Sauve Moi de Toi Tome 2 - Terminé

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Vassily

Putain de vie de merde, à quoi je pensais en allant à leurs rencontres. C'est deux gros cons. L'un me déteste pour avoir tu sa meuf ressuscitée et l'autre n'arrête pas de me regarder avec des yeux de chien battu pour m'avoir fait vivre un enfer.

Il sait très bien que je n'ai pas tout dit à Alexis, il sait qu'après avoir quitté l'hôpital, j'ai refusé l'offre de Lucius, et que je suis rentrée à la maison contrairement à ce que j'ai laissé entendre. Le pire, c'est passer après, c'est pour ça que je suis partie, c'est pour ça que je veux le voir mort, c'est pour ça que je veux tous les voir morts, tous les Lenotov y compris cette petite pute doivent crever ! Et je n'en ai rien à foutre si je dois tomber avec eux.

Mais de toute façon, j'ai un accord avec Lucius, donc il est temps pour moi d'honorer notre marché. Il attend ça depuis qu'Alexis est de retour.

J'arrive à la maison et demande à un gars où est Lucius. Avant de monter et d'interrompre une discussion entre lui et sa couille droite.

Malone me fusille du regard, pour les avoir interrompus. - Putain, on ne t'a pas appris à frapper, on est occupé, gronde-t-il.

Je l'ignore et regarde Lucius qui a l'air d'accord, mais je souris et entre dans son bureau en refermant la porte.

- Qu'y a-t-il que tu ne comprends pas dans dégage !? Gronde-t-il à nouveau.

- Va-t'en Vassily, on parle de chose importante, dit Lucius en voyant que je n'écoute pas sa couille droite.

- Très bien, je peux partir à moins que vous soyez prêt à écouter ce qu'il s'est réellement passé cette nuit-là ?

Le regard de Lucius passe de l'agacement, à la surprise, puis soudainement intéressé par mes propos, il me fait signe de prendre place sur la chaise à côté de Malone, qui gronde, mécontent.

- Tu es enfin décidé à parler ? S'intéresse Lucius, en m'observant attentivement, a la recherche de la moindre supercherie de ma part. Sauf qu'il n'y en a aucune.

- Ouais, Dis-je simplement.

- Est-ce que cela a un rapport avec ton visage ?

- Ouais, je réponds à nouveau sans détailler. Aucune envie de parler de mon altercation avec mes frères, tout ce qu'il a besoin de savoir sait que ce face à face ma permis de prendre conscience qu'il fallait que je passe à la phase suivante.

- Nous t'écoutons dans ce cas.

- D'abord, est-ce que notre accord tient toujours ?

Je tiens quand même à m'assurer qu'il n'a pas oublié cette partie de notre accord.

- Bien sûr, tu nous dis la vérité, et on ne te fera rien en représailles.

Je hoche la tête. Et je déballe tout, je leur dis que c'est Alexis qui a tué d'une balle dans le cœur notre père pour sauver la vie d'une fille qu'il a enlevée, dont il s'est amouraché, en l'obligeant à vivre avec nous. Je leur ai expliqué l'implication de Dimitri, de ma mère et de la mienne, je leur ai parlé de ce que j'ai fait à Mélanie, et puis j'ai été très bref sur la suite de l'histoire, je leur ai dit qu'elle n'est pas morte et qu'elle vivait avec Alexis, pendant qu'il avait disparu.

Puis j'ai attendu leurs réactions.

- Alexis a trahi sa propre famille pour une meuf ! S'exclame Malone. - Il mérite ce qu'il va lui arriver.

- Je savais que cette histoire de mort naturel, c'était du baratin. Mais je n'aurais jamais imaginé que Viktor soit mort pour ça ! Dit Lucius Froidement. - Tu nous as dit la vérité Vassily, maintenant on va pouvoir préparer notre vengeance. La mort de ton père, la mort de notre chef ne restera pas impunie.

- Tant qu'il paie tous, moi ça me va,

- Ils paieront, plus vite que tu ne le penses. M'annonce-t-il,

- Ok, bon organisé tout ça comme vous voulez et appelez-moi pour la fête.

Je me lève et quitte le bureau de Lucius, avec un sourire remplis de malice. L'heure de la vengeance a sonné ! Vous allez tous payer, vous allez souffrir autant que moi. Vous allez goûter à ma douleur, celle que je ressens depuis des mois, voir des années.

Tout sera bientôt terminé.

Est-ce que c'est ce que je veux vraiment ?

Bien sûr que c'est ce que je veux. C'est ce que j'ai toujours voulu. Voir ma famille briser... et très bientôt, ce sera le cas.