.

- Dans cette maison, tu étais la personne dont elle avait le plus confiance ! Et toi... tu l'as tué ! Si elle meurt, je ne te le pardonnerai jamais ! Tu m'entends ! Jamais ! Dis-je soudainement pour les faire taire avec leurs fausses sympathies pour moi.

- Vassily, essayer Alexis.

- Ce sont tes mots, alors quoi ? Quand je suis sur le point de lâcher une bombe sur notre famille. Tu as décidé de me pardonner pendant 24 h ? Ou peut-être 48 h ? Non attends plutôt une semaine ?

- On est là pour te ramener à la maison, affirme Alexis. Je lève ma main et montre la maison derrière moi. - Voilà, ma maison !

- Tu te trompes Vassily. Dit Dimitri, et ça me fait rire. Ça fait quatre ans qu'il n'arrête pas de dire que le jour où Mélanie est morte, il a perdu son petit frère aussi et regardé où il est aujourd'hui !

- Alors c'est ça..., mes frères qui me détestent pour avoir tué le soi-disant amour de leur vie, se sont réunis pour essayer de me remettre sur le bon chemin ?! Dis-je en riant amèrement.

- Putain Vassily à quoi tu joues ?! Gronde Alexis. Et je souris.

- Voilà... Voilà ! C'est ça le frère que je connais. Celui qui me déteste. Celui qui ne joue pas un rôle.

- Je ne te déteste pas. Tente-t-il, mais je ne le crois pas, tous les mots qui sortent de sa bouche sont faits pour essayer de me dissuader de parler.

- Bien sûr que si tu me détestes et mon cher frère Dimitri m'a bien fait comprendre qu'il me détestait lui aussi durant ces quatre dernières années.

- Je suis désolé Vassily... Commence-t-il, mais moi j'en ai fini avec eux.

- Je n'en ai rien à faire que tu sois désolé ! Dis-je en regardant Dimitri. - Je n'en ai rien à faire que tu me pardonnes ! Dis-je en regardant Alexis. - Je sais que vous me détestez, mais sachez que moi je vous hais au plus au point, j'ai passé ces quatre dernières années à apprendre à vous détester et je vous jure que je ferais tout pour détruire cette famille jusqu'à la plus petite racine ! J'affirme froidement avant de leur tourner le dos pour retourner à l'intérieur, s'ils pensent pouvoir m'empêcher de parler, ils font une énorme erreur, rien ni personne ne me fera changer d'avis...

Sauve Moi de Toi Tome 2 - TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant